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Rechercher : Jacques Trovic

Contre aptonyme?

   Ci-dessous un cas de contre aptonymie patente semble-t-il. Monsieur Boucherie (qui se prénomme peut-être Jacques en référence à St-Jacques-de-la-Boucherie?) est devenu imprimeur pour contrer l'influence de son patronyme, peut-être. Glissant de la viande vers le papier qui sert à l'emballer?

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Photo B.Montpied, Bordeaux, 2008 

 

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Jacqueline Humbert et les sirènes

     Retrouvée récemment par le camarade Jacques Burtin à Auxerre dans le marché couvert qu'a bâti jadis Alain Bourbonnais, voici une douce et gentille sirène peinte par Jacqueline Humbert, peintre naïve et comme on sait aussi animatrice acharnée du musée rural des art populaires de Laduz. Elle fut peinte il y a pas mal d'années (les années 70? 80?) mais elle se maintient avec une belle persévérance je trouve, ce qui n'est pas évident sur un rideau de fer...

 

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Jacqueline Humbert, marché couvert d'Auxerre, ph. Jacques Burtin, 2014

 

 

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Dictionnaire du poignard subtil

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ANARCHITECTURE:
     Le terme  d'"anarchitectures" est prononcé par Jacques Prévert dans  Mon frère Jacques, documentaire de Pierre Prévert, en 1961. Il s'agit d'un passage, au début du film (nous nous référons à la version du documentaire remonté par Catherine Prévert en 2004 pour les besoins de son édition en DVD chez le label Doriane Films), où Prévert parle du Palais du facteur Cheval, en le qualifiant ainsi d'anarchitecture. Or le terme a été utilisé par Michel Ragon dans ses divers articles ou ouvrages (il a été maintes fois repris par d'autres, par exemple récemment Patricia Allio dans le cadre de ses textes pour son association l'ABRI). Il me semble qu'on crédite souvent Michel Ragon d'être le père de ce terme. Mais Prévert n'en serait-il pas le premier inventeur ?

 

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12/06/2007 | Lien permanent

Shadok pour Régis Gayraud

    J'aime modérément les Shadoks, inventés par un certain Jacques Rouxel, pour des films d'animation diffusés à la Télévision au début des années 70 et repris dans les années 2000 (ça vous a une tonalité souvent potache, je trouve). Mais comme ils ont été récemment cités par Régis Gayraud dans un commentaire où il voyait un rapport avec certains dessins de Claude Haeffely (voir note précédente), je suis allé me renseigner. Et j'ai trouvé la devise Shadok ci-dessous qui, effectivement, tout en démarquant les "objets introuvables" de Jacques Carelman, apparus au même moment -1968- que les Shadoks (et, eux, d'une inspiration de bien meilleure venue), fait un peu songer au dessin haeffelyen (quoique ce dernier me paraisse lui être supérieur) :

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10/01/2016 | Lien permanent

La vie domestique périlleuse

      Notre ami Jacques Burtin nous communique cette troublante nouvelle:
     "Le comédien américain A.Y., connu notamment pour ses rôles dans Star Trek [l'actuelle reprise en film de l'ancienne série TV], est décédé dimanche à 27 ans dans un accident de voiture à son domicile." (Site web du Figaro).
      Jacques ajoute ceci (il était d'humeur enjouée, ce matin) :
      "Je pense qu'il a dû prendre sa Lamborghini pour se rendre dans sa cuisine et qu'il a heurté de plein fouet la porte des WC."

star trek,jacques burtin,accidents domestiques,humour noir

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Dictionnaire du Poignard Subtil

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SPECIALISTE :

 

 "J'ai fait allusion déjà à ce que Caillois en dit dans son petit livre Méduse et compagnie, avec cette pénétration incontestable qui est quelquefois celle du non-spécialiste, sa distance peut-être lui permet de mieux saisir les reliefs de ce que le spécialiste n'a pu faire qu'épeler."

 

Jacques Lacan, à propos du mimétisme, dans le Livre XI de son Séminaire.

