L'Eloge des Jardins Anarchiques, le livre de Bruno Montpied sort en mars (09/01/2011)
1ère et 4ème de couverture du livre L'Eloge des Jardins Anarchiques, éditions de L'Insomniaque, avec les rabats déployés (dernière maquette établie au moment où j'écris ces lignes)
Il y a le film, Bricoleurs de Paradis, qui sort bientôt à la télévision, mais il y aura aussi dans un peu plus de temps, quand le méchant hiver sera balayé par les giboulées, et que les bourgeons reviendront, L'Eloge des Jardins Anarchiques, publié par votre serviteur aux Editions de l'Insomniaque en mars. Les deux se complètent, et c'est pourquoi on retrouvera le film en DVD sous les rabats du livre.
Voir l'avis de souscription (pour acquérir ce livre avec une réduction) au bas de cette note
Il s'est agi de rassembler un certain nombre d'articles anciens en les joignant à de nouveaux rédigés spécialement pour l'occasion. Les articles anciens ont été remaniés, pourvus de notes concernant quelques mises à jour d'information. La réédition de ces textes était souhaitée par moi depuis longtemps car ils avaient fait l'objet de publications dans des revues ou des livres restés en diffusion passablement confidentielle (Plein Chant, Création Franche, les premiers numéros de Raw Vision, Réfractions, Le Monde Libertaire, L'oeuvre énigmatique de François Michaud, Recoins...), quand ils n'avaient pas été raccourcis par les tribunes qui les avaient accueillies (Artension, 2ème série, pour Les Inspirés qui expirent, titre qui devint Voués à la destruction). Le projet parallèle de film avec Remy Ricordeau me permit de découvrir d'autres sites pour lesquels de nouveaux articles s'imposaient, sur Bohdan Litnianski, les vestiges du jardin d'Emile Taugourdeau, ou sur le jardin de moulins multicolores d'André Pailloux, par exemple. Par manque de place, j'ai été amené à regrouper un certain nombre de notices sur des sites pressentis pour être incorporés au film et qui ne furent pas toujours gardés au montage final (sur Alexis Le Breton, Bernard Roux, la maison "tricotée" de Madame C., André Hardy, André Gourlet, Léon Evangélaire, Joseph Meyer, Michele et Concetta Sassano, Remy Callot, etc.). J'en profitais aussi pour prolonger certains articles anciens en les incorporant dans une mise à jour étendue (La Dynastie des Montégudet, rare cas de prolongement du travail d'un créateur par son fils).
René Montégudet sur son crocodile (fils de Ludovic, dont des photos du site qu'il avait créé furent exposées aux Singuliers de l'Art en 1978 à Paris), ph. Bruno Montpied, 2009
Il doit bien y avoir une trentaine de sites évoqués avec une certaine ampleur dans ce livre. Mais si l'on se réfère à l'index que j'ai ajouté au bout du livre, uniquement consacré à l'indexation des noms des créateurs cités à un moment donné de l'ouvrage, on atteint plus de 90 sites mentionnés, avec leur localisation (ou non!), leur état actuel (dans la mesure où j'ai toujours l'information à ce sujet), les lieux qui les conservent en partie.... Une bibliographie passablement épaisse, et pas assez exhaustive à mon goût (mais il a bien fallu que je me réfrène), complète je pense utilement l'ensemble, à l'usage des chercheurs et des amateurs qui sont toujours attentifs à la mémoire de ces créateurs et des médiateurs qui ont aidé à les faire connaître.
Le problème de la médiation est un problème délicat. On a affaire en l'espèce - il faut sans cesse le rappeler - à des créateurs qui agissent au sein de propriétés privées, avec, certes, à l'évidence, le besoin de montrer leurs réalisations depuis la rue ou la route qui passe devant chez eux. Parfois même, le jardin de ces gens ressemble à une galerie en plein air (exemple de Joseph Donadello, que j'ai évoqué sur ce blog, note qui a été développé pour les besoins du livre d'ailleurs).
Monsieur C., site en Normandie, détail d'une photo plus large de BM, 2010
Il n'en reste pas moins que ces créateurs aiment montrer leurs "oeuvres" (mot qui les gêne) dans un cadre qui reste de l'ordre de l'environnement plus ou moins immédiat. Les relais sur l'information concernant leur existence, par des média plus ou moins puissants (du petit passionné dans mon genre, jusqu'à la télévision régionale, voire nationale, en passant par la presse régionale) les dépassent généralement, même si ici ou là certains se montrent un peu mégalomanes. La méfiance est même souvent au rendez-vous avec parfois des récriminations concernant une possible exploitation de leurs travaux par les photographes de passage, ou les cinéastes comme ceux de l'équipe à laquelle j'ai collaboré (j'en profite pour dire que jusqu'à présent, dans notre cas, ces profits sont restés largement imaginaires! Si les techniciens sont payés dans ce pays, les auteurs ne sont pas souvent servis à la même enseigne...).
Panneau chez Joseph Donadello, Saiguèdes, Haute-Garonne, ph. BM, 2008
Les créateurs ne sont donc pas toujours bien conscients de ce qui peut arriver par ce long ruban routier dont ils attendent des regards, mais quels regards au juste? Je pense personnellement qu'ils les souhaitent discrets, bien élevés, respectueux. Les gros sabots des médias de ce point de vue pourraient leur causer du tort. Soyons-en conscients à leur place...
Alexis Le Breton, L'Art sacré..., parc de "la Seigneurie de la Mare au Poivre", Locqueltas, Morbihan, ph. BM, 2010
A-t-on affaire à de l'art? Oui, si on entend ce terme dans son acception liée au seul façonnage, à la seule mise en forme. Mais non, si on rappelle que l'art c'est aussi un mode social de production, un discours théorique, une histoire, un marché surtout, une vision d'une certaine pérennité de l'oeuvre produite. Mon livre, et le film aussi bien, évoquent l'aspect extrêmement éphémère de ces créations de plein vent, ce qui me fait les ranger sous le terme "d'art immédiat" (art de l'immédiat), et les problèmes de conservation qui découlent inévitablement de leur façon d'être créées (le problème est fort apparent dans le film lorsqu'est interrogé Claude Vasseur, le fils de Robert, qui se débat actuellement dans des difficultés quasi inextricables pour tenter de sauver le jardin de mosaïque de son père ; ce genre de problème est tellement aigu qu'on ne peut s'en tirer en traitant tous ceux qui prennent parti pour l'éphèmère "d'imbéciles", d'ignorants, etc, comme c'est le cas sur certains sites se présentant en champions exclusifs de la conservation de ces sites).
Chez Robert Vasseur, photo Remy Ricordeau, 2008
Rendez-vous donc en mars, et le 3 avril plus physiquement parlant, à la Halle Saint-Pierre en début d'après-midi, un dimanche, pour la signature du livre et la présentation du film. En attendant, veuillez prendre connaissance de l'avis de souscription du livre (soit en PDF en cliquant sur le lien de l'avis ci-dessus, soit en imprimant l'image en faible résolution ci-dessous).
Les Editions de L'Insomniaque: 43, rue de Stalingrad, 93100 Monteuil-sous-Bois, Tél: 01 48 59 65 42. insomniaqueediteur@free.fr et le site web: www.insomniaqueediteur.org. Pour les libraires qui souhaitent vendre le livre, il faut s'adresser au diffuseur Court-Circuit Diffusion.
15:11 | Lien permanent | Commentaires (61) | Tags : bruno montpied, éloge des jardins anarchiques, l'insomniaque, bricoleurs de paradis, environnements spontanés, habitants-paysagistes naïfs, inspirés du bord des routes, art brut, art immédiat, bohdan litnianski, léon évangélaire, émile taugourdeau, alexis le breton, andré pailloux, ludovic montégudet, joseph donadello | Imprimer
Commentaires
Sympa, le croco ! ! Attendons mars pour faire plus ample connaissance.
