Ce blog a dix ans jour pour jour ce 5 juin : grand rassemblement d'éléphants de tous poils pour fêter l'événement, et en hommage précoce à un certain "Gazouillis" à venir bientôt... (05/06/2017)
Les éléphants sont étonnants. Les éléphants sont intrigants.
Ils ont des nez très longs, des airs pachydermiques (et pour cause), des grosses pa-pattes avec des gros ongles et le dessous des pieds plat. Deux grandes quenottes qui leur sortent des deux côtés de la bouche, que toute une série de gens mal intentionnés veulent leur arracher. Des portugaises comacs pour ceux d'Afrique, mais plus riquiqui pour ceux d'Asie, qui me font penser à des feuilles de choux.
André Robillard, un éléphant dafrique (sic ; cette bête-là a dû être coupée avec un cocker on dirait), env. 40x50cm, coll. et ph. Bruno Montpied.
Sandy Calder, un éléphant de bronze en mobile, 1973.
Ils ont la peau rugueuse, paraissant avoir des milliers d'années, comme une peau fossile. Des airs de vieux, vieux sages revenus de tout. Il ne faut cependant pas leur courir sur le haricot, ils s'énervent facilement. Et en même temps, ils sont attentionnés avec leurs cornacs, qui leur peignent dessus parfois (c'est du plus bel effet, ils devraient être tout le temps peints).
Ils marchent avec des airs balourds, l'air grommelant de traîneur de savate.
L'éléphant fascine petits et grands. Il y eut Babar bien sûr (voir ci-contre un exemplaire par le sculpteur naïvo-brut Joseph Donadello (en Hte-Garonne), ph. B.M., 2008). Et des jouets (voir ci-dessous un à roulettes ayant appartenu à un rassemblement d'objets du brocanteur Philipe Lalane), des éléphants de dessin animé et de publicités improbables...
Poupée-éléphant, peut-être d'origine ukrainienne, ph. et coll. B.M.
Le Jardin d'Acclimatation, Constructions enfantines, cadeau du magasin Le Bon Marché (merci à Guillaume pour la permission de photographier la chose), ph.B.M.
Vu à Lille dans une brasserie, reproduction d'une ancienne affiche publicitaire, où l'éléphant chasse les moustiques en courant, ph.B.M.
Affiche de Capiello reproduite sur le blog Les Beaux dimanches de Laurent Jacquy
Affiche "l'orchestre des éléphants", F Appel, 1890.
L'éléphant est tellement sympathique et fort, avec une réputation de mémoire légendaire que les publicitaires et inventeurs de logos ont bien souvent songé à lui...
Cherchez-le, ici en logo d'une société de transport (en Lorraine?) qui cherche à donner une image de force et de puissance, ph. B.M.
Mais ceux qui ont adoubé le pachyderme qui hante nos rêves restent avant tout les artistes, les créateurs anonymes et populaires, naïfs, les enfants aussi qui adorent "croquer" les éléphants, et puis, au bout de la chaîne, ceux qu'on a appelés tour à tour inspirés du bord des routes, habitants-paysagistes ou créateurs d'environnements spontanés. Ces derniers en sèment très souvent dans leurs jardins, soit dans un recoin de l'espace dont ils disposent entre habitat et route, soit en majesté avec toute la lumière désirable braquée sur eux... Tant et si bien, que, dans le volumineux livre que je vais faire paraître aux Editions du Sandre en octobre prochain, intitulé de façon cohérente Le Gazouillis des Eléphants, qui est une tentative d'inventaire des environnements populaires spontanés d'hier et aujourd'hui en France (voir projet de couverture actuel ci-contre), je suis souvent amené à publier de nombreux exemples de cette étrange mascotte des inspirés.
L'éléphant qui gazouille, formule démarquée d'une stèle installée dans la "Seigneurie de la Mare au Poivre" d'Alexis Le Breton à Locqueltas dans le Morbihan, y servira de virgule visuelle, et de métaphore programmatique du propos de l'ouvrage : une défense et illustration de l'imaginaire gracieux des plébéiens bien souvent perçus et méprisés par l'intelligentsia comme des lourdauds et des bourrins de l'art...
Dessin d'enfant d'environ 7 ans, 2011.
Dessin d'Idriss Bigou, un éléphant dont la trompe ressemble à une paille...
Marionnette à fil africaine, coll. Joëlle et Jean Veyret, ph.B.M., 2016.
Cyrille Augeard, Les éléphants, feutres sur papier, 32x45 cm, 2012, atelier La Passerelle, Cherbourg.
Un éléphant représenté sur un vase "aux Chinois", dû à l'artisan Pierre-Innocent Guimonneau de La Forterie, vers 1786, musée de la Reine Bérengère, Le Mans, ph.B.M.
Jean Bertholle, silhouettes en tôle découpée et peinte, montées sur girouette, parc de la Fabuloserie, ph.B.M., 2011.
Eléphant (détouré) du Facteur Cheval, couloir intérieur du Palais Idéal, Hauterives (Drôme), ph.B.M., 2011.
Morris Hirschfield, éléphanteau avec jeune garçon, env. 44 x 22 cm, 1943.
