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Rechercher : Jo��l Gayraud

Les jolis caviardages de Bretagne... et d'ailleurs

Le Porno, chemin des pélerins, ph Darnish.JPG

En suivant les pélerins, on peut parfois faire d'étonnantes découvertes ; ph Darnish, sur la commune de Sainte-Anne-d'Auray, août 2020.

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     On pourrait supposer qu'au bout (un très long bout pour le coup...) de ce chemin si particulier, on finisse par tomber sur cette autre rue au nom lui-même transformé dans un sens voisin, à Paris :

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Photo Régis Gayraud, juin 2019.

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Le jardin de Tom, Athènes

Le jardin de Tom 3.png

Photos prises fin juillet 2002 à Athènes. Le jardin de Tom, qui se dit réfugié politique nord-irlandais, est situé dans une  petite rue du centre d’Athènes, à Plaka, en retrait de la partie touristique du quartier (Joël Gayraud).

    Curieux foutoir, n'est-ce pas? Qui me confirme que se répand de plus en plus la tentation de laisser proliférer autour des lieux d'habitations traditionnels des espaces encombrés de matériaux et d'objets de rebut, plus ou moins organisés (plutôt moins...). L'art s'est perdu en milieu prolétaire. On goûtera cependant l'humour (involontaire?) de la proclamation affichée: "Keep Athens clean"... Et aussi cette autre inscription qui personnellement me ravit, moi qui suis amateur du gazouillis de ces pachydermes : "Parking for elephants only"...

Le jardin de Tom 1.png

Photo Joël Gayraud, Athènes, 2002.

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28/07/2016 | Lien permanent

Incroyables mais vrais

    Signalée par Régis Gayraud, que ma recherche déjà ancienne sur les noms prédestinants avait grandement titillé, voici une plaque de gynécologue qui présente un nom tout à fait suggestif eu égard à la profession annoncée.

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    Et puis voici non pas des fruits, des fleurs et des branches, mais cette autre incroyable plaque de gynécologue relevée rue de Richelieu. A croire que le médecin en question a pris un pseudonyme exprès pour l'occasion...

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(Photos B.Montpied, en haut 2004, en bas, 2003)

    Incroyable, n'est-il pas?

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L'anti tag à l'eau, une nouvelle forme de graffiti

     Mon camarade Régis Gayraud, flâneur invétéré, m'a signalé récemment dans les rues de Clermont-Ferrand un personnage discret et taciturne, du genre taiseux apparemment, qui pratique une forme d'intervention expressive peu commune. Il y a même de fortes chances qu'il en soit l'unique inventeur. Il exécute sur certains murs de la ville des tags... à l'eau! A l'aide d'une bouteille dont il a percé le bouchon... Ce qui signifie que ses inscriptions, et d'une, ne peuvent être considérées comme du vandalisme, puisqu'elles s'effacent inexorablement, et de deux, s'opposent aux tags classiques, visant à une forme de temporalité ultra éphémère.

    Tout ceci se déduit des notes brutes prises par Régis, qu'il m'a envoyées récemment sous forme de  textos (ça explique le style laconique) :

 

      Je viens de revoir le type qui fait des tags à l'eau. J'ai essayé de lui parler. Il ne répond pas...

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Photo Régis Gayraud, oct. 2017.

 

      J'ai réussi à lui parler. Il appelle ça des anti-tags

      Il fait cela depuis trois ans.

     Je lui ai demandé s'il en faisait des photos. Il dit que non, il refuse de les photographier. [Pourquoi ce terme d’]"anti-tags" : le tag est fait pour rester, c'est une signature. Lui n'écrit pas deux fois la même chose et ce n'est pas une marque qu'il laisse pour montrer où il est passé.

     Je lui ai demandé s'il avait des relations avec des artistes de street art ou des tagueurs de Clermont. Non, cela ne l'intéresse pas.

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Photo Régis Gayraud, nov. 2017.

 

    « Ma démarche est inverse, dit-il. Je fais une trace qui disparaît en quelques heures, encore plus vite, s'il fait chaud. Eux veulent marquer le territoire. »

     Mais il faut lui tirer les mots de la bouche.

     Régis Gayraud, Clermont-Ferrand, octobre-novembre 2017.

 

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MASSIF EXCENTRAL (14): Soulier, Masseboeuf, Canis et Mamelle

   Clermont-Ferrand, ville des prédestinants, pourrait-on ainsi l'appeler? Notre correspondant Régis Gayraud y chasse pour nous depuis quelque temps déjà ce que d'autres sur d'autres sites ont appelé des "aptonymes" et que je me contente d'appeler des noms prédestinants. Quel régal, qu'on en juge...

