Les galéjades d'un voyageur vouzinois, plus un boucher quelque peu loup-garou... (22/01/2009)
Relevé récemment sur le blog du Petit Champignacien Illustré ce lien vers un collectionneur d'aptonymes qui publie au sein d'articles (par exemple Les galéjades d'un voyageur vouzinois) dans L'Union (Champagne-Picardie-Ardennes) ses moissons de noms prédestinants découverts entre autres dans les Ardennes.
Et puis pour continuer sur ce thème, je me dois d'insérer avec l'accord de mon correspondant (Joël Gayraud) cette indication érudite sur le patronyme prédestinant d'un boucher qui officie dans le 9-3:
" Cher Bruno,
Voici un nom prédestiné comme tu les aimes : Luc Fauveaux, boucher.
C’est le patronyme d’un excellent boucher de Parmain (Val d’Oise) qui officie tous les dimanches au marché couvert de Saint-Ouen. Loin d’être faux, son veau est des plus authentiques, mais surtout, dans Fauveaux, il y a fauve, et le prénom Luc n’est autre que le nom du loup (lukos) en ancien grec. Ce qui explique sans doute que son étal soit toujours bien pourvu en gigots, épaules et côtes d’agneau…
Amitiés,
Joël"
Oui, mon honorable correspondant écrit "nom prédestiné". Je lui pardonne cependant, tout en soulignant l'aspect inadéquat du terme, car pour moi, c'est le nom qui prédestine celui qui le porte vers des tâches, des métiers, des actions, des comportements qui sont en rapport avec, ou tout au rebours, qui l'en éloigne par esprit de résistance, de révolte, de réaction face à cette prédestination (comme dans l'exemple de ce Boucherie qui tient une imprimerie à Bordeaux que j'ai déjà insérée plus avant sur ce blog...).
00:07 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : petit ardennais, aptonymes, noms prédestinants | Imprimer
Commentaires
Puisqu'on en est à la boucherie, pour faire le lien, par ailleurs, avec vos graffitis de poilus du Soissonnais et rebondir sur mon frère (!), je voudrais signaler le nom de la boucherie abritée depuis des lustres (je la connais depuis plus de vingt ans et ses bannes, au rythme de mes passages familiaux dans cette bonne ville, me soufflent qu'elle s'y trouve depuis bien plus longtemps) chaque samedi à l'ombre du marché couvert de Soissons, nom qui est un petit bijou d'humour noir : "Boucherie du Chemin des Dames".
Du reste, on y vend le meilleur boudin que j'aie jamais mangé : avec de gros morceaux de viande intégrés au sang coagulé; il ne manque plus que des morceaux de capote militaire.
Régis Gayraud
Écrit par : Régis Gayraud | 29/01/2009
Toujours au chapitre des noms prédestinants, celui-ci, relevé dans "La Montagne" du 1er avril (j'ai pris le temps de vérifier qu'il ne s'agissait pas d'un poisson canulardesque) : "A l'invitation d'Europe Ecologie, Marc Dufumier, professeur de la chaire d'agriculture comparée et de développement agricole à l'Institut national agronomique [...] animera un débat sur la reconversion écologique de l'agriculture."
Écrit par : Régis Gayraud | 17/04/2009
Poisson canulardesque ou canularesque ? Un canut lard, sans doute...
Écrit par : l'aigre de mots | 19/04/2009