Masques et métamorphoses au musée des Amoureuxd'Angélique (12/07/2010)
Voilà l'été comme disaient les Négresses Vertes. Et le temps des expos estivales qui vont avec. A Carla-Bayle, en Ariège, dans ce village perché, le joli et inventif musée de Martine et Pierre-Louis Boudra vit cette saison sous le signe du masque. Tout le monde là-bas a posé, le samedi 26 juin sur la place du village, sous ces visages étranges, la plupart du temps en bois, et rappelant singulièrement les masques de carnaval des régions suisses du Lötschental ou de l'Appenzell (que l'on se rappelle des "Sylvester Klaüse", ces hommes sauvages aux faces de troncs et aux bras noueux couverts de feuilles qui errent entre les maisons du côté d'Urnäsch en dessous du massif du Santis au tournant de l'année, vers la fin décembre). C'est donc carnaval tout l'été à Carla-Bayle.
Un livre paraît à l'occasion de leur exposition, aux éditions de la Boîte à Gants, son titre? "Peaux masques" (wow, le calembour). Les auteurs en sont Vincent Pachès, Pierre-Louis Boudra et Béatrice Jan. Les espaces d'expo temporaires, déjà réduits d'ordinaire, sont complètement réquisitionnés par cette pluie de masques au reste fort réussis. Qu'on en juge.
08:43 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musée des amoureux d'angélique, art singulier, peaux masques, pierre-louis boudra, masques, sylvester klaüse | Imprimer
Commentaires
Beaux masques, en effet, très beaux mêmes. Et pour ce qui est du calembour, rappelons-nous la divine définition qu'en donne Victor Hugo dans les Misérables : «Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole»; définition qui ne vise pas à le discréditer, comme on pourrait le supposer un peu vite, mais à lui donner la place non déshonorante qu'il mérite.
Écrit par : L'aigre de mots | 12/07/2010