Photo Régis Gayraud, plaque de kinésithérapeuthe, Clermont-Ferrand, 2001.jpg
Photo R.Gayraud, Clermont-Ferrand, 2001
Photo Régis Gayraud, Clermont-Ferrand, 2001.jpg
Photo Régis Gayraud, Clermont-Ferrand, 2001

   Notre correspondant naguère nous avait aussi envoyé un entrefilet sur une affaire de "chiens écrasés" (paru dans La Montagne du 17 janvier 2002), comme on dit en argot journalistique, ou plutôt en l'occurrence de chiens volés... Ce n'était pas les noms des jeunes prévenus dans l'affaire qui faisaient réfléchir mais bien le patronyme de leur avocat, le bien nommé Maître Jean-François CANIS... Ce qui, pour nos lecteurs non latinistes, veut dire "chien". Normal, dés lors, qu'il ait tenu à défendre ces amoureux trop zélés des animaux?

    Régis, enfin (tout au moins dans le cadre de cette note...) lit le Monde avec attention et y déniche certaines perles à la rubrique nécrologique... Comme au sujet de cette Nicole Mamelle, "chercheuse engagée au service de la santé périnatale", hélas décédée en novembre 2005:

Article Jean-Yves Nau, Le Monde, 1er décembre 2005.jpg
Article de Jean-Yves Nau du Monde du 1er décembre 2005

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Une éolienne bizarre, interprétation paranoïa-critique n°2

Eolienne ancienne, ou bien...Abords de Laval (2).jpg

Photo Bruno Montpied, près de Laval (Mayenne), août 2020.

 

    Aux abords de Laval, alors que Régis Gayraud et moi-même nous nous faisions la réflexion que les parages de la ville de Rousseau et de Jarry, en venant de l'est, n'étaient aujourd'hui pas bien beaux (avec les ronds-points, les échangeurs en veux-tu, en voilà...), nous avisâmes tout à coup un édifice en ruine qui ressemblait à une vieille éolienne¹. N'était-ce que cela? Deux hypothèses surgirent alors en nous...


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Interprétation paranoïa-critique (l'instrument de supplice ou le dispositif optique), par Régis Gayraud et Bruno Montpied, août 2020.

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¹ A priori, il aurait pu s'agir d'une éolienne de Bolée (pompant l'eau grâce à l'énergie du vent), du nom de son inventeur, Ernest-Sylvain Bollée (1814-1891), comme me l'a suggéré mon corressondant, Eric Bougréau, de Tours. A l'intérieur, elle comportait un tableau électrique. Cette éolienne, cependant, ne paraît pas figurer dans la liste des éoliennes répertoriées sur Wikipédia, où la seule encore en place est localisée à Villiers-Charlemagne. La nôtre est située à Bouge (joli nom...) dans la commune de Louvigné, à quelque dizaines de mètres de la D57. D'après notre camarade émérite historien des techniques en tous genres, Régis Gayraud, il s'agirait plus exactement d'une éolienne de Girard (au nom prédestinant, puisqu'une éolienne, ça gire pas mal).        Mais, comme on l'aura compris, ce fut, devant cet édifice, inconnu de nous sur le moment, un beau prétexte à interprétation paranoïa-critique, improvisée de la même manière que celle que nous avions réalisée au cours d'un périple précédent, dans l'Allier, à St-Pardoux, voir note plus ancienne, le 12 mars dernier.

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Trouvetout...

Gustave Trouvé, inventeur, trouvé par RG à Paris.jpg

Photo Régis Gayraud, Paris, rue Vivienne, 2018.

 

     Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas transmis de nom prédestinant. Ce Gustave-là, un Trouvé – trouvé deux fois en quelque sorte  ces jours-ci – par le camarade Régis Gayraud, avait le nom de l'emploi. Une sorte de Géo Trouvetou, en somme.

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Le personnage des studios Disney, Géo Trouvetou.

    Mais, étourdi que je suis, et trop heureux de la trouvaille de ce possible nouveau nom prédestinant, je ne me suis pas avisé que c'était sans doute trop beau pour être vrai... Régis Gayraud me signale que Gustave Trouvé, ça peut aussi se lire "G.Trouvé"... Et que cela pourrait ressembler à un canular (en dépit des nombreuses notices biographiques que l'on trouve par-ci par-là sur internet, Wikipédia, data-BNF, la Nouvelle République, etc., qui paraissent, s'il s'agit d'une supercherie, relever d'un travail particulièrement acharné...). J'avais été, dans un premier temps, alerté par la typographie et la couleur de la plaque qui me paraissent très, très proches de celles des anciennes fausses plaques commémoratives qui fleurirent un temps à Paris (j'en ai déjà parlé ici). Alors? Supercherie ou véritable nom prédestinant?

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Appel du 18 juin: ”Alcheringa” n°4 est paru et ses animateurs viennent en causer à la Halle Saint-Pierre

      Alcheringa, j'en ai déjà parlé lors de la parution de son n°3. Il continue de se manifester, puisque son n°4 sort à présent, toujours édité (et maquetté) par Venus d'Ailleurs du côté de Nîmes. Il sera présenté dimanche prochain à l'auditorium de la Halle, à 15h, en présence de Joël Gayraud, Guy Girard, Régis Gayraud et mézigue. Je dois y présenter en effet les articles que j'ai donnés à la revue, l'un sur l'art en commun (il y aura quelques images projetées) et l'autre, plus réduit, consacré à une remarque concernant le catalogue de la récente exposition "Chercher l'or du temps", consacrée au surréalisme, l'art magique et l'art brut, au LaM de Villeneuve-d'Ascq. Ce catalogue contient en effet une prodigieuse découverte due à l'une des conservatrices de ce musée, Jeanne Bathilde-Lacourt, découverte qui regarde les prémisses de la collection d'art brut de Jean Dubuffet. Il me paraissait important de la souligner un peu plus, notamment auprès de lecteurs intéressés par le surréalisme.

