22/03/2020
Créer en intérieur, une enquête
Nous voici confinés, et pour un bout de temps semble-t-il...
Je me demandais il y a quelques minutes si cette situation ne serait pas favorable (un mal pour un bien...) à métamorphoser les logements en zones recréées, avec des murs sculptés, incisés,, ou peints à la fresque, couverts de mosaïque ou de fragments d'assiette, voire avec divers éléments incrustés... Si vous avez eu vent de ce genre de décors ces jours-ci, si vous-même vous vous attaquez (il faut être propriétaire des lieux bien entendu), ou si vous vous êtes attaqués, aux murs de votre prison domestique autrefois, n'hésitez pas à m'en faire part, on pourra répercuter par vos images sur ce blog ce que vous m'enverrez. L'adresse mail pour ce faire n'est pas celle que vous donne le lien "me contacter", mais bien celle qui se trouve à la fin de mon "éditorial" du blog, cliquez sur la ligne "A propos" pour la trouver en faisant défiler le texte jusqu'au bout.
Les prisonniers gravaient des graffiti dans les murs de leurs cellules, qu'avez-vous envie d'infliger à ces nouvelles murailles du confinement?
Je vous donne ci-dessous un exemple de ce que j'entrevois, en l'occurrence un fragment du décor peint tout à fait ébouriffant qui existait chez Jean-Daniel Allanche à Paris près de la place Saint-Sulpice et tel qu'il a été révélé (et sauvé par dépôt des murs) par son ami Hervé Perdriolle.
Jean-Daniel Allanche, son plafond peint (détail), photo Pierre Schwartz.
Vue des moquettes peintes par Jean-Daniel Allanche, 166 x 194,5 cm et 165,5 x194,5 cm, coll. privée.
19:51 Publié dans Art Brut, Art des jardins secrets, Art immédiat, Art insolite, Art visionnaire, Environnements populaires spontanés, Environnements singuliers, Graffiti | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : décors intérieurs créatifs bruts élaborés ou singuliers, jean-daniel allanche, hervé perdriolle, fresques, mosaïque, graffiti, architecture intérieure | Imprimer
25/10/2017
Après le Gazouillis (2): Le Jardin du Cuirassier de Clément V. (b), photos complémentaires
Grâce à l'amabilité et à la complicité de Jean-Michel Chesné, fameux chineur et collectionneur de cartes postales anciennes consacrées aux environnements bruts, naïfs ou singuliers, nous avons donc la possibilité de voir deux autres prises de vue consacrées à la fois au Jardin du Cuirassier mentionné dans ma note précédente et à la maison de son auteur. Deux cartes postales des mêmes années 1950...
Le Jardin du Cuirassier, à B., coll. Jean-Michel Chesné ; avec un oiseau en plus à droite du fait du plan plus large.
Et probablement en se retournant, une vue de l'entrée de la maison de l'auteur du jardin, le vigneron Clément V. ; on découvre deux paons magnifiques de part et d'autre de l'entrée, des jardinières et murets pour plates-bandes recouvertes de mosaïque de bouts de faïence et de coquillages ; le chien posé à droite sur le tricycle est sans doute un des deux modèles qui sont statufiés dans le jardin ; coll. Jean-Michel Chesné.
15:47 Publié dans Art immédiat, Art naïf, Environnements populaires spontanés | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jean-michel chesné, jardin du cuirassier, paons, mosaïque, sculpture animalière, environnements populaires spontanés, habitants-paysagistes naïfs, cartes postales anciennes, clément v. | Imprimer
15/11/2015
Le sculpteur sauvage de Batz-sur-Mer se démasque à moitié...
J'ai reçu ces derniers jours une communication de la part du mystérieux sculpteur des roches de Batz-sur-Mer, après avoir aperçu l'ancienne note que j'avais mise en ligne au sujet de ses furtives sculptures en 2009, après que Remy Ricordeau me les avait signalées. Sans accepter de dévoiler son identité complète il veut bien qu'on l'appelle simplement Fernand "le Rennais". En effet, il vit dans cette bonne ville.
Deux vues des roches sculptées à Batz-sur-Mer, celle du haut prise par Bruno Montpied en 2010, celle du bas avec un profil de tête à la gueule bien dentée, un hippocampe à droite, prise par Remy Ricordeau en 2008
Il semble qu'il ait opéré ses tailles au burin (c'est lui qui emploie ce mot) dans les roches brutes du bord de mer durant plusieurs mois d'août passés à Batz (au cours d'une trentaine d'années). La date de 1995, que j'avais déchiffrée dans ces rochers, confirmée par lui, signa la fin du travail. Qui est-il? Pourquoi a-t-il agi ainsi? Il ne m'a pas donné jusqu'ici beaucoup d'informations complémentaires. Il m'a écrit: "ma passion c'est le jardinage, la sculpture et la mosaïque." "Sa "passion", mais pas son métier qui était tout autre.
Deux profils opposés sculptés par évidement sur une des roches, ph Remy Ricordeau, 2008
Tout au plus m'a-t-il indiqué qu'une autre sculpture se trouverait par delà, "à 50 mètres", sur une autre roche. On l'aperçoit partiellement sur cette autre photo ci-dessous derrière les estivants qui la cachent, pourvue de motifs plus ornementaux on dirait, mais aussi d'un profil de goéland peut-être.
Un article, un simple entrefilet à dire vrai, non signé, a paru m'a-t-il dit également, dans un numéro de Ouest-France en 1998. Le voici ci-après, sous la photo de la roche isolée. Comme on le constate, ce sont toujours les journalistes locaux qui arrivent les premiers sur les sites curieux créés en plein air (ici, a-t-on affaire à un autodidacte? Il semblerait...).
La roche sculptée plus loin ; Fernand "le Rennais" ne donne aucune source, aucune date pour cette photo qui paraît reprise d'un magazine...
Entrefilet de 1998 dans Ouest-France, tel que transmis par Fernand "le Rennais"
00:56 Publié dans Anonymes et inconnus de l'art, Art immédiat, Art populaire insolite, Environnements populaires spontanés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sculpteur sauvage de batz-sur-mer, rochers sculptés de batz-sur-mer, fernand le rennais, sculpture sur granit, jardinage, sculpture, mosaïque | Imprimer