Rappel, ce samedi 28 mai, la Petite Brute, dans l'Yonne, à Villeneuve-les-Genêts... (24/05/2016)
A signaler que cette journée du 28 mai –où sera également disponible à la vente l'ensemble des quatre titres de la collection La Petite Brute– marque le début de mon exposition de photographies consacrées à la thématique des environnements spontanés, prévue pour durer les mois de juin et juillet. Ci-dessous, une des photos exposées:
René Escaffre, un maçon au travail, statue installée à Roumens, dans le Lauragais, devant la maison de l'auteur, photo Bruno Montpied, 2004
09:25 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : petite brute, bruno montpied, photographies d'inspirés, art brut, environnements spontanés, habitants-paysagistes, remy ricordeau, denise et maurice dresseurs d'épouvantails, marcel vinsard l'homme aux mille modèles, marcel vinsard, épouvantails, visionnaires de taïwan, art brut de taïwan, andrée acézat, association puys'art, café m'an jeanne et petit pierre, villeneuve-les-genêts, rené escaffre | Imprimer
Commentaires
Sur l'écran, on n'arrive pas à lire le texte des affiches. C'est normal Docteur ou dois-je changer de lunettes ?
Écrit par : Zebulon | 25/05/2016
La procédure requise est la suivante. Se présenter chez son ophtalmologiste préalablement muni de son ordinateur portable, lui présenter sur l’écran ce texte, et ensuite chausser un certain nombre de verres jusqu’à lecture optimale du texte. Alors, se faire faire des lunettes spécialement adaptées à cette page du "Poignard subtil". Ces lunettes, mal remboursées par ce scandale permanent qu’est notre Sécurité sociale, ne serviront qu’une seule fois, mais nous permettront enfin de lire, confortablement carré dans notre sofa, un verre de mezcal à la main, comme il se doit, le texte de cette affiche. Mais attention, au bout de deux verres, il faudra retourner chez l’ophtalmo... Sinon, il existe une autre solution, ne pas aller chez l’ophtalmologiste, mais boire exactement la quantité de mezcal convenable pour lire le texte, car on doit bien y arriver, nom de Zeus. Maintenant, c’est beaucoup plus compliqué.
Écrit par : Régis Gayraud | 25/05/2016
Le 28 mai à Villeneuve-Les-Genêts, excellente manière de fêter mon anniversaire.
Écrit par : Siger du Haryag | 25/05/2016
Bon anniversaire à toi qui as un nom à briguer le tiercé.
Écrit par : Le sciapode | 25/05/2016
Cher Sciapode, c’est aujourd’hui qu’il vous faut me le souhaiter. Vous étiez un peu en avance...
Écrit par : Siger du Haryag | 28/05/2016
J'ai changé les formats des images de ces affiches. Ca va mieux (comme dirait leur président)?
Si vous croyez que c'est facile tous les jours de trouver le bon moyen de reproduire des affiches initialement envoyées en PDF, alors que l'animateur de ce blog garde des lueurs plus que médiocres vis-à-vis de toute cette machinerie électronique...
Écrit par : Le sciapode | 25/05/2016
Y suffirait pas de prendre une loupe, non d'un loup ! Voilà qui permettrait d'économiser sur le mezcal... Au fait, le numéro 27 d'Empreintes, l'excellente revue de la désormais historique Galerie l'Usine animée par la toujours vaillante Claude Brabant, est sorti. Entre autres articles de haute graisse, on trouve, sous le titre « Une mort programmée » le compte-rendu hallucinant des derniers jours d'un condamné à vivre, anartiste de la vie quotidienne qui, plus authentique qu'Arman, accumulait tout ce qu'il trouvait dans sa masure, et recouvrait la muraille au-dessus de son grabat d'aphorismes d'inspiration libertaire, qu'on peut lire, muni d'une loupe, justement, reproduits sur une double page. De l'art brut tout à fait involontaire, en quelque sorte... Ne serait-ce pas la quintessence du brut ?
Écrit par : L'aigre de mots | 26/05/2016
De "l'art brut involontaire"? Que voici un beau pléonasme. Il n'y a d'art brut qu'involontaire, il me semble...
Écrit par : Le sciapode | 27/05/2016
Que nenni ! Le facteur Cheval était tout à fait conscient d'accomplir une œuvre d'art, me semble-t-il. Il y a chez ces créateurs toute une gamme de variations dans l'intentionnalité.
Écrit par : L'aigre de mots | 27/05/2016
Evidemment qu'il y a "toute une gamme de variations dans l'intentionnalité', mais sur le plan du concept de l'art brut, ce dernier, pour correspondre absolument à ce que Dubuffet envisageait et recherchait, se passe au maximum de conscience. C'est d'ailleurs pour cela que les surréalistes, Breton en tête, s'y intéressaient. On trouvait là un exemple de création pure réalisée sous dictée de l'inconscient (du moins, on voulait trouver...) qui se déployait en dehors de toute théorie avant-gardiste et de formation artistico-littéraire, chez des "hommes sans qualité".
Pour Cheval, je ne pense pas qu'il vivait son œuvre comme de l'Art, au sens conventionnel du terme. Je crois qu'il était bien plus proche d'une conception artisanale que d'une conception artistique. Ce qu'il faisait, c'était du beau, c'est-à-dire du bien fait. Le bien en question étant associable au merveilleux architectural, et à la surprise ressentie devant la poésie des formes naturelles. Il y avait du germinatif dans son travail, là aussi dans un processus proche des travaux médiumniques. Alors, conscient de son travail? Breton parla à son sujet d'un exemple "d'architecture médianimique"... Ce qui prouve qu'il voyait Cheval avant tout comme un être possédé.
Écrit par : Le sciapode | 27/05/2016