A propos du dénommé Lariflette, un site à préciser... (06/05/2020)
L'ami Darnish, avec son commentaire sur le cahier de Blanche Nicard (voir note précédente), m'a fait ressouvenir de deux photos genre Instamatic que je possède depuis des années, montrant un jardin dans une région assez peu riante a priori, avec un portail bricolé et décoré sans grande audace (un début balbutiant de décor brut en somme), et une girouette dans un coin surmontée d'une figure de ce Lariflette dont parle Darnish, personnage qui est étranger à ma culture (comme Pif le chien, et autres, venus d'"illustrés" que je ne lisais pas dans mon enfance).
Site inconnu lié à "Lariflette", photographe inconnu, date inconnue (années 1980 probablement)... Archives Bruno Montpied.
La girouette avec le dénommé Lariflette, localisation inconnue, bis repetita... Archives B.M.
Qui a bien pu m'envoyer ces photos? Par extraordinaire, je ne l'avais pas noté. J'ai interrogé deux connaissances, croyant me souvenir que cela avait pu provenir d'eux. Et puis non. Aujourd'hui, je me demande si ça ne venait pas de Jean-François Maurice, à l'époque où nous nous parlions encore... De toute manière, vu l'endroit où il est désormais, ce n'est pas lui qui pourrait me donner la réponse quant à cette ébauche de site (très embryonnaire), et ce qu'il a pu devenir. Si un lecteur a une idée...
00:35 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : lariflette, darnish, girouettes, environnements populaires spontanés, anonymes de l'art, jean-françois maurice | Imprimer
Commentaires
Les deux cœurs chapeautés d'une couronne fleurent bon la Vendée...
Écrit par : L'aigre de mots | 06/05/2020
Merci L'Aigre pour votre hypothèse qui se révèle juste, et qui aura peut-être incité M. Rome à préciser plus exactement les choses.
Écrit par : Le sciapode | 08/05/2020
Lariflette, ça passait dans Ouest France quand j'étais gosse...Il y a eu aussi Hägar du Nord que j'adorais.
Elle est marrante cette girouette, un peu tordue, un peu perdue...
Effectivement cela pourrait se situer en Vendée, cher Aigre. Le cœur roico bien sûr mais aussi ce toit en briques rouges qu'on ne retrouve certes pas uniquement en Vendée mais qu'on y trouve beaucoup.
Écrit par : Darnish | 06/05/2020
Darnish, le toit n'est pas en briques, mais en tuiles. Ce qui en fait un toit assez répandu en effet... Tellement que ce ne peut être à soi seul un marqueur géographique, il me semble.
Sinon, vous parlez de cœur "roico"... Vous pourriez expliciter pour le lecteur ignare? Vous voulez faire allusion au dessin de couronne spécial qu'il y avait sur une collection de poche de BD? Si c'est ça, cela mérite d'être précisé!
Écrit par : Le sciapode | 08/05/2020
Roico, je voulais dire royaliste...et effectivement les tuiles ne sont pas des briques...
Écrit par : Darnish | 08/05/2020
Bonjour Bruno
Le petit portillon en photo était celui d'une maison située à Oulmes, en sud Vendée, le long de la nationale. Le propriétaire est mort l'an dernier, je l'avais rencontré à deux reprises, et lui avait proposé de l'aider à restaurer ses girouettes !! Il y avait également des petits moulins en ciment sur les poteaux de sa barrière et un carillon mécanique de toute beauté !!! Il travaillait chez SKF, à Fontenay le Comte, où il récupérait de nombreux roulements à billes pour ses girouettes...
Écrit par : Rome | 07/05/2020
Et bien, voici une enquête rondement menée! Tous les chemins mènent en Vendée, avec un détour par Rome, comme de juste.
Écrit par : Isabelle Molitor | 07/05/2020
Oui, chère Isabelle, sauf qu'on ne sait toujours pas qui a fourni les photos au Sciapode.
Écrit par : Atarte | 07/05/2020
En complément de mon court récit...
J'emprunte régulièrement cette route pour me rendre depuis Niort au bric-à-brac Emmaüs de St Michel le Cloucq (...). Les volets de la maison de M. Caquineau (je crois que c'est son nom) ont longtemps été clos. Je me suis hasardé un jour à glisser un mot dans la boîte, ayant appris par des voisins que sa femme était en maison de retraite. Cette courte lettre lui disait brièvement mon attachement pour les girouettes de son mari, et lui proposait une sorte d'"adoption"...
Je n'ai jamais eu de réponse.
Mais cet automne, en passant devant la maison, j'ai remarqué un tas de ferraille, des morceaux de bois, des vieilles caisses... Vraisemblablement, la maison était en train de se vider, sans discernement...
Je me suis arrêté.
Les girouettes étaient toujours là.
Les petits moulins aussi.
Le gendre de M. Caquineau faisait place nette car la maison allait être mise en vente.
Je lui ai raconté mon histoire, il a compris mon attachement à ces "ouvrages", il m'a aidé à démonter les girouettes, à récupérer les moulins et à glaner ce que je souhaitais préserver.
C'est ainsi que j'ai réussi à sauver quelques objets étonnants comme un bombardier en bois, le fameux carillon mécanique (que j'installerai prochainement à l'entrée de mon potager..!), et les éléments décoratifs visibles sur la photo : le cœur vendéen et le frontispice du portillon !!
Je possède aussi une petite vidéo de M. Caquineau, captée il y a quelques années lors d'une de mes escales...
Je pourrai la mettre à disposition si elle vous intéresse !
Écrit par : Rome | 07/05/2020
Merci, Pascal Rome, de me ramener vers la Vendée, décidément terre d'inspirés.
L'information décisive du nom de l'auteur - de ce qui reste tout de même à mes yeux un environnement mineur - m'a conduit à penser que les photos que je possède proviennent bien de Jean-François Maurice, l'animateur défunt de la revue "Gazogène", elle-même défunte. Il a parlé de ce monsieur Caquineau dans le numéro 3 de sa revue. Il y a même un portrait photo du bonhomme. Il dit dans ce même articulet qu'il en a également parlé dans la revue "Création franche" n°3. Tous numéros que j'ai aussi dans ma bibliothèque... Et que je vais donc aller re-consulter. Merci donc, encore, car il m'aura fallu passer par cet appel au peuple pour me rediriger vers ma bibliothèque!
Sinon, oui, votre vidéo m'intéresse.
Je vous contacte en privé.
Écrit par : Le sciapode | 08/05/2020