Rémy et Bruno virent du côté de la librairie Libralire (03/05/2011)
Jeudi 5 mai, retenez cette date si vous n'en avez pas déjà assez de venir rencontrer Remy Ricordeau et moi-même autour du film Bricoleurs de paradis (le Gazouillis des éléphants) et du livre Eloge des jardins anarchiques. Nous ferons une projection au sous-sol de la librairie à partir de 18H30. Puis si les questions fusent, on fera un débat avec le public présent. Petite nouveauté dans le cadre de cette présentation, j'ai installé sur les murs de la librairie une mini expo de quinze photos de sites d'art brut, tirées au format 21 x 29,7 cm. Des affiches de format nettement plus grand complètent l'ensemble, de façon à frapper l'attention des visiteurs de la librairie. L'expo dure jusqu'à fin mai.
Emile Taugourdeau, 1991, photo Bruno Montpied
Voici la liste des créateurs dont l'oeuvre ou le portrait s'affichent actuellement sur les murs de la librairie : Fernand Châtelain (2002, avant la restauration du site), Jean Grard, Bohdan Litnianski, Arthur Vanabelle, Pierre Darcel, Alfonso Calleja, Emile Taugourdeau, Raymond Guitet, André Gourlet, René Escaffre, Baptistin Pastouret, M. Clément, Louis Licois, Alexis Le Breton, Bernard Aubert, André Pailloux.
Bernard Aubert, Maine-et-Loire, 2009, photo BM
La librairie Libralire se situe au 116 de la rue Saint-Maur dans le XIe ardt à Paris.
11:00 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bruno montpied, remy ricordeau, eloge des jardins anarchiques, le gazouillis des éléphants, environnements spontanés, cinéma et arts populaires | Imprimer
Commentaires
J'ai écouté l'émision de radio, très chouette.
J'ai l'impression qu'en plus d'être des personnes âgées, ce sont aussi essentiellement des messieurs, non?
Écrit par : david | 10/05/2011
Pour la majorité d'entre eux, on a effectivement affaire à des hommes. Mais s'y glissent parfois aussi quelques femmes. Dans mon livre, de même que dans le film, on trouve les cas de Mme C., auteur d'une décoration de dentelle de plâtre sur papier mâché à l'intérieur de sa maison tout à fait étonnante, ou de Mme Sassano, qui par l'intermédiaire de son mari, a accumulé des centaines de statues pré-fabriquées en série et vendues dans les jardineries au sein de son propre jardin comme dans l'intérieur de sa maison, réalisant un assemblage bourré assez extraordinaire. Dans beaucoup de cas, les épouses ont secondé et aidé leurs maris dans leurs entreprises créatrices (Mme Billy, Mme Montégudet, Mme Taugourdeau, Mme Darcel, Mme Donadello, etc.).
Écrit par : Le sciapode | 10/05/2011