Après le Gazouillis (2): Le Jardin du Cuirassier de Clément V. (b), photos complémentaires (25/10/2017)
Grâce à l'amabilité et à la complicité de Jean-Michel Chesné, fameux chineur et collectionneur de cartes postales anciennes consacrées aux environnements bruts, naïfs ou singuliers, nous avons donc la possibilité de voir deux autres prises de vue consacrées à la fois au Jardin du Cuirassier mentionné dans ma note précédente et à la maison de son auteur. Deux cartes postales des mêmes années 1950...
Le Jardin du Cuirassier, à B., coll. Jean-Michel Chesné ; avec un oiseau en plus à droite du fait du plan plus large.
Et probablement en se retournant, une vue de l'entrée de la maison de l'auteur du jardin, le vigneron Clément V. ; on découvre deux paons magnifiques de part et d'autre de l'entrée, des jardinières et murets pour plates-bandes recouvertes de mosaïque de bouts de faïence et de coquillages ; le chien posé à droite sur le tricycle est sans doute un des deux modèles qui sont statufiés dans le jardin ; coll. Jean-Michel Chesné.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jean-michel chesné, jardin du cuirassier, paons, mosaïque, sculpture animalière, environnements populaires spontanés, habitants-paysagistes naïfs, cartes postales anciennes, clément v. | Imprimer
Commentaires
Ah! Mais c'est un très beau site! Le paons sont splendides. Bizarre que personne n’en ait parlé.
Écrit par : atarte | 25/10/2017
C'est ce que je me dis tout le temps. Pourquoi si peu de gens se soucient d'en parler?
Parce que ce ne peut être acheté en morceaux? Parce que cela fait partie de propriétés privées ? Et donc qu'une certaine discrétion puisse se révéler de rigueur ? Et pourtant, il y eut souhait de l'auteur de communiquer sur son oeuvre, par le truchement de la carte postale justement...
Écrit par : Le sciapode | 25/10/2017
Quatre ans plus tard, je peux donner une petite suggestion pour expliquer le silence autour de ce lieu. D'abord, le Jardin du Cuirassier que nous avons visité, le pote Régis et moi, ce mois d'août, est dans une propriété privée, situé au fond d'une cour, dans son prolongement, visible à travers le portail de cette propriété, mais quasi imperceptible, et presque sans voisinage. Et, secundo, ses habitants sont âgés, fatigués, et ne veulent pas risquer d'être dérangés à tout bout de champ. Cela dure depuis un certain temps. D'où sans doute le silence dans lequel est retombé ce site...
De ce fait, j'ai accédé à leur demande en révisant mes notes de 2017 ci-dessus, en effaçant le nom du lieu et le nom de l'auteur des statues, aujourd'hui toujours en assez bon état.
J'ai dû également faire disparaître un commentaire du sieur Atarte qui dans un jeu de mots donnait le nom du village...
Écrit par : Le sciapode | 13/08/2021