Écrit par : kolotoko | 09/01/2011
Très bonne nouvelle, la sortie de ton livre, vivement le printemps!
(...).
Paskal J.
Écrit par : paskal | 10/01/2011
J'ai relayé l'info dans mon expo permanente.
(cliquer sur l'image)
Écrit par : Le Singe Nu | 10/01/2011
Félicitations, à travers cet ouvrage, vous apportez un soutien à la sauvegarde de ces environnements, qui nous sont chers.
Je vous souhaite, en cette nouvelle année, d'en récolter tous les bénéfices.
Soyez assuré que je ferai la promotion de votre ouvrage, comme vous le fîtes pour nos expositions.
Bien à vous
Jo Schvirtz
Présidente de l'association A.m.I.s.
Écrit par : Jo Schvirtz | 12/01/2011
Le XXe siècle n'avait pas encore entamé son dernier quart lorsque j'ai rencontré Bruno Montpied, un petit matin, au fond du trou des Halles, près du "Monstre" de Moretti. Il y a maintenant plus de trente ans qu'il s'intéresse à toutes les formes d'expressions anarchiques, cela bien avant que ces thèmes ne deviennent à la mode, bien avant les bourgeois en mal d'encanaillement, bien avant les arrivistes, avant les faiseurs, avant les populistes, avant tous ceux qui s'effarouchent devant les vérités qu'il répète ou s'en gaussent comme d'un discours d'intellectuel. Voici, Bruno, ta première pièce offerte au dossier. Non, ta deuxième. la première était ton blog, ce blog qui s'affirme comme le seul blog qui vaille la peine d'être suivi. Après la sortie de ce livre, tu auras le vague à l'âme, la sensation violente de la parturiente après l'accouchement. Bien sûr, tous te célèbreront, et les silences de tes adversaires ne feront que confirmer la véritable victoire que tu auras remportée. Mais quand tu rentreras chez toi le soir, tu sentiras le vide. Alors, il faudra te reprendre, respirer profondément, regarder le plafond, réfléchir, prendre ton temps, mais pas trop, et repartir vers un nouvel objectif. Tout de suite ou demain. Crois-moi, j'ai l'habitude de cette sensation, mais tu pourras compter sur moi. Bravo à toi, Bruno, à ta détermination, à ta passion, bravo à toi.
Écrit par : Régis Gayraud | 13/01/2011
A Jo Schvirtz.
Je n'en attendais pas moins de vous...
[Ici se tenait une suite à ce commentaire, que j'ai décidé de supprimer, parce qu'au fond bien inutile; du coup, un certain nombre de commentaires, ou de fragments de commentaires consécutifs à cette suite supprimée, haineux et de mon point de vue passablement excessifs, pour ne pas dire délirants, ont été logiquement et également supprimés]
Écrit par : Le sciapode | 13/01/2011
A Régis G.
Merci pour ces couronnes que vous me jetez et ce marbre dont vous m'habillez dans un style qui ne va pas sans une certaine bouffonnerie (involontaire?). Mais voici qu'un doute m'assaille: ce n'est pas dans le Trou des Halles que nous nous sommes rencontrés à la sortie de l'immense cave en ciment où était entreposé le Monstre de Moretti -effectivement premier signe d'intérêt de ma part pour une tentative d'art total dans l'espace- mais dans mon souvenir, c'était dans un sous-sol perdu du quartier de La Défense (vers 1975 si je ne m'abuse).
Écrit par : Le sciapode | 13/01/2011
Vous avez raison, ô Sciapode, mille fois raison, c'est bien sûr à la Défense, dans cette chose en souterrain où il y avait le Monstre, que nous nous sommes rencontrés, illuminés l'un l'autre par l'éclat de nos regards d'acier trempé. Ma mémoire m'a fait défaut, et ce n'est pas la première fois, depuis, quelque temps, que cela m'arrive. Je dois avoir la fameuse maladie... J'ai confondu avec le film que nous y avons fait, peu après, au fond du petit trou (il y avait deux trous au centre des Halles en fait, à cette époque, le grand, inaccessible au pékin, et le petit, oublié des mémoires, vous souvenez-vous?) Comment appelle-t-on déjà, cette maladie, je ne sais plus... La maladie d'Eisenhower, d'Oppenheimer, de Furzwangler?... Zut et flûte, je ne sais plus.
Écrit par : Régis Gayraud | 14/01/2011
Bruno !
Puis-je me permettre ? … Alors je me permets !
Je trouve que ton blog (dont je suis un lecteur assidu), et donc ton travail de recherches sur les environnements d’art populaire, méritent mieux que toutes ces polémiques pour savoir qui est « LE DECOUVREUR » de tel ou tel environnement. J’espère que ton livre (que je viens de commander) sera au dessus de cette mêlée !!! Je pense en effet qu’il est vain de se dire « découvreur » d’un ‘site’ ! On en oublierait presque le créateur inspiré du lieu !. A chaque fois que je visite un site, c’est POUR MOI une découverte … Suite à un article paru il y a plus d’un an dans la presse locale, je suis aussitôt allé voir ce lieu de « La mare au poivre » d’Alexis Le Breton. Dans un article sur le blog de l’ami Jean-Michel Chesné, je raconte MA découverte : http://jmchesne.blogspot.com/2011/01/alexis-le-breton-et-sa-seigneurie-de-la.html . Quant à la polémique de savoir qui a découvert le site d’André Gourlet ? Mes premières photos datent du début des années 2000, et j’ai raconté MA découverte dans la revue ZON’ART de l’ami Denis Lavaud …Je ne sais pas si je suis le premier à avoir ‘parlé’ de ces deux environnements. J’espère seulement ne pas être le dernier car ces lieux méritent qu’on en parle. (Pour info : avais découvert le site de L’ermite de Gentioux (1), ainsi que celui d’André Pailloux dans la revue GAZOGENE n° 29/30 de l’ami Jean-François Maurice).
Tout cela pour dire qu’il est bien difficile, et surtout sans beaucoup d’intérêt, de savoir qui est le premier découvreur ! Le plus enrichissant serait que tous les amateurs/chercheurs d’environnements d’art populaire rassemblent leurs documentions (photos, cartes postales, articles, films, etc ….) pour en faire une FORMIDABLE base de données. Laisse moi rêver Bruno !!!
Michel (Leroux)
(1) Dans le film (DVD) de Christophe Gatineau sur J.J. Sanfourche, on voit ce dernier commenter la très belle tombe de Jean Cacaud (l’ermite de Gentioux).
P.S. Je viens de regarder votre film « Bricoleurs de Paradis » : SUPERBE ! BRAVO !
Écrit par : Leroux | 15/01/2011
@ Michel.
Parfaitement d'accord avec votre analyse.
Concernant la "formidable base de données", elle figure déjà sur nos deux sites : Art insolite.com pour les photos, Art singulier.eu pour les vidéos, ou se retrouvent 9 heures de films en accès totalement libre.
Écrit par : Thierry Bariolle | 16/01/2011
J'aimerais acheter un livre et le commander maintenant.
Nous étions en communication ensemble. Je fais dans l'Art naïf.
Très cordialement
Jacques Dubois
Écrit par : dubois jacques | 16/01/2011
A Jacques Dubois.
Rien n'est plus simple pour commander le livre. Vous rédigez un chèque de 25€ (ce prix n'est valable que jusqu'au mois de mars) à l'ordre de l'Insomniaque (comme il est dit dans l'avis de souscription qui figure à la fin de la note ci-dessus) et vous l'envoyez à l'adresse de cet éditeur, adresse qui figure aussi au bas de la note (et dans l'avis de souscription).
