Les Mayennais toujours à l'œuvre et à la manœuvre en Estonie (12/05/2015)
"Chers amis et contacts,
J'ai le plaisir de vous annoncer une nouvelle exposition de La Mayenne à l'oeuvre, organisée au musée Paul Kondas d'art naïf et outsider de Viljandi en Estonie, du 15 mai au 15 juillet 2015.

Article de Pauline Launay dans Le Courrier de la Mayenne du 6-5-2015

Un dessin de Robert Tatin, La Vierge aux Oiseaux, 1982, coll. Art Obscur
Jean-Louis Cerisier, le commissaire d'exposition, en collaboration avec Michel Leroux et son "art obscur", ainsi qu'avec plusieurs membres d'une association lavalloise, CNS 53 (Création Naïve et Singulière: Serge Paillard, Nathalie Mary, Michel Basset, Chantal Mady-Houdayer, Jean-Luc Mady, Salomé Mady), Jean-Louis Cerisier lui-même se veut à la fois artiste (que je qualifierai de "naïf moderne" tant ses expérimentations le mènent quelquefois à dépasser allégrement les frontières de son art d'autodidacte naïf) et organisateur, médiateur de ses compagnons de créativité en Mayenne, nébuleuse que j'ai appelée autrefois dans un court article que j'avais inséré dans un ancien numéro de la revue des Pays de la Loire, 303, Arts, Recherches et Créations, "L'Ecole de Figuration poétique lavalloise".
Jean-Louis Cerisier, un billet de 1000 zlotys déchiré, allégorie d'un refus de la vénalité proposé par l'artiste?
Gustave Cahoreau tenant une de ses sculptures, un "protégé" de Michel Leroux... Archives Art Obscur

Céneré Hubert, créateur multi-formes et notamment créateur d'environnement à St-Ouen-des-Toits (toujours en Mayenne), Archives Art Obscur

Un très beau dessin (pastel?) de Patrick Chapelière ; à noter que les trois créateurs ci-dessus s'apparentent davantage à l'art brut qu'à l'art dit singulier, tant leur travail s'accomplit dans l'écart vis-à-vis des démarches traditionnelles artistiques ; coll. Art Obscur

Alain Lacoste, autre Singulier mayennais bien connu et prolifique ; coll. Art Obscur

Marc Girard ; j'aime assez cette œuvre qui me fait penser à ... moi, mais aussi à Chaissac, à Lacoste...; coll. Art Obscur

Et un Joël Lorand, un... Peut-être relativement ancien, non? ; coll. Art Obscur
00:04 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mayenne à l'oeuvre, jean-louis cerisier, viljandi, musée paul kondas, art naïf, art singulier, alain lacoste, marc girard, jacque reumeau, musée du vieux-château à laval, csn 53, jules lefranc, robert tatin, école de figuration poétique lavalloise, céneré hubert, environnements spontanés, patrick chapelière, art brut, joël lorand |
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Commentaires
Merci Bruno de relayer, via ton blog, les initiatives de notre petite association C.N.S.53. (Créations Naïves et Singulières en Mayenne) (et alentours)
Michel l'égaré
Écrit par : Michel l'égaré | 13/05/2015
"Petite" association, dis-tu, mais grande par ces ambitions, il me semble, et tant mieux...
Que disait déjà l'ami Danton? "Il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace..."
Écrit par : Le sciapode | 14/05/2015
"Naïve", "singulière", ou "obscur", laquelle des trois étiquettes est la bonne monsieur l'Egaré? On s'y perd un peu je dois dire... C'est pas parce que vous vous dites "égaré" qu'il faut entraîner tout le monde avec vous...
Écrit par : Le père Plexe | 14/05/2015
Toutes ces étiquettes vous laissent « Père Plexe », et je vous comprends tout à fait ! En France, nous avons le chic pour couper un cheveu en quatre …Les Anglo-saxons regroupent toutes ces formes d’Arts d’autodidactes sous le labelle « Art Outsider », mais j’ai parfois l’impression qu’on ne sait plus de quoi on parle … Depuis de nombreuses années, je collecte des œuvres d’Art Brut, d’Art Singulier, d’Art Naïf, d’Art Populaire, et pour m’amuser j’ai regroupé ces collectes sous le vocable « Art obscur ». J’ai tenté d’expliquer pourquoi j’utilisais ce terme dans la partie forum de la note du 01/05. Mais mes explications n’ont pas été convaincantes … Ce n’est pas grave !
Loin des étiquettes, labelles et autres termes : le plus important est l’émotion ressentie devant une œuvre ! Et je vous en souhaite de belles !
Michel l’égaré
Écrit par : Michel l'égaré | 14/05/2015
La fille qui est censée déchirer le billet de banque - ô naïf Sciapode! - dans le tableau de J L Cerisier, s'y prend d'une drôle de manière. On croirait qu'on contraire, elle essaie de le recoller. Ce serait bien dans le genre de l'ami Jean-Louis...
En fait d'allégorie de la non-vénalité, regardez comment elle tient le fameux billet. Elle le prend par en bas, franchement, vous avez déjà essayé de déchirer un bout de papier en le tenant de cette manière? Ce n'est vraiment pas la manière la plus simple, ni la plus efficace...
Non, le Monsieur lui a tendu un billet déjà déchiré, et avec une tristesse bien compréhensible, elle se demande qu'est-ce qui, dans sa prestation, a pu lui déplaire pour qu'il la traite ainsi. Et elle essaie de recoller les morceaux, dans un geste certes un peu puéril (quand c'est déchiré, c'est déchiré), mais assez naturel.
Écrit par : Isabelle Molitor | 19/05/2015
¨Ô Mame Molitordue, le mieux ne serait-il pas de demander à l'artiste ce qu'il a voulu dire par là (s'il a voulu dire quelque chose)?
Écrit par : Le sciapode | 19/05/2015