 

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         Voici le sommaire de la revue:

Numéro 4 - Été 2023
(128 pages ; 22 €)
 

Dans ce numéro:

Guy Girard, Devant le feu

Joël Gayraud, Métamorphoses de l’alkahest

Sylwia Chrostowska, Tout et son contraire

Jacques Brunius, Le jardin n’a pas de porte

Bruno Montpied, L’art en commun, si peu commun…

Laurens Vancrevel, Will Alexander et l’usage surréaliste du langage

Natan Schäfer, Vers le Phalanstère du Saï

Régis Gayraud, Souvenons-nous de Serge Romoff.

Autour d’une lettre inédite d’André Breton

 

      ainsi que d’autres articles, poèmes, récits de rêves, notes critiques et images par :

René Alleau, Aurélie Aura, Jean-Marc Baholet, Anny Bonnin, Massimo Borghese, Anithe de Carvalho, Eugenio Castro, Claude-Lucien Cauët, Juliette Cerisier, Sylwia Chrostowska, Darnish, W. A. Davison, Gabriel Derkevorkian, Kathy Fox, Antonella Gandini, Joël Gayraud, Régis Gayraud, Yoan Armand Gil, Guy Girard, Beatriz Hausner, Jindřich Heisler, Alexis Jallez, S. L. Higgins, Marianne van Hirtum, Richard Humphry, Andrew Lass, Michael Löwy, Albert Marenčin, Alice Massénat, Bruno Montpied, Peculiar Mormyrid, Leeza Pye, Pavel Rezniček, Alain Roussel, Bertrand Schmitt, Carlos Schwabe, Petra Simkova, Dan Stanciu, Wedgwood Steventon, Ludovic Tac, Virginia Tentindo, Marina Vicehelm, Sasha Vlad, Susana Wald, Gabriela Žiaková, Michel Zimbacca.

 

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Bruno Montpied et Petra Simkova, "Des êtres se rencontrent et une douce musique s'élève dans leurs cœurs", hommage à Jens-August Schade,  3 x 4 m, peinture industrielle sur toile PVC, 1999.

 

     Des exemplaires de la revue seront bien sûr ensuite disponibles à la vente dans la librairie de la Halle Saint-Pierre.

     Signalons aussi par la même occasion la parution d'un autre n°4, de la revue L'Or aux 13 îles (qui devient également un foyer éditorial), qui lui de même qu'Alcheringa est disponible à la vente à la librairie de la HSP (accompagnant, c'est à noter, les trois premiers numéros de la revue, qui contiennent trois articles copieux de moi-même: dans le n°1 (2010), un grand dossier sur les bois sculptés de l'abbé Fouré, où j'avais réédité le Guide du Musée de l'ermite, dans le n°2, une prose poétique sur ma collection illustrée de plusieurs reproductions, Le royaume parallèle, et dans le n°3, un article sur les bouteilles peintes de Louis et Céline Beynet, des autodidactes inconnus et inventifs qui vivaient en Limagne, près d'Issoire).

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Pascal-Désir Maisonneuve

  

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   Voici le masque de coquillages auquel fait allusion Régis Gayraud dans un commentaire récent, commentaire paru avant que le blog parallèle Animula Vagula ait eu la sagacité d'aller dénicher l'image sur le site du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (Animula donne quelques éléments d'informations supplémentaires très intéressants sur la provenance de ce masque). Simple "masque" mais pourtant stupéfiant, n'est-il pas?

   Pascal-Désir Maisonneuve, qui avait une formation de mosaïste, créait ces masques d'assemblage de coquillages dans le droit fil d'une tradition arcimboldesque, ce qui contredit les présupposés de la notion d'art brut qui stipulent que les créateurs d'art brut sont sans référence à une culture artistique.

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Du caviardage en grand

   Je crois que le camarade Régis Gayraud, qui nous a fait savoir naguère dans un de ses commentaires qu'il se souvenait avec délice des caviardages aperçus dans le métro pendant sa jeunesse, les "mutilés de cu", etc, obtenus par grattage sur les inscriptions collées sur les vitres par la RATP, eh bien ce camarade devrait être aux anges devant le caviardage ci-dessous, exécuté en grand. Les auteurs se sont offerts une affiche entière à qui, en la déchirant, ils ont fait dire quelque joyeuse trivialité qui a fait tout mon bonheur quand je suis passé devant. Les badauds comme d'habitude ne voyaient rien. J'insiste donc ici...

Caviardage sur affiche pub métro, mai 12.jpg

"Cul... Laissez-vous tenter...", Paris 19e ardt, mai 2012, ph. Bruno Montpied

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