Écrit par : Le sciapode | 16/01/2011
A Michel Leroux:
Effectivement, tu as raison, dans l'absolu, et seulement dans l'absolu. Déterminer qui a été le premier découvreur de tel ou tel créateur ou site reste en définitive assez vain. Il y a de ce point de vue tellement de choses vaines quand on se place du point de vue de Sirius, du point de vue de ce fameux absolu...
Mais, ce qu'il y a de paradoxal dans ta remarque, c'est que tout en commençant par dire que la question de la découverte est un problème vain, tu poursuis ton commentaire en t'attachant à préciser les informations qui signalent tel ou tel découvreur, dont toi...!
Je pense plus sincèrement que donner l'info des "découvreurs" n'a en fait qu'une utilité, accroître la somme de la documentation existante sur ces créateurs, pour le moment assez peu étudiés par les exégètes de tous poils spécialisés en histoire de l'art ou non.
Et pourquoi une seule base de données sur ces créateurs? Et pas plusieurs (avec des échanges, des copies...)? C'est plus dynamique je trouve...
Oui, je crois que mon livre tente bien de rester au-dessus de la mêlée. Il faut voir d'abord qu'il ne s'agit plus en l'espèce d'un article destiné à une revue destinée à un lectorat de spécialistes et de connaisseurs, voire à un blog, mais un ouvrage visant à intéresser un public plus large à la question des créateurs inspirés du quotidien. Donc, il aurait été oiseux de se laisser aller à des polémiques supposant toutes sortes d'informations difficiles à connaître du grand public.
J'ai essayé de citer le plus honnêtement du monde les ouvrages ou les références pouvant apporter un complément d'information intéressant à ce que j'écris dans mes différents chapitres. J'ai mis une bibliographie non exhaustive (les articles de revue ne peuvent être tous cités dans un ouvrage de cette nature, qui n'est pas une recherche universitaire tout de même) qui cite pas mal de monde, même des auteurs dont les points de vue, la morale, les manières sont éloignés de moi du tout au tout (tu les reconnaîtras aisément, toi qui fais partie du Landerneau).
Concernant certains créateurs dont je dis en ce moment, ici ou là dans les publicités que je fais pour le livre et le film, qu'ils sont évoqués pour la première fois, il est bien évident qu'il faut entendre ces mots dans le sens d'évoqués pour la première fois avec une certaine ampleur et netteté. Je n'avais pas remarqué l'ultra courte notice de "Gazogène" dont tu parles (merci de cette précision) sur André Pailloux, car leur façon de le présenter était par trop discrète. C'est d'ailleurs, à mon humble avis, un problème récurrent avec "Gazogène", ils débusquent de bonnes informations mais ils ne savent pas toujours -ou ne veulent pas- trier les plus importantes, ils préfèrent souvent s'étaler des heures sur des singuliers sans grande originalité d'arrière-Quercy.
André Pailloux méritait beaucoup mieux, et dans notre film, je trouve qu'on lui rend davantage les honneurs. Dans mon livre, je lui ai consacré tout un chapitre avec une info particulière capitale sur son travail.
On a aussi respecté son désir de rester tranquille, sans donner son adresse. Il m'a autorisé à donner publiquement son patronyme. Je me demande si l'auteur de la notice "Gazogène" a pris les même précautions avant de rédiger sa notice. Tu sais comme moi que certains créateurs, même ceux qui demandent à ce qu'on parle d'eux - comme par exemple Charles Billy dans le Rhône qui mourut d'une crise cardiaque, selon moi consécutive aux fatigues engendrées par l'accueil d'un nombreux public dans son site de Civrieux - peuvent être dépassés par leurs visiteurs, et parfois être carrément importunés. Il ne faut pas oublier qu'on les "découvre" alors qu'ils sont déjà passablement âgés, et donc plus très vaillants.
Dernière remarque: je ne sais pas pourquoi on a écrit "l'ermite de Gentioux" au sujet de Jean Cacaud dans ce "Gazogène". Je connais les sculptures de Cacaud à Gentioux (j'en ai parlé dans "Création Franche"), qui sont essentiellement disposées dans le cimetière du bourg, à ce que m'avait dit un ami Creusois de l'Association des Maçons de la Creuse. Ce dernier me l'a toujours présenté comme un simple maçon creusois, un tailleur de pierre comme François Michaud. A propos de ce dernier, je te ferais remarquer que l'auteur de l'article sur Cacaud, en rédigeant son article se prive bien de ne pas citer les auteurs du livre sur Michaud dont il a tiré pourtant ses informations, dont mézigue. Je me demande parfois si ceux qui ne veulent pas entrer dans ces prétendues polémiques stériles sur les "découvreurs" ne veulent pas au fond masquer leur désir d'effacer les traces des travaux autres que les leurs, si tout cela ne cache pas, en bref, une certaine forme de malhonnêteté.
Écrit par : Le sciapode | 16/01/2011
Bonjour Bruno,
Et merci de ton attention apportée à ma petite bafouille !
Je constate qu’au travers de ta riche et copieuse réponse nous avons des points d’accords !!!
1) Déterminer qui est « Le découvreur » d’un environnement est bien difficile ! Cela chatouille son égo (chose bien agréable, je le reconnais), mais sans grand intérêt pour le public.
2) Je suis également complètement d’accord avec toi sur la grande attention et le total respect qu’il faut avoir avec les auteurs de ces environnements ou bien de leurs héritiers, lorsque nous visitons un ‘site’. Dans votre film, la séquence sur le ‘site’ Taugourdeau est à mes yeux la seule ‘ombre’ dans votre SUPERBE document. Je connais assez bien Madame Taugourdeau, et je la sens complètement désemparée par votre venue … Nous faisons tous des conneries quand la passion nous emporte ! (me suis un jour retrouvé au commissariat de police suite à la visite d’un site …).
[...]. Je ne te suivrai pas sur tes critiques peu avantageuses à propos de « Gazogène » et de ses auteurs. Je me dis que chacun « à sa façon » (terme souvent utilisé par les auteurs d’art populaire), avec sa sensibilité, mais aussi avec son peu de temps disponible souvent, chacun donc apporte sa pierre à la reconnaissance de ces environnements d’art populaire. Et qui dit reconnaissance … peut parfois déboucher sur la sauvegarde du site ! N’est-ce pas le plus important ?
Bravo encore Bruno pour votre film ! Le commentaire OFF est très bien !!!
En attente de ton livre !
Michel (Leroux)
Écrit par : Leroux Michel | 17/01/2011
@ Michel Leroux
Merci Monsieur pour vos éloges.
Etant auteur et réalisateur du film "Bricoleurs de paradis", je me sens cependant le devoir de répondre à votre remarque "éthique" concernant Mme Taugourdeau.
Avant le tournage RDV avait bien sûr été pris avec elle pour qu'elle nous donne son accord, ce qu'elle avait fait. L'impression que vous avez vient peut être du fait que j'ai gardé au montage une séquence dans laquelle elle dit ne pas vouloir montrer les statues du fait de la végétation envahissante. (Si j'ai gardé cette séquence c'est précisément, dans le cadre du propos du film, pour montrer la fragilité des oeuvres et le fait que les héritiers se sentent souvent dépassés). Mais très vite, sans pression évidemment de notre part, elle a aimablement accepté de nous guider dans le jardin. De même qu'elle est elle-même allé chercher un sécateur lorsque nous lui avons proposé de couper les plantes les plus envahissantes. Enfin en un mot, Mme Taugourdeau est sans doute assez fragile mais pas aussi désemparée que dans l'impression que vous en avez eue. Elle s'est même finalement montrée fort heureuse de l'après-midi que nous avons passée en sa compagnie.