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09/06/2007 | Lien permanent

A Clermont-Ferrand pour écouter le gazouillis des éléphants

       Nouvelle occasion pour les amateurs de tous poils de venir discuter avec les auteurs du film Bricoleurs de paradis: ce sera à Clermont-Ferrand, samedi 10 septembre à 20h30, au cinéma le Rio, situé 178 rue Sous les Vignes, dans la bonne ville rouge et noire au dessous du volcan, où le film sera projeté, et le livre Eloge des jardins anarchiques mis en vente pour ceux qui souhaiteraient garder de la documentation sur la question des environnements naïfs (je rappelle que le film Bricoleurs de paradis (le gazouillis des éléphants) est édité en DVD dans le livre). En première partie, nous souhaitons aussi passer le film de Jacques Brunius, Violons d'Ingres (de 1939). En cas d'indisponibilité de ce dernier, nous passerions Le Faiseur de marmots de Jacques Malnou et Catherine Varoqui, consacré à François Michaud, sculpteur naïvo-brut de la Creuse entre 1850 et 1880. Les projections devraient durer environ une heure trente.

 

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Pierre Maïllis-Laval, l'opérateur du film et Remy Ricordeau pendant le tournage de Bricoleurs de paradis, chez Yvette et Pierre Darcel en Bretagne, ph. Bruno Montpied, juillet 2010

 

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Accouplement inattendu, par Emmanuel Boussuge (MASSIF EXCENTRAL 14)

    La création des lignes de transports en commun est l’occasion d’accouplements inattendus. La station où je descends habituellement sur la toute neuve ligne de tramway de Clermont associe ainsi un constructeur de logements sociaux et un saint à composter (pourquoi se refuser une facilité de paiement ?). Si bien que mon arrêt est placé sous le patronage cocasse de Saint-Jacques Loucheur.

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     Celui-ci ne figurait pas encore, du moins je crois, dans le Dictionnaire des Saints imaginaires et facétieux de Jacques E. Merceron. Mais, peut-être, y a-t-il, ailleurs, un arrêt Saint Thomas de Biais, ou Saint Paul Boiteux, me demandai-je en faisant de l’œil aux lecteurs du Poignard Subtil ?

 

       Emmanuel Boussuge

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05/04/2008 | Lien permanent

Roule galet

    La mer les roule inlassablement leur assurant ce poli qui aimante les artistes d'occasion. Ces surfaces lisses comme des joues de bébé donnent furieusement envie de dessiner dessus, non? Je suis personnellement assez amateur de la chose. J'ai des petits galets en stock, trouvés sur une plage de Charente-Maritime dont on ne doit pas dévoiler le nom, car ses galets parfaitements plats, gris pâle, bien calibrés, point trop lourds, pourraient se faire piller par les badauds. J'en ai fait quelque peu provision. Je sais, ça n'est pas très écologique, mais le démon était plus fort que moi.

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Jacques Boyer, sans titre (Raspoutine?), 1978, ph.B.Montpied, 2008

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Jacques Boyer, sans titre, autre face du même galet que ci-dessus, ph.B.Montpied, 2008

    Il n'y a pas qu'au bord de la mer que les galets sont charriés. Une fois peints, ou sculptés (là, je pense aux galets aux dessins archaïques de Jean Pous par exemple), les voilà qui commencent comme d'autres objets leurs voyages de main en main au gré de leur navigation plus terrestre cette fois. Ils font des arrêts dans les brocantes et autres vide-greniers. C'est là que furent dénichés les deux galets que je reproduis ici, signés tous deux du même nom, Jacques Boyer, et datés de 1978.

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Jacques Boyer, sans titre, 1978, ph.B.Montped, 2008

    Leur dessin, peut-être de l'encre, est étrange sans pouvoir être qualifié de vraiment naïf, ou de brut. Certains amis lui ont trouvé un air s'apparentant aux bandes dessinées de Fred (le monde de Philémon avec ses voyages dans le A...). Personnellement, l'un des personnages du galet plus effilé me fait songer à Raspoutine. On sent comme une parenté avec les icônes russes orthodoxes. Si les internautes de passage pouvaient apporter des renseignements supplémentaires, j'en serais très heureux.

