A Clermont-Ferrand pour écouter le gazouillis des éléphants (04/09/2011)
Nouvelle occasion pour les amateurs de tous poils de venir discuter avec les auteurs du film Bricoleurs de paradis: ce sera à Clermont-Ferrand, samedi 10 septembre à 20h30, au cinéma le Rio, situé 178 rue Sous les Vignes, dans la bonne ville rouge et noire au dessous du volcan, où le film sera projeté, et le livre Eloge des jardins anarchiques mis en vente pour ceux qui souhaiteraient garder de la documentation sur la question des environnements naïfs (je rappelle que le film Bricoleurs de paradis (le gazouillis des éléphants) est édité en DVD dans le livre). En première partie, nous souhaitons aussi passer le film de Jacques Brunius, Violons d'Ingres (de 1939). En cas d'indisponibilité de ce dernier, nous passerions Le Faiseur de marmots de Jacques Malnou et Catherine Varoqui, consacré à François Michaud, sculpteur naïvo-brut de la Creuse entre 1850 et 1880. Les projections devraient durer environ une heure trente.
Pierre Maïllis-Laval, l'opérateur du film et Remy Ricordeau pendant le tournage de Bricoleurs de paradis, chez Yvette et Pierre Darcel en Bretagne, ph. Bruno Montpied, juillet 2010
15:41 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : bricoleurs de paradis, remy ricordeau, cinéma le rio, environnements spontanés, françois michaud, pierre darcel, jacques brunius, violons d'ingres | Imprimer
Commentaires
Bonjour,
je renouvelle sur ce post plus récent ma manifestation d'intérêt pour votre film, qui à première vue colle bien avec notre manifestation.
Écrit par : Marie Paccou | 06/09/2011
Bonjour,
je renouvelle sur ce post plus récent ma manifestation d'intérêt pour votre film, qui à première vue colle bien avec notre manifestation.
A part ça, je suis réalisatrice d'un court-métrage, "Hubert l'homme aux bonbons".
http://www.unifrance.org/film/31248/hubert-l-homme-aux-bonbons
Au plaisir de vous rencontrer samedi.
Écrit par : Marie Paccou | 06/09/2011
Bonjour à vous aussi,
Nous serons bien sûr tout à fait contents de vous rencontrer samedi. Notre film n'est pas en lui-même bricolé, c'est très professionnel en réalité. Ce sont les personnages et surtout leurs créations qui se rapportent à la notion de bricolage.
Cela dit, le véritable titre de notre film aurait dû être "Le Gazouillis des éléphants", titre que la chaîne de télévision partenaire du film n'a pas eu le courage ni l'audace d'admettre. Nous n'avons pu le garder qu'en sous-titre dans l'édition du DVD.
Je suis à titre personnel toujours intéressé par un thème de festival comme le vôtre, j'en aime beaucoup l'idée, comme j'aime le cinéma expérimental sous toutes ses formes, et encore davantage le cinéma d'animation envers lequel, pour des raisons professionnelles (je travaille dans le loisir avec des enfants) et par goût, j'adopte une position cinéphilique.
"Les glaneurs et la glaneuse" est un film que le réalisateur et moi-même aimons tout particulièrement. Dans notre film réapparaît, aussi par souci de faire un trait d'union avec le film de Varda, le site de Bohdan Litnianski.
Samedi, nous passerons aussi le film de 1939 de Jacques Brunius, "Violons d'Ingres", qui traite des hobbys en tous genres de diverses personnalités, célèbres ou anonymes, hobbys et passe-temps de nature créative aussi. Il y a dedans des images fort anciennes, les premières dans le cinéma documentaire, du Palais Idéal du Facteur Cheval, des Rochers sculptés de l'abbé Fouré, de l'atelier du Douanier Rousseau, etc.
Écrit par : Le sciapode | 06/09/2011
Vous savez, pour nous l'idée de "film bricolé" n'exclut pas automatiquement les films pro. On s'articule surtout autour d'ateliers de pratique audiovisuelle pour tous, et notre idée dans la sélection de films qu'on montre, c'est qu'ils paraissent accessibles, qu'ils donnent des idées et des envies de cinéma au tout venant. Des idées aussi à piocher pour les ateliers. Voilà pour les séances de courts, qui mélangent allègrement films amateurs, films d'atelier ou films pro... ce joyeux bordel est presque notre singularité.
Et les pro ne viennent pas encore au festival (un jour peut-être quand on aura le succès qu'on mérite) mais s'ils venaient ils trouveraient à piocher aussi chez les films d'atelier.
C'est vrai qu'il y a beaucoup de cinéma d'animation, parce que c'est vraiment le cinéma qu'on peut faire seul dans sa chambre... et qu'on aime bien ça!
Mais en théorie, on est ouvert à tous les cinémas.
Quand à la projo plein air qui ouvre le festival, comme on y programme un long-métrage, forcément, en long-métrage, il y a moins de "films bricolés" (c'est bien dommage d'ailleurs, les décideurs sont trop frileux)... La première année, on a montré "Soyez sympas rembobinez" qui est un film hollywoodien! en 2010, "Les 4 saisons d'Espigoule", et cette année "Les Glaneurs et la glaneuse"...
;-)
Écrit par : Marie | 07/09/2011
Après cette belle soirée montferrandaise. Savourer le film de Rémy Ricordeau sur la vaste nappe d'un grand écran, dans l'ambiance d'une salle de cinéma qui respire et réagit, est encore meilleur que le grignoter chez soi, en DVD sur le rectangle exigu de son ordinateur. Mille détails surgissent, le son - ô la musette rêveuse de Jean-Christophe Onno! - est exhaussé par le système sonore de la salle. La couleur, la lumière inondent. L'intelligence du film se développe pleinement comme l'esprit du vin dans son hanap. Idem du film frénétique passé en antipasto. "Violons d'Ingres" de Brunius est un chef d'oeuvre de montage, de tempo, de justesse. Je voudrais ajouter qu'hier soir, j'ai goûté chez moi, hélas une fois encore dans l'assiette en carton de mon ordinateur, aux deux autres documentaires de Rémy Ricordeau - "Putain d'usine", consacré aux méfaits du travail, et "Les Anges de la piste", sur les heurs et malheurs d'un cirque itinérant dans la province chinoise. Ce sont eux aussi des films très réussis, lucides, profondément non-gnangans.
Écrit par : Régis Gayraud | 14/09/2011
http://matinouliste.blogspot.com/2011/09/sous-le-charme-des-bricoleurs-de.html
Écrit par : jean | 14/09/2011