[...]
Rémy Ricordeau
Écrit par : Rémy Ricordeau | 17/01/2011
A Michel Leroux:
Nous avons certes des points d'accord sur maints sujets. Mais pas forcément sur ceux que tu pointes dans ta réponse ci-dessus.
La sauvegarde? Je ne suis pas systématiquement pour, si le résultat est l'artificialisation et la dénaturation du lieu. Ces environnements créatifs naïfs ou bruts ne sont plus grand-chose une fois leurs créateurs disparus, je trouve.
L'intrication profonde de leur engagement dans leurs oeuvres en plein air, érigées la plupart du temps en l'absence de toute visée pérenne, sans souci de la postérité, à la différence des oeuvres des artistes professionnels toujours plus ou moins soucieux d'insérer leurs travaux dans une certaine forme d'intemporalité, qui s'accommode fort bien de leur installation ensuite dans un musée, conçu pour héberger cette intemporalité (illusoire, parce que tout passe en fin de compte, mais c'est un autre débat), cette fusion de la vie du créateur avec ses oeuvres fait que sauver ces sites aboutit généralement à une artificialisation de l'endroit, à une artification aussi de ces sites, ce qui est une véritable captation d'héritage, presque scandaleuse.
Alors, bien sûr, il y a peut-être des cas - le Palais Idéal du facteur Cheval? - où les restaurateurs, fort habiles et virtuoses, accomplissent des miracles.
Ma religion (un mot que tu aimes bien, n'est-ce pas?) sur la question est vraiment loin d'être faite.
Sur la question des découvreurs:
Ce qui compte, c'est de faire toute l'information respectueuse sur les sites comme sur les médiateurs de ces sites. J'en suis friand personnellement. C'est fort utile de pouvoir remarquer les différents points de vue, savoir que tel ou tel auteur s'est intéressé à tel ou tel créateur.
Je trouve que les médiateurs sont fort maltraités dans le milieu des gens qui parlent d'art brut. On pille à qui mieux-mieux, dans une démarche qui ressemble à celle des prédateurs. Le travail de chacun, celui qui crée, comme celui qui parle de celui qui crée, mérite d'être respecté. On se doit de citer chacun. si je n'apprécie pas tout ce qui s'écrit dans "Gazogène", je ne m'interdis pas de le citer objectivement.
Je m'aperçois avec une certaine perplexité que tu n'as pas trouvé bon de citer notre film, où apparaît le jardin d'Alexis Le Breton, pas plus que mon livre, où une notice, courte, lui est consacrée, dans le texte que tu as inséré sur le blog de Jean-Michel Chesné.
Écrit par : Le sciapode | 18/01/2011
Salut Bruno,
Alors que je m’apprêtais à te répondre, entre autres sur le passionnant et épineux sujet de la conservation ou non des environnements, je me suis aperçu que tu avais donné un sérieux coup de balai dans la partie forum de ton blog. Mon côté « religieux » et « œcuménique » que tu me fais découvrir - qui voudrait que tout le monde aime tout le monde - m’incite à un petit temps de réflexion avant de te répondre.
Michel (Leroux)
Écrit par : Leroux Michel | 18/01/2011
bravo pour ce job; il est tres utile pour aider a la decouverte de ces merveilles et a leurs conservations .Ce travail qui a sut garder toute sa force et son autenticite loin de l'ART-GENS e t de l'OR-DURE merite notre respect. JOet THIERRY BARIOLLE des A.M.IS. Ont une tres belle banque de donnees qu' ils nous font parager merci egalement a eux .Tout cela nous incite a baucoup d'humilite.Merci j'ai pris PIED.MON -richard halimi . 19.1.11
Écrit par : HALIMI simon richard | 18/01/2011
merci d'avoir passer mon commentaire mais j'ignoré votre façon elitiste de voir le travail des singuliers et autres hors normes . je travail depuis 1963 et toujours en toute liberte et hors des sentiers "officiel" de l'Art-Gens et des OR-DURES . Voici mon site si cela vous interesse:www.srhalimi.com ; Halimi simon richard, un ariste du dimanche sans genie ,et artisteu pàle imitateurdes vrais inspirés . merci de bien vouloir si la vie vous en laisse le loisir de jeté un cil sur mon site .cela pourais vous rendre service.
Écrit par : HALIMI simon richard | 18/01/2011
Avec vous la censure est de mise, (y compris la modification des commentaires de vos « amis », ils apprécieront…) mais dommage pour vous, la capture d'écran de vos propos malveillants est effectuée.
Vous devriez me remercier, grâce à moi, vous êtes devenu célèbre sur la toile, dépassant ainsi les frontières confidentielles de votre blog.
Bon vent
Thierry Bariolle
Écrit par : Thierry Bariolle | 18/01/2011
La bave du vilain crapaud n'atteint pas la blanche colombe. Les chiens aboient, la caravane passe, etc, etc.
Pas sûr que la "célébrité" (décidément, quelle passion du double langage chez Art insolite...) ne vous atteigne pas vous aussi.
Il n'y a pas de censure selon moi, mais simplement un réajustement rédactionnel. J'ai retiré les propos qui vous donnaient des boutons, par égard surtout pour les créateurs que vous exposez. Du coup les réactions qui suivaient n'avaient plus de base et de raison d'être. Que vous ayez "capturé" mes propos comme vous dites est une malhonnêteté, puisque je les ai depuis retirés, ce que vous ne dites pas et préférez travestir en une censure. Vous êtes décidément d'une terrible lourdeur et d'une incroyable malveillance. Votre façon d'essayer en particulier de me mettre en porte-à-faux avec mes amis est particulièrement débéquetante. Les internautes jugeront.
Je rappelle aux créateurs amis d'Art insolite que mes jugements sont ceux d'un individu parmi des millions d'autres. Il n'y a rien d'élitiste à dire qu'on aime ou qu'on n'aime pas ce qu'on voit. Cela n'engage que moi. Mon opinion n'a aucune espèce de force de loi, que je sache. C'est un avis personnel. Il est encore possible de dire non à quelque chose d'artistique dans ce monde d'artistes?
De plus, je n'ai émis une opinion sur un ensemble d'artistes que de façon globale, jugeant avant tout à la louche l'esprit général. Tel ou tel individu n'a pas à se sentir particulièrement concerné. C'est bien à cause de cette confusion possible que j'ai choisi de retirer mes propos. Mais bien entendu, on n'en tiendra pas compte et on continuera à déballer pendant des kilomètres des propos outragés et surtout outrés....
Écrit par : Le sciapode | 18/01/2011
A M. Halimi,
j'ai jeté un cil comme vous dites à votre site. Je n'ai pas été retenu par les peintures que j'y ai vues en reproduction. Mais vos cailloux peints m'ont bien plu. A mon humble avis, c'est ce que je préfère.
Est-ce que cela m'a rendu service? Je ne sais pas ce que vous vouliez dire.
Écrit par : Le sciapode | 18/01/2011
Bruno Montpied, une blanche colombe MDR !!!
"Par égard pour les créateurs" Après les avoir insultés...
Vous êtes décidemment un grand malade doublé d'un pleutre.
« Marcher sur les mains, de peur de recevoir une tuile sur la tête », je fais vôtre cette phrase d’Alphonse Allais
Écrit par : Thierry Bariolle | 19/01/2011
Dites donc, mon cher Sciapode, on dirait que l'apparition de votre livre déchaîne les rancoeurs ! Déjà 23 commentaires.
Et ça sans même que le livre ait pu être lu. Ca commence bien!
Écrit par : Régis Gayraud | 20/01/2011
Oui, et ils tirent au bazooka sur le moucheron qui volète autour d'eux...