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Un endroit où vivre

   Vient de commencer à la Cinémathèque Française à Paris un hommage au peintre surréaliste et poète-reporter (documentariste) anglais Humphrey Jennings (séance inaugurale le 7 novembre, je l'ai déjà manquée, il y avait au programme Spare time que l'on pourrait traduire par Temps libre, film sur les loisirs des ouvriers britanniques de la sidérurgie, du textile et des mines de charbon au début de la Seconde Guerre Mondiale (1939, même date que le film Violons d'Ingres de son ami Brunius), réalisé dans l'esprit du groupe Mass observation qui militait pour une observation anthropologique des occupations du peuple anglais). C'est une réalisation assez brute, très différente du projet de Brunius qui envisageait de préférence les loisirs individualistes de la population française, affichant un certain dédain vis-à-vis des loisirs moins créatifs (comme les jeux de cartes, le sport, la cuisine, la picole...). Jennings se livre à une sorte de revue des loisirs en fonction des métiers, comme une sorte d'état des lieux, sans jugement de valeur, et sans visée apparente ethnologique. Seule une petite phrase placée à la toute fin, du genre "le temps libre est le seul temps qui nous permette d'être nous", donne quelque indice sur la perspective secrète de l'auteur. 

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Image tirée de Spare time d'Humphrey Jennings, fanfare carnavalesque étonnante...

   Ce Spare time repasse samedi 10 à 17h, ce sera la seule autre occasion de le voir, et c'est embêtant car ce jour-là il y a aussi Marc Décimo à la Halle Saint-Pierre à 15h... Il faut également signaler dans le cadre de cette mini rétrospective un autre film, rarement montré, de l'ami Jacques Brunius justement.

  Ca s'intitule Somewhere to live. Ce documentaire de 1951 fut réalisé par le créateur de Violons d'Ingres38e7d6e2f1cb04d4816bd170ea6ac1a5.jpg durant la deuxième partie de sa vie qu'il passa en Angleterre où, pendant la guerre, il travaillait à la BBC comme speaker, faisant reconnaître sa voix à travers les ondes aux vieux amis de l'Affaire est dans le sac, ceux de la bande aux frères Prévert qui n'avaient pas oublié l'acteur qui réclamait un bérai-ai-ait, un bééééret français...!

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Sur le tournage de "L'Affaire est dans le sac", Pierre Prévert est le deuxième à partir de la gauche, Jacques Brunius est le troisième, Jacques Prévert est complètement à droite, debout

    Ce film de Brunius est-il passionnant?  Je n'en sais trop rien, son sujet renvoie aux problèmes énormes de logement auxquels devait faire face l'Europe dévastée par la guerre, et la cité prise en exemple dans ce court-métrage de vingt minutes est la bonne ville de Caen. Mais tout Bruniusophile qui se respecte se devrait d'aller y faire un tour, en attendant qu'on accepte de nous passer un autre film encore plus rare du même Brunius, datant lui aussi de sa période angalise, To the rescue (A la rescousse), film pour la jeunesse qui reçut un prix du film de jeunesse (pour les 12-15 ans, c'était très précis...!) au festival de Venise 1953, court-métrage qui doit être, lui, nettement plus joyeux. Qu'attend-on, plus généralement, pour nous concocter un festival des  pionniers du cinéma pour la jeunesse comme il y a eu il y a quelques semaines, toujours à la Cinémathèque, une programmation sur les pionniers du cinéma d'animation d'Emile Cohl à Paul Grimault (avec un instructif catalogue à la clé)...?

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Jacques Brunius, séducteur quasi faunesque dans Une partie de campagne de Jean Renoir

    Somewhere to live, c'est dimanche 11 novembre à 19h30 et samedi 17 novembre à 17h00. Au même programme, il y aura d'autres films d'Humphrey Jennings et un d'Alberto Cavalcanti, cinéastes que respectait beaucoup le protéiforme Jacques Cottance, alias Jacques Brunius.

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Le nouveau site de la Cinémathèque Française à Bercy, moins mythique que le Palais de Chaillot, mais plus de salles, une bonne librairie, un café...

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08/11/2007 | Lien permanent

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