Un peu blasé? (07/01/2012)
Bruno Montpied, Dieu, 19 cm de diamètre, crayons de couleur sur carton alimentaire
Voici mon premier dessin de l'année. Tracé distraitement, en frottant les doigts sur le papier fort. Ce personnage vautré est apparu, avachi sur sa chaise posée sur un nuage. Accomplissant sa tache de dieu avec une certaine lassitude, dirait-on. Et comme sur le point de se dissiper.
18:56 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : bruno montpied, dieu, nuages, crayons de couleur, carton alimentaire, avachis | 
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Commentaires
Dieu vous est donc apparu sous les traits d'un King Kong avachi et quelque peu bedonnant avec un verre de rouge à la main ! Vous avez encore trop fêté la galette des rois !
Écrit par : RR | 08/01/2012
Vous avez donné une excellente représentation de Dieu, tant il est vrai qu'il souffre d'un avachissement ontologique : depuis toujours, en effet, il n'est qu'une baudruche.
Écrit par : L'aigre de mots | 08/01/2012
Ce portrait de Dieu ramolli qui fait des jeux pour passer le temps sur son portable avec une plume dans l'arrière-train (c'est comme ça que je le vois) et son petit coussin dessous me fait penser à un graffiti à la craie qu'on pouvait voir il y a quelques années sur la pierre noire de l'église Eutrope de Clermont. Il proclamait laconiquement : "Dieu = vieux con". Il est resté assez longtemps; la craie sur la pierre noire, c'est coton à enlever.
Écrit par : Régis Gayraud | 10/01/2012
Pour répondre à RR (qui n'est pas Romuald Reutimann), je préciserai. Pas King-Kong selon moi, en fait, votre commentaire me fait songer qu'il ressemble plutôt à un yéti, un abominable homme des neiges. Dieu=abominabe homme des nuages.
Écrit par : Le sciapode | 10/01/2012
Plutôt qu'à Dieu, ce dessin me fait irrésistiblement penser au père Ubu, vu de profil. Mais entre l'un et l'autre, me direz-vous, il y a comme un air de famille...
Écrit par : L'aigre de mots | 10/01/2012
Ce dessin est très différent des dessins à l'encre présentés sur le site de Bruno Montpied ; mais toujours beaucoup d'humour. Espérons la lassitude passagère et annonciatrice d'une nouvelle énergie pour ce dieu dépassé.
Écrit par : dahyot | 26/01/2012