Écrit par : Le sciapode | 20/01/2011
Moucheron, colombe, vous faites dans la métaphore animalière et volatile. Chauve et avec un seul pied, mais ailé? Petit à petit, votre portrait se dessine et vous devenez de plus en plus séduisant pour la vieille chouette que je suis.
Écrit par : Isabelle Molitor | 21/01/2011
Un vrai village gaulois !!!
le CHEF artiste-journaliste écrivain, omnipotent quoi.
Le MÂLE très malheureux dans sa position christique : mais regardez comme on parle si mal de moi !
Les AUTREs : et MOÂ j’existe !
Et puis l’égaré qui signe Michel Leroux dont les propos sont retournés pour mieux entretenir l’attention… comment ? que dites vous ? la polémique ? ah oui peut-être bien !
Et les ARTistes ? c’est qui ceux-là déjà ? ah oui au départ c’était le sujet…
Écrit par : Axel | 21/01/2011
Mais l'ART, LARD, LARE, quoi, y a longtemps qu'c'est mort, y paraît. D'ailleurs l'art brut, c'est pas de l'art, na, c'est du brut. Alors faut pas s'étonner qu'ça renaude, qu'ça gueule, qu'ça castagne comme à Néanderthal.
Écrit par : L'aigre de mots | 21/01/2011
merci d'avoir vu mon site mais je qu'il aurait ete plus correcte de publier votre avis sans avoir suprimer mon message precedant.simon richard Halimi
Écrit par : HALIMI simon richard | 21/01/2011
A Simon Richard Halimi,
Mais à quel message précédent faites-vous allusion? Je n'ai rien supprimé de tout ce que vous m'avez communiqué jusqu'à présent, c'est-à-dire trois commentaires.
Peut-être n'est-ce qu'une erreur d'acheminement? Auquel cas, je n'en suis pas responsable. Il arrive qu'il soit difficile d'envoyer des commentaires sur ce blog, même moi j'ai du mal parfois (il y a des codes à répéter, etc.).
Généralement, quand je supprime des commentaires, j'en donne la raison.
Je le répète, vous n'avez pas été concerné par une quelconque suppression de ma part.
Écrit par : Le sciapode | 21/01/2011
Bonjour Monsieur Axel,
C’est moi, « l’égaré » ! (J’aime bien cet adjectif !)
Dans mon vieux dico de collégien, à « égaré » je trouve la définition suivante : « …qui a perdu son chemin, qui est comme fou, trahit le désordre mental… ».
J’ai en effet été ‘fou’ de venir bafouiller sur ce forum … J’espère que ce ‘désordre mental’ ne me sera que passager … J’avais ‘perdu mon chemin’ …
Je vais, dès maintenant, reprendre mes chemins de traverses. Ceux qui m’emmènent vers les créations d’art populaire, Brut, etc…
TCHAO !
Michel (Leroux)
Écrit par : lerooux | 22/01/2011
@ Michel (Leroux)
[...C’est moi, « l’égaré » ! (J’aime bien cet adjectif !) ...]
Vous avez raison car mes propos, même s'ils étaient trop brièvement exprimés, étaient plutôt empreint de sympathie à votre égard. J'ai bien précisé que vos propos avaient été retournés.
[... J’ai en effet été ‘fou’ de venir bafouiller sur ce forum ...]
C'est exactement ce que je pense, effectivement vous avez d'autres chemins à suivre, lesquels chemins nous ont fait nous croiser par deux fois... dont un comme défenseur d'une très belle impairatrice
bonne journée
ps / je trouve ce blog pertinent et d'un très bon niveau quand il s'agit d'informer... dès que les discussions s'en mêlent cela devient parfois pathétique et c'est bien dommage
Écrit par : Axel | 22/01/2011
@Michel (Leroux)
j'aurais du préciser que vos propos avaient été retournés PAR D'AUTRES bien sûr
Axel
Écrit par : Axel | 22/01/2011
En effet, c'est généralement PAR D'AUTRES que, à la différence de sa veste, les propos d'un individu sont retournés. La précision était utile, voire nécessaire, indispensable même, et permettra sans doute à la qualité des échanges sur ce blog de s'élever vers des himalayas d'intellectualité. Mais, attention, avec le dérèglement climatique, le vent charmant de la crétinisation peut se remettre à souffler à tout moment...
Écrit par : L'aigre de mots | 22/01/2011
A Axel:
Et si vous nous disiez, autrement que dans ce style précautionneux obscur de séminariste laïc (vrai?), sans tourner autour du pot (sinon il risque de se transformer en pot de chambre), en quoi les "propos" de Monsieur Leroux ont été "retournés" par "d'autres", retournement que personnellement, dans mon imbécillité profonde je ne parviens pas à percevoir.
Et le pathétique des échanges dont vous parlez, j'ai ma petite idée dessus, il n'est pas de mon côté (bien sûr, me direz-vous...).
Et si vous nous disiez aussi ce qu'est une IMPAIRATRICE, qui pourrait être un joli lapsus s'il n'avait pas été fait par hasard? Serait-ce une reine de l'impair, de la gaffe en somme?
Écrit par : Le sciapode | 22/01/2011
Michel Leroux: "Nous faisons tous des conneries quand la passion nous emporte !".
Faut-il comprendre que Remy Ricordeau et moi-même aurions fait des conneries en allant voir Mme Taugourdeau, tout ça parce que Michel Leroux a mal interprété un effet de montage (voir ce qu'a déjà répondu Remy Ricordeau)?
Michel Leroux avait le droit de poser la question puisqu'il sentait comme il dit "une ombre" dans notre film. Mais en faisant en même temps la réponse ("la "connerie"), il va un peu vite en besogne. Il juge et condamne avant même d'avoir interrogé le suspect...
La réponse de Remy l'a-t-il convaincu qu'il s'était en effet "égaré" sur ce point? Je me demande si nous aurons une réponse désormais puisque le voilà reparti sur ses "chemins de traverse" (où je lui souhaite bien sûr toutes les plus belles surprises du monde).
Écrit par : Le sciapode | 22/01/2011
Bruno !
C’est moi, l’égaré !
Je m’étais promis de ne plus venir sur ton ‘forum foire d’empoigne’.
Seule compte pour moi ta partie blog, quand tu n’y joues pas d’intolérance, mais que tu y apportes de riches informations au sujet de l’art que nous aimons.
Malgré tout, par honnêteté, je reprends mon clavier … pour répondre à ton dernier message.
Tout d’abord : Qu’est-ce que c’est que ce « Michel Leroux », alors que je t’ai accueilli chez moi à plusieurs reprises, que je t’ai emmené découvrir certains environnements (dont ceux d’Emile Taugourdeau et de Monsieur Roux, je crois). Oh ! Bruno ! Tu t’en souviens ? Alors, pourquoi cette étrange distanciation avec ce « Michel Leroux » … Mais peut-être est-ce la coutume de ces forums informels ? Je n’aime pas cette froideur impersonnelle !
Concernant votre film : Je le redis (je crois même que je suis un des seuls à le dire sur ton forum), c’est un très beau documentaire sur les environnements d’art populaire !!! Bravo à vous deux !!! Seule ombre à mes yeux d’égarés … c’est ton entrée ‘fracassante’ chez Madame Taugourdeau. Tu me dis que c’est « un effet de montage » : très bien ! J’espère seulement (je prie ! hé oui, Il me faut rester dans ta métaphore oecuménique…) que votre film ne réveillera pas les salauds qui sont déjà allés, à plusieurs reprises, terroriser Madame Tougourdeau la nuit, pour lui voler des sculptures de son mari. Tu connais aussi bien que moi, Bruno, les problèmes de vols qu’a Madame Tourgourdeau. C’est pour cela que cette séquence de votre film m’a quelque peu mis mal à l’aise. Le fait que vous ayez choisi ce lieu, pour montrer au public les problèmes de conservation, m’interpelle … Alors, bien sur, le terme « connerie », que j’ai utilisé dans un de mes précédents messages, était trop fort. Mais j’avais remarqué que sur ton forum, avant que tu y joues la censure, on y parlait fort, on y avait le verbe haut, on s’y déboutonnait !!!
