Armand Goupil: Portrait et autoportraits inédits (10/09/2010)

     Armand Goupil, deuxième du nom, continue de m'adresser des informations intéressantes relatives à son père. Et tout d'abord ces deux portraits photographiques, dont j'aime surtout le premier, pétillant et empreint d'une malicieuse tendresse.

portrait d'Armand Goupil, Lamnay, 1949, archives famille Goupil.JPG

Portrait d'Armand Goupil, Lamnay, 1949, archives famille Goupil

Armand Goupil, Pépé,1950, archives famille Goupil.JPG

Portrait un peu plus tranquille, 1950, Archives famille Goupil

      Dans ma note précédente, je répétais ce qu'il m'avait confié. Les peintures qu'a gardées la famille seraient selon lui plus académiques, plus banales. Quelle n'a pas été ma surprise en recevant alors trois nouvelles images de peintures que je trouve personnellement remarquables, plutôt abouties, très proches de l'art naïf pour le coup (exemple l'instituteur dans sa classe ; c'est un autoportrait).

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Armand Goupil, (dans sa classe), archives famille Goupil 

 

    Cet instituteur dans sa classe, l'allure quelque peu bohème, avec des élèves à la queue leu leu croqués dans ce qu'ils peuvent avoir de petits êtres pas encore finis, n'est-ce pas un tableau que l'on qualifierait de très bon Naïf, pas très éloigné de Bauchant par exemple? Cet autoportrait ci-dessous avec le violoncelle laisse voir accrochés au mur derrière le peintre-musicien quelques nus qui trahissent bien ses marottes préférées...

armand Goupil, Autoportrait au violoncelle, 1955.jpg

Armand Goupil, la clope au bec, peut-être une Gitane (voir aussi le premier portrait photo ci-dessus) qui corroborera certaines hypothèses tabacologiques de l'ami Philippe Lalane, l'homme qui me mit sur la route d'Armand Goupil

 

Armand Goupil 008.JPG

Une autre oeuvre d'Armand Goupil, celle-ci glanée par le brocanteur Philippe Lalane ; sans titre, sans date, très stylisée, relevant d'une veine où le peintre s'exerçait à chercher des figurations aux limites du signe

     Et que dire de cette dernière peinture tout bonnement étonnante, je trouve, qui paraît réunir en une seule image les illustrations des voyages de Gulliver au pays de Lilliput avec les tentations de Saint-Antoine? Il aurait dû l'intituler les tentations de Saint-Armand...

Armand Goupil, sans titre,1954.jpg

Armand Goupil, sans titre, 1954 (à noter la femme verte, teinture que l'on retrouve sur d'autres femmes dans d'autres compositions), archives famille Goupil

01:19 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : armand goupil, art figuratif insolite, art naïf, art des dépôts-ventes, autoportraits |  Imprimer