Une forêt brute cachée derrière des poèmes? (19/12/2008)
Les éditions Simili Sky de Véronique Loret éditent depuis quelque temps des plaquettes de poésie aux couvertures à chaque fois illustrées d'une photographie (quatre plaquettes parues, dues à Eric Ferrari, Pierre Peuchmaurd, Laurent Albarracin, et Alice Massénat). Les amateurs de poèmes contemporains y trouveront là de quoi satisfaire leur goût d'une poésie exigeante, tandis qu'en ce qui me concerne, j'avais l'oeil plus particulièrement attiré par une photographie insérée sur le recueil d'Alice Massénat, Ci-gît l'armoise.
Cette image a été prise, renseignements pris auprès de Véronique Loret, par Antoine Peuchmaurd, animateur et auteur de deux blogs, la Vie Palpitante d'Antoine P., ainsi que Le Bathyscaphe (voir ci-contre ma liste de "doux liens"), ce dernier renvoyant à une revue d'aspect fort soigné et de contenu idem. La photo de "l'armoise gisante" intriguera tous ceux que l'intervention dite "brute" sur des matériaux naturels titillant l'imagination interpelle. On a à l'évidence affaire ici à une sorte de land art brut ou je ne m'y connais pas. Antoine Peuchmaurd (qui vit et palpite à Montréal où il est aussi libraire) avait transmis deux photos aux animateurs de Simili Sky (merci à Véronique et Joël de me les avoir retransmises) qu'il a prises sur une côte de la Gaspésie (la région du Rocher Percé cher à André Breton, voir Arcane 17).
Pour toute commande, écrire à Simili Sky, c/o Véronique Loret, 9, rue Garibaldi, 93400 St-Ouen. E-mail: v.loret@orange.fr
10:18 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alice massénat, simili sky, antoine peuchmaurd, environnements spontanés canadiens | Imprimer
Commentaires
Cher sciapode, vous êtes bien inspiré d'avoir consacré une notice au petit recueil d'Alice Massénat. Désormais que 2008 est close et qu'il convient de se retourner sur la production poétique de l'année écoulée, il est évident que "Ci-gît l'armoise" est le livre de poésie le plus important de cette année, et de loin. Bravo encore pour votre sagacité.
Régis Gayraud
Écrit par : Régis Gayraud | 29/01/2009