Sur ce, Bruno, je te dis salut ! Je repars sur mes chemins de traverse ….
Michel l’égaré (Leroux)
Écrit par : leroux | 22/01/2011
Michel,
La distanciation était voulue parce que je te croyais parti complètement sur tes chemins de traverse (au fait, ici, c'est un chemin de traverse aussi!). Et puis j'ai écrit ça comme ça comme si cétait une publication distanciée.
Les commentaires de blogs n'ont pas vocation à être des adresses de messagerie personnelle non plus... Enfin, pas systématiquement.
Tu profites de ton commentaire pour annoncer que ce serait toi qui m'aurais fait "découvrir" les sites de Taugourdeau et de monsieur Roux:
1. Pour quelqu'un qui trouve que les "découvreurs" ça n'a pas d'importance, je m'aperçois que ça te turlupine quand même pas mal.
2. Tu ne m'as pas fait découvrir ces sites. Je les ai visités pour la première fois avec une amie photographe vers 1990-91, à mon instigation, suite à ma lecture d'un livre de Francis David et des livres de Pierre Bonte aussi. Les deux. Ainsi que Travert, l'homme au portail à Doué, et d'autres (il n'y avait pas Châtelain dans les sites que nous avons visités ces années-là au cours d'un raid estival parti de Bretagne, je dis cela à l'intention d'un monsieur qui ne veut pas être cité mais qui se reconnaîtra). J'y suis retourné avec toi seulement dix ans plus tard. Tu as tendance à te donner à présent une stature de grand intercesseur, pourquoi pas, mais pas avec moi, tu te trompes de gars.
Ce que tu dis des "salauds" qui ont volé chez Mme Taugourdeau. Nous n'avons pas donné l'adresse du site. S'il y a eu des voleurs autrefois (c'est fini à présent parce qu'il n'y a plus rien à voler), c'est semble-t-il surtout à la suite d'un article qui avait paru dans une revue spécialisée dans les brocantes. Ca remonte à loin à présent. Fallait-il ne rien faire pour montrer ce site dans l'état actuel?
Doit-on systématiquement suspecter les cinéastes, les journalistes, les chercheurs, les médiateurs en tous genres qui parlent de ces sites d'être responsables des convoitises qui naissent ultérieurement à leur médiatisation?
C'est assez analogue comme opinion à celle qui consiste à accuser les écrivains, genre Sade par exemple, parce qu'ils parlent de viols, de provoquer au viol. Et c'est tout aussi erroné.
Et je te dirai aussi ceci: quand tu parles, sur le blog de Jean-Michel Chesné (où tu ne cites pas mon livre, ce qui me donnerait le droit de te traiter "d'intolérant" toi aussi, why not?), du site actuel d'Alexis Le Breton, toi aussi pourrais être à ce moment-là accusé de provoquer les envies de vol...! Car, apprends-le, il y a déjà eu des tentatives de ce genre-là là-bas aussi.
Alors j'ai envie de te dire, balaie d'abord devant ta porte...
En fait, pour être tout à fait franc, je me demande (je me le demande seulement) si l'ombre que tu as cru percevoir durant notre visite à Mme T., ce ne serait pas l'ombre d'une petite jalousie: comment? D'autres que moi vont chez Mme T.?...
Écrit par : Le sciapode | 23/01/2011
Bruno !
C’est moi ! L’égaré !
MERDE ! Je me suis planté !
Quand, dans mon précédent message, je dis que « Je t’ai emmené découvrir …. », je voulais dire : « Je t’ai emmené VISITER…. »
Je n’ai, en effet, pas la prétention de te faire découvrir quelque chose autour de cet art populaire que sont les environnements !!!
Ce passage de mon message avait pour but de t’exprimer ma surprise face à ta distanciation, alors que je t’ai accueilli chez moi et que nous avons fait des visites d’environnements ensemble…
Voilà, ce n’est pas plus compliqué que ça Bruno !
Quant à votre choix du site Taugourdeau pour montrer, dans votre film, le problème de conservation des environnements : Il m’interpelle car nous y voyons une femme (Madame Taugourdeau) complètement désemparée face à l’état d’abandon de son jardin. Pour aller la voir de temps en temps, je sais que cet abandon la rend très malheureuse ! Il aurait pu être intéressant (mais ce n’est que mon bien humble avis !) de choisir un environnement qui n’est plus à la charge de la famille, mais d’une commune. Je pense par exemple à « La maison bleue » ou bien au site de Gabriel Albert (que tu connais bien). Cela aurait pu été intéressant de savoir quels projets ont ces communes pour sauvegarder ces lieux …
J’arrête là ma bafouille ! Car dans ces quelques lignes tu vas certainement trouver matière à m’en remettre une couche … Un mot mal choisi ? Une phrase mal tournée ?
Ne vois pas le mal partout Bruno !!!
Michel l’égaré (Leroux)
Écrit par : leroux | 23/01/2011
Un mot pour un autre conduit à un sens pour un autre, ce qui occasionne du trouble dans la communication, mon cher Michel.
N'as-tu jamais entendu parler de ce malheureux traducteur qui pour un mot fautif, du maïs à la place du blé, fit livrer des tonnes d'une céréale qui n'était pas la bonne d'un côté à l'autre de l'Atlantique?
Et je ne te dénie pas la possibilité de me faire découvrir de l'art populaire. Tu l'as déjà fait, toi et Jean-Louis Cerisier, avec Céneré Hubert de St-Ouen-sur-je-ne-sais-plus-quoi, par exemple. Les oeuvres de ce monsieur sont remarquables et tu as bien fait d'en sauver.
Mme T. peut paraître désemparée à l'écran, mais ce qu'il faut noter, comme l'ont noté certains spectateurs de l'avant-première de notre docu à Paris (des professionnels du cinéma au départ, l'avant-première fut discrète), c'est qu'après avoir dit qu'elle ne voulait pas nous montrer "le jardin dans l'état qu'il était", la minute suivante (littéralement, et le montage a éliminé cette minute pour faire ressortir cette transition étonnante), elle nous le montrait, avec l'accord de son petit-fils.
Bien sûr qu'il aurait été intéressant de faire le point avec le site de Da Costa Ferreira ou celui de Gabriel Albert (Gabriel est le prénom et Albert le patronyme en effet), tu penses bien que j'aurais aimé le faire et je ne me suis pas privé au début du projet de chercher à les "placer" à mon coauteur-réalisateur. Mais il y a des paramètres que tu ignores qui président à l'écriture d'un film, c'est les subventions qui obligent parfois à trouver des lieux à filmer qui soient dans les régions qui sont liées aux subventions... Poitou-charentes n'était pas concernée. Quant à Da Costa qui se trouve en Normandie, région concernée, on avait déjà des sites moins connus et plus faciles à traiter en 4-5 minutes. Le problème du site de Da Costa, pour notre film, c'est qu'il n'y a pas qu'une personne qui s'en occupe, mais un ensemble d'intervenants (à ma connaissance), ce qui aurait occasionné beaucoup de complications, le sujet principal du film n'étant pas une étude approfondie de ces questions de détail. En Normandie, nous avions un autre exemple beaucoup plus facile à traiter dans notre perspective d'évocation des problèmes de conservation (ou non, car pour moi la question se pose de savoir s'il faut vraiment conserver), c'était le jardin de Robert Vasseur qui quelque part dans notre film est beaucoup plus éclairant sur ces problèmes et traitable en très peu de temps. de plus, on n'avait là qu'un seul interlocuteur, le fils du créateur, Claude.
