Noms prédestinants, quelques images (03/10/2010)
Ce Serge Laroche n'est peut-être qu'un nom d'emprunt légitimé par sa profession, du moins pourrait-on se poser la question. Qui dit que les artisans ne prennent pas des noms parlants, enracinant leurs qualifications dans la prédestination d'un patronyme reconstruit après-coup? A noter que l'enseigne se trouve dans la même rue (Camille Sauvageau, à Bordeaux) que la boutique de "J.Boucherie, imprimeur" dont j'ai déjà publié la photo ici.
Daniel Pillard, libraire, Lyon... ph. Bruno Montpied, nov. 2008
Mais il y a encore plus drôle, si je puis dire, lorsque l'on découvre, en se promenant le long du cimetière du Père-Lachaise à Paris, la devanture gigantesque des frères...
Marbriers funéraires, Paris XIe, ph. BM, mars 2010
18:02 | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer
Commentaires
Il a de la chance, il aurait pu se prénommer Pierre, ce Laroche !
Écrit par : RR | 04/10/2010
Mon frangin vient de me signaler le cas d'Elisabeth Borne, ministre des transports...Elle en a fait des bornes, Elisabeth.
Écrit par : Darnish | 21/02/2018
Mais oui, c'est comme Travers (de porc), le ministre de l'agriculture. Mais cela ne vaut pas le premier ministère Mauroy, en 1981, où les attributions des jeunes ministres socialos sans expérience avaient sans doute été faites en fonction de leurs noms : Deferre (qui n'était pas jeune) pour l'Intérieur afin de rassurer sur ses capacités à instaurer une discipline de fer, Cresson à l'agriculture, Le Pensec pour tremper sa croûte au ministère de la Mer, Delors aux Phynances... Ah on savait s'amuser sous celui qui nous racontait sans rire que son nom de Mitterrand provenait de ce qu'il était originaire du milieu de la Terre de France!
Écrit par : Isabelle Molitor | 22/02/2018
Et - je la fais avant que Zébulon ne se précipite... - avant que ce président cancéreux ne nous la joue sur la fin "mythe errant"... (Je ne vous quitterai pas! L'angoisse...).
Écrit par : Le sciapode | 22/02/2018
Mitterrand m'a toujours fait l'effet d'un Nosferatu ou d'un Dracula suffisamment cauteleux pour faire ses coups en douce.
Écrit par : Atarte | 23/02/2018