Armand Goupil et les paravents (01/04/2010)
Armand Goupil, sans titre, 18-VI-57
Ombres chinoises, vous inspirâtes peut-être Armand Goupil pour ce fragile dessin sur papier fin un peu abîmé que je conserve et prise particulièrement pour son goût du voyeurisme naïf, direct et plein d'un désir qui paraît indéfiniment fait pour être retenu désir, tournoyant devant le paravent où l'adorable silhouette joue sa pièce charnelle, inconsciente de ses charmes.
01:11 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : armand goupil, art naïf, art singulier, voyeurisme naïf, paravents | Imprimer
Commentaires
Vos lignes allient la grâce au dessin...
Écrit par : sandgirl | 03/04/2010
La grâce ? Homophoniquement bien trouvé pour parler d'une ombre qui, si elle n'est pas celle d'une Vénus n'en est pas moins callipyge.
Écrit par : RR | 03/04/2010
Doublement surprise en son intimité l'est-elle, cette dame à la queue de cheval, tournant le visage vers l'arrière alors qu'elle est vue comme au travers d'une glace sans tain.
Cela me fait penser que le principe existait aussi avec de la tapisserie, on pouvait regarder au travers dans des endroits de mur ou il n'y avait pas de mur, seulement du tissu tendu. J'ai vu cela il y a longtemps, dans un très vieil hôtel particulier plus ou moins à l'abandon, à Aix-en-Provence.
Écrit par : Valérie | 04/04/2010
Ce goupil a tout du vieux renard. Ce qui le rend bien sympathique...
Écrit par : L'aigre de mots | 06/04/2010
Qui aviez-vous regardé derrière ces tapisseries d'Aix, Valérie?
Oui, qu'aviez-vous perçu derrière ces tapis de sexes en série?
Écrit par : Le sciapode | 07/04/2010
Pfiou!... Comme vous y allez !
J'ai regardé le vieux temps grivois du jeune ancêtre étourdi par les généreux frou-frou volages des oiselles printanières.
Écrit par : Valérie | 07/04/2010