Écrit par : Le sciapode@yahoo.fr | 23/01/2011
Bruno !
C’est moi !
Michel !
L’égaré !
On me signale que tu as posté un message à mon intention … sur le blog de Jean-Michel Chesné.
Je n’arrive pas à te suivre sur tous ces blogs… mais c’est gentil d’avoir pensé à moi !
J’ai écrit cette bafouille, sur Alexi Le Breton et son environnement, à l’automne dernier, pour le ‘livre objet’ que Bernard Dattas prépare actuellement sur cet auteur d'art populaire.
En décembre, Jean-Michel a eu la gentillesse de me proposer un espace sur son blog pour ‘publier’ cette bafouille et y ajouter des photos.
A l’époque où j’écrivais ce texte, je n’avais pas connaissance de l’état d’avancement de tes différents travaux (film, livre). Ce sont des amis, recevant ton bulletin de souscription (n’en ai pas reçu … mais y ai souscrit !), qui m’en ont informé…
Une autre question ?
Ne vois pas du mal partout Bruno !
Tu te fais du mal !
Michel l’égaré (Leroux)
Écrit par : Leroux Michel | 24/01/2011
[...une IMPAIRATRICE, qui pourrait être un joli lapsus s'il n'avait pas été fait par hasard? ...]
Le mot n'est pas de moi et son utilisation ici n'est pas le fruit du hasard. Pour la p'tite histoire, ce mot, utilisé au départ comme une raillerie, est devenu un "titre honorifique" pour celle à qui il était destiné.
Je suis certain que "Michel l'Égaré" a compris et cela me suffit
[... ce style précautionneux obscur de séminariste laïc (vrai?)...]
Je dirais ce style besogneux d'un Cistérien pragmatique.
Tout le monde ne peut être douér d’une faconde rhétorique, je plaide coupable votre Honneur.
Écrit par : Axel | 24/01/2011
A Axel.
Pas de souci pour les doublons, je peux les enlever. Et il m'arrive aussi de corriger les fautes dans les commentaires pour faciliter la lecture. C'est ce que j'ai fait ici. Je dis ça pour ceux qui voient de la censure partout.
Sinon, c'est bien que vous préfériez n'être compris que de Michel l'Egaré, je n'y vois aucun inconvénient, je peux même vous donner son adresse e-mail au cas où vous ne l'auriez pas, comme ça vous pourriez continuer vos intéressants "private jokes" en tête à tête privés, plutôt que de venir légèrement envahir mon espace de commentaires.
Écrit par : Le sciapode | 24/01/2011
A Michel Leroux
De plus en plus égaré le Michel... Le message sur le blog de Jean-Michel Chesné, je te l'ai signalé dans un commentaire précédent (du 23 janvier, hier).
Je ne t'y reprochais pas d'avoir parlé d'Alexis Le Breton parce que tu l'aurais pris dans mon livre, j'ai bien entendu que tu me disais le connaître auparavant, pas de problème là-dessus, même si on ne peut s'empêcher de voir une coïncidence dans ces révélations simultanées (au fait, je dois te dire que tu as reçu mon avis de souscription, j'ai vérifié, mais peut-être ne remarques-tu pas les pièces attachées qu'on t'envoie? ; de plus l'avis de souscription a paru sur ce blog que tu lis attentivement apparemment).
Non, je te faisais remarquer dans ce message (qui a été CENSURE depuis), à toi ainsi qu'à monsieur Chesné, qu'il était pour le moins étrange, et passablement inamical, que vous n'ayez songé à mentionner ni la parution prochaine de "L'Eloge des Jardins anarchiques", ni la diffusion télévisuelle du film "Bricoleurs de paradis", à l'occasion de ton papier sur Alexis Le Breton, dont on parle aussi dans notre film et dans mon livre. Vos lecteurs auraient pu avoir le droit d'être informés afin d'approfondir leur connaissance du sujet (car mon commentaire n'était pas une pub sauvage, comme me l'a rétorqué "l'administrateur du blog", de façon assez malveillante, j'ai trouvé...).
Car, plusieurs visions et interprétations sont préférables sur un même sujet qu'une seule, là dessus, il n'y a pas photo, je croyais que nous en étions d'accord.
Écrit par : Le sciapode | 24/01/2011
Salut Bruno !
Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je trouve que notre dialogue depuis x jours, via ce forum, est complètement stérile !
Il est également sans intérêt pour les personnes qui nous lisent ! Mets toi à leur place … Les pauvres ! Et si on continue comme ça, mais tu vas couler ton blog Bruno !!!
J’ai toujours pensé que ce type communication (les forums) avait ses limites. Chacun se parlant à soi même. Et nos x échanges me le démontrent.
Je n’ai que très rarement pratiqué ce type d’échange (tu me connais), mais là j’ai voulu le pousser plus loin afin de voir où cela nous emmenait car ce sujet des environnements d’art populaire me passion depuis la sortie du livre de Jacques Verroust « Les inspirés du bord des routes ». Ce qui doit faire le début des années 80 … (pour la vrai date de sortie de ce livre, je te fais confiance Bruno !)
A la place de ce type de dialogue via forum, je préfère ET DE LOIN une bonne discussion autour d’une table, avec un bon pot au feu et un bon pinard ! Et là, je suis certain Bruno que notre discussion serait bien plus enrichissante !!!
Je devine que, comme moi, tu as autre chose à faire que de poursuivre ce type de dialogue. Je jette donc, non pas l’éponge, mais mon clavier …
J’ai bien ouvert ta pièce jointe samedi matin. Mais cela fait 17 jours que ma commande est partie … 17 jours que j’attends ton livre !
Bonne soirée !
Michel l’Egaré
Écrit par : leroux | 24/01/2011
Bonjour Axel,
Je crois deviner à quel lieu et à quelle personne vous faites allusion quand vous parlez de « la belle Impairatrice ».
Par contre, je ne vois qui vous êtes ! Je ne connais pas de Axel …. Serait-ce alors un pseudo ?
Dans le cas où vous souhaiteriez me (re)mettre sur le chemin de votre identité (je suis égaré !) …( peut-être avez-vous mon adresse mail ?).
Michel l’Egaré (Ai adopté votre qualificatif car il me plaît bien).
Écrit par : Leroux Michel | 25/01/2011
Si je fais des masques et des totems, c’est par un chamanisme occidental de l’art insolite et singulier qui me permet de gagner trois thunes tunisiennes révoltées en francs dinars CFA d’Euros heureux pour mes neurones et mon estomac. Je suis ainsi que le dénigrent les poètes académiques surréalistes et consorts : un « outsiders artiste » arriviste et gagne petit, tâcheron à la petite semaine des longs week-ends et des Saints lundis et je ne suis pas fou. Je me proclame sculpteur d’art des brutes. J’utilise la scie égoïne égoïste ; la scie japonaise qui recule quand j’enculcule mon bout de bois ; la salope de varlope ; le rabot de sabot de sabbat et de sabotage ; la hache des jeannette toujours prêtes; la marteau des marteaux et des dingos ; la tenaille qui me prend au ventre ; le foret manuel, la pince et le tournevice que j’ai pour toi mon amour…
Je crois dans le hasard dans l’esthétique et dans la magie dans la simplicité des choses éphémères et imparfaites.
