La folle complainte, une chanson que je verrai bien à mon enterrement (20/06/2017)
Daniel Darc, l'interprète (et sorte de dandy rock plus ou moins fracassé...) de la chanson La folle complainte de Charles Trénet, que j'écoutais par hasard ce matin, a si parfaitement raison d'affirmer (dans un murmure, au début de l'enregistrement, qui va en s'évanouissant) que c'est la "chanson la plus belle de tous les temps...." Ou, du moins, l'une des plus belles... Elle me colle à la peau en tout cas, je m'y retrouve moi aussi, et je la trouve digne de ces morceaux que l'on diffuse lors du clap de fin dans les cimetières ou les incinérateurs...
00:08 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : charles trénet, folle complainte, daniel darc, chanson française, dernière chanson | Imprimer
Commentaires
Wooooow J'aime. Ai-je bien compris C'est une chanson de Trenet???????
Écrit par : voilesdoiseaux | 20/06/2017
J'ai vérifié. C'est la première fois que je l'entends.
Écrit par : voilesdoiseaux | 20/06/2017
Belle chanson d’enterrement, en effet (et j’espère, jamais de crémation). On commence guilleret et on finit lugubre.
Et au milieu, cette très belle trouvaille : « les becs d’acétylène aux enfants assistés ».
Écrit par : Régis Gayraud | 20/06/2017
Il manque les deux strophes suivantes, que Charles Trénet chantait sur scène mais qui n’étaient pas enregistrées dans les versions sur disque où la complainte devait tenir en trois minutes. Je vous en laisse juge. :
"Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
Berceau berçant des violes,
Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le cœur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur."
(Tout ce qui rappelle Narbonne et sa région ne me laisse pas indifférent, Monsieur le Sciapode. C’est pourquoi je me permets ce commentaire qui nous éloigne du coeur de vos préoccupations, une fois de plus. Veuillez m’en excuser.)
Écrit par : Bousquetou | 20/06/2017
Non, Bousquétou, en l'occurrence, c'est très bien que vous nous informiez avec ces strophes qu'en ce qui me concerne je ne connaissais pas, et qui ajoutent à cet enregistrement. Et puis, Trenet, je suis un fan absolu.
Écrit par : Le sciapode | 20/06/2017
Vous êtes gentil, Montpied, mais je rajoute quand même qu’à mon sens, la version raccourcie est plus dense, plus intense, et puis, ce qu’a remarqué M. Gayraud (un nom de chez nous, d’ailleurs), le bel alexandrin sur l’acétylène qui marque le basculement vers la mélancolie, dans cette version courte, est juste au milieu, moi, je préfère.
Écrit par : Bousquetou | 25/06/2017
A écouter parallèlement (ou perpendiculairement) à "La Parenthèse enchantée"...
Écrit par : annie | 20/06/2017
En diffusion simultanée ici : http://lacelluledecoute.blogspot.fr/2017/06/ma-vie-sans-moi-charles-trenet.html
Merci Bruno (et Bousquetou)!
Écrit par : Emmanuel Boussuge | 21/06/2017
Chanson sublime, en effet, avec cette inventivité primesautière qui caractérise le surréalisme discret de Charles Trenet.
Écrit par : L'aigre de mots | 23/06/2017