Je suis un rassembleur de bidules qui trouvent sens et mises en expression dans l’exorcisme de « la banalité du mal » des visages et des corps qui m’entourent et qui s’enfuient dans des fêtes et des réunions d’un meilleur ailleurs meilleur et d’une meilleure supposée compagnie. Où ils applaudissent des paroles politiquement correctes et rebelles en l’air ainsi que des étourdissements festifs dans des trips à la mode Caen : avec d’autres quidams promettant une consommation consumériste narcissique et bête ; ou, avec des associations de citoyens citoyennistes codifiant les cérémonies du nouveau Clergé écolâtre et les dogmes libéraux et libertaires gauchistes et étatiques du prêt-à-penser industriel numérique béatifié révolutionnaire contemporain.
Si je conteste l’ordre établi ; je le fais à ma dimension et ne prétends point me payer ni de mots et ni d’adhésion à des institutions. Les lois, ces derniers temps répriment, contrôlent et surveillent. Ainsi, ceux qui s’indignent, trop souvent, veulent de nouvelles lois pour protéger leur pré carré communautaire ou identitaire, ou veulent faire le bonheur des gens contre leur volonté mais avec leur consentement, en changeant les têtes de massacre qui ont le pouvoir tout en préservant l’ordre des choses. Ce n’est plus l’intérêt général qui est protégé mais les richesses et les particularismes individuels au nom de la liberté. Entre le fort et le faible, c’est la loi qui protège et la liberté qui opprime… Si je pense encore un peu à la critique sociale, c’est que le travail de l’artiste est soumis à l’économie et à la question sociale. N’empêche, qu’au-delà la marchandisation du vivant et la réification du vécu, il existe un désir ancestral humain d’autonomie du vivant et d’altruisme. Faire ou vouloir faire une œuvre d’art de sa vie nécessite la complicité amicale et amoureuse ; mais c’est dans la solitude consentie que s’élaborent les termes et les objets ainsi que les sujets de son propre labeur ; malgré tout. C’est vrai : cela pourrait être mieux conçu et plus culturel. AH, si j’étais riche ! Et plus égal !
Enfin, ce n’est pas à soi-même de se décréter artiste car dans ce domaine, il n’y a pas des normes ISO et ce sont ses pairs et ses clients qui vous reconnaissent un semblant de créativité et d’originalité commerciale et esthétique. Le découvreur créatif ne sert que de révélateur au petit monde qui peuple son esprit et ses gestes ouvriers. J’eusse souhaité que les jugements d’homme à homme sociaux différent des sempiternelles mises dans les prisons rétrécies et climatisées des écrits mortifères et morbides des critiques d’art contemporain qui ont besoin de sang, de larmes, de pleurs, de folie, de délire, de stupre et de fornication pour exprimer leur trop plein de haine absolue de la compétence et de la motivation.
J'ai appris votre don de magicien sachant bricoler et faire disparaître les remarques mais cela est fort sympathique car vous êtes un ami surréaliste et artbrutiste.
Écrit par : Michel Caubel | 22/02/2011
Je pense pour ma part que vous gagneriez à être plus concis.
Écrit par : Le sciapode | 22/02/2011
Merci de me répondre!
Permettez-moi de vous rappeler quelques critères de lisibilité qui sont: la clarté, la précision, la concision et la nuance. Je n'ai guère lu de votre part cette dernière disposition macro-graphique et je vous remercie encore de votre attitude d'homme de chaire.
Écrit par : Michel Caubel | 23/02/2011
Connaissez-vous cette avignonnaise ?
http://avignon.midiblogs.com/archive/2011/01/11/crea1.html
Écrit par : Michel Benoit | 29/12/2011
Merci Monsieur Bruno Montpied pour ce livre fort sympathique
http://www.theatredemasquesmagique.fr
Écrit par : Michel | 17/06/2013
Ah, M. Michel (Caubel), vous venez vous faire un peu de pub sur mon blog que vous avez deviné un peu lu? En me complimentant au passage, pour que je ne dise rien? C'est raté...
Bravo pour vos masques, je vous intronise roi de la tête à Toto.
Écrit par : Le sciapode | 18/06/2013
Sincèrement, Monsieur Bruno Montpied, votre livre est très intéressant et bien fait.
Pour ce qu'il existe des traces sur le Web, que faire?
Je ne suis point le roi de la tête à Toto, mais peut-être certains soirs, au crépuscule, Toto le hibou....
http://www.theatredemasquesmagique.fr
Écrit par : Michel | 19/06/2013
Bonjour Bruno,
je me permets de vous joindre parce que tout bêtement j'ai prêté mon livre et la personne un rien indélicate a déménagé avec mon ouvrage et son dvd et j'y tenais ... depuis il semble qu'en plus elle l'ait égaré ... J'ai fait quelques recherches mais il n'est plus disponible à la vente , auriez vous quelques pistes pour que je puisse m'en offrir un nouvel exemplaire .
D'avance je vous remercie ,
Cordialement
Martine
Écrit par : FONTAINE | 09/11/2016
Bonjour Madame,
Désolé pour vous. Il ne faut jamais prêter ce à quoi on tient... Même si cela vous honore. Mais le nombre de ceux qui rendent les prêts me paraît très inférieur au nombre de ceux qui oublient, de façon volontaire ou involontaire, de rendre les prêts... Donc, au bout d'un moment...
Comment vous aider? Le livre existe encore dans certains rayons, voir la librairie que j'ai indiquée très récemment à l'entrée du jardin des Tuileries à Paris... :
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2016/10/12/eloge-des-jardins-anarchiques-deux-exemplaires-qui-s-attarde-5859744.html
Cordialement,
Bruno Montpied
Écrit par : Le sciapode | 09/11/2016
Cela me rappelle cette image. Un homme, confortablement assis dans un fauteuil au milieu de sa bibliothèque, dit à son invité : « je ne prête jamais un livre, car les gens ne les rendent jamais », puis, avec un ample geste circulaire pour désigner les étagères autour de lui : « tu vois, ajoute-t-il, tous ces livres autour de nous, eh bien, ce sont des amis à moi qui me les ont prêtés... »
Écrit par : Régis Gayraud | 12/11/2016
Dites donc, le Régis, vous faites du Sempé, on dirait...
Écrit par : Le sciapode | 13/11/2016
Ah, je ne savais pas de qui était ce dessin. Je me souvenais l’avoir vu. C’est donc de Sempé. Eh bien, pour une fois, il est assez drôle. Merci.
Écrit par : Régis Gayraud | 17/06/2017
bonjour,
Peut-on vous commander "éloge des jardins anarchiques" de Bruno Montpied ? merci de votre attention, cordialement, huguette pellegris
Écrit par : pellegris | 16/06/2017
Comme je crois l'avoir déjà répondu à d'autres lecteurs, le livre est désormais épuisé. Je ne saurais trop vous engager à chercher du côté des sites spécialisés dans les livres introuvables, ou bien je peux aussi vous conseiller, si le sujet des inspirés du bord des routes vous requiert, d'attendre octobre quand va paraître mon prochain livre, une sorte de guide encyclopédique des sites d'inspirés d'origine populaire, "Le gazouillis des éléphants", aux éditions du Sandre. Il contiendra dix fois de plus de sites que dans "Eloge des jardins anarchiques", avec 950 pages environ et plus de mille photos en illustration... Avec cet ouvrage vous aurez un panorama bien plus fourni sur le sujet des environnements spontanés...
Cordialement,
Bruno Montpied
Écrit par : Le sciapode | 17/06/2017
Oui mais Mme Huguette n'aura pas accès à l'excellent film qui accompagnait le livre (Bricoleurs de paradis) dans lequel on peut vous voir en pleine recherche "d'environnements spontanés".
Dans l'attente du "gazouillis des éléphants" aux éditions du Sandre et à défaut du précédent livre épuisé, les lecteurs peuvent cependant momentanément se consoler un peu en visionnant le film sur le site des Mutins de Pangée:
http://lesmutins.org/bricoleurs-de-paradis
Écrit par : zébulon | 18/06/2017