Chez André Hardy, outre une baleine bleue, et divers autres bestiaux, il y avait ce magnifique pachyderme à l'œil extatique, ph.B.M., 2010.
Anonyme, éléphants de la fontaine à Cléon d'Andran (Drôme), ph. B.M., 1994.
Marie-Louise et Fernand Chatelain (Fyé, Sarthe) posant devant l'objectif de Clovis Prévost ; derrière on reconnaît les éléphants de la fontaine de Chambéry, celle des "4-100-Q".
L'éléphant de la fontaine de Chambéry, en effet dépourvu d'arrière-train...
Quelquefois, c'est la nuit qu'ils surgissent, travestis en buissons, et arpentant la ville comme des fantômes...
Art topiaire à Londres en nocturne, photo sans référence transmise par Julia (merci à elle).
Même sur les sablières des églises bretonnes, il arrive qu'on en rencontre...
Sablière d'une chapelle Saint-Pierre (pas plus de référence...).
Le "yarn bombing" (si je ne me trompe pas d'orthographe), cet enrobage de formes en plein air (mobilier urbain, troncs d'arbre...) par d'habilles mains tricoteuses, s'en prend aussi aux pachydermes...
Yarn bombing en Espagne, pas plus de références...
L'homme, à l'évidence, entretient un rapport fusionnel à l'éléphant, qu'on en juge avec cette statue funéraire consacrée à un dompteur et à un dompté :
Tombe d'un dresseur-dompteur au cimetière de Méza Kapi, Riga, ph André Chabot.
Et un éléphant par Yves d'Anglefort, qui se dit "artiste d'art brut" (dans son cas, le terme paraît coller) ; 32x41 cm, technique mixte sur Canson, coll. privée, Grenoble.
Les éléphants sont innombrables. Il faut bien conclure (provisoirement? La suite du feuilleton se proposera-t-elle au prochain anniversaire décennal ?). En attendant cet hypothétique et beau jour, voici un enregistrement où nos héros ne gazouillent pas vraiment... (capté à la Fondation Cartier, enregistrements de Bernie Krause) :
Et encore, un cadeau en sus, la reproduction d'une carte postale peu connue (je ne pense pas que les autres amateurs cartophiles, collectionnant les autodidactes inspirés, à supposer qu'ils la connaissent, l'aient mise quelque part en ligne...) :
L'auteur de ces sculptures sur sable paraît se nommer Winter Duerec (ou Duérée? Ou bien, peut-être plus probablement Querée? Voir ci-dessous dans les commentaires l'hypothèse de Régis Gayraud) : "Artiste autodidacte, modeleur de bêtes sauvages Attention à la nouveauté", est-il proclamé sur la banderole tendue derrière la scène sculptée ; Winter Querée est sans doute l'homme accroupi au centre des animaux féroces (au moins trois félins avec un éléphant, un homme étant sur le point de se faire dévorer...).
00:28 | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : éléphants, pachydermes, le gazouillis des éléphants, environnements spontanés, art enfantin, art brut, bestiaire, bruno montpied, inventaire des environnements populaires spontanés, fontaine des 4-100-q, art topiaire, sablières bretonnes, yarn bombing, sculpture sur sable, cartes postales art insolite, winter duerec | Imprimer
Commentaires
Cher Sciapode!
Un grand bravo, tout d’abord, pour les 10 ans de votre blog! Dix années de constance et d’endurance éléphantesque pour charmer et nourrir l’esprit de vos lecteurs, leur offrir à travers vos textes et les documents que vous mettez en ligne le reflet et l’extension de leurs désirs.
Bravo aussi pour l’annonce que vous nous faites de votre prochain ouvrage, cette somme (dit-on) de trente années de cheminement à travers la France des jardins anarchiques. Que voici une belle couverture qui nous appâte. Nous attendons l’automne avec impatience.
Et voici un nouveau désir. Ecrivez-nous vite le livre qui rassemblerait tous ces éléphants en les classant et en les commentant.
(L’éléphant symboliste de Riga et les éléphants un tantinet inquiétants de Londres sont très impressionnants... Une petite remarque, l’éléphant sur le camion est le logo de l’entreprise allemande Schmitz-Cargobull, qui fabrique des semi-remorques. )
Écrit par : Régis Gayraud | 05/06/2017
Je m’associe aux « Bravo! » de M. Gayraud!
Avez-vous remarqué, sur la photo du camion à l’éléphant Schmitz, le motocycliste qui cherche à le dépasser? Sur son blouson, il y a ce qui semble être un puma ou une panthère, enfin un grand félin. C’est la savane sur l’autoroute!
Écrit par : Isabelle Molitor | 05/06/2017
Bon anniversaire au Poignard subtil, le meilleur blog du monde.
(Madame Molitor, apparemment, c’est un peu étroit pour une autoroute...)
Écrit par : Atarte | 05/06/2017
Super intéressant. Merci.
Écrit par : Louise | 05/06/2017
Merci, merci, merci, pour ce bel hommage au majestueux éléphant.
Et bon anniversaire au blog !
Écrit par : Maxime | 05/06/2017
Très bon anniversaire, et un grand merci pour la richesse de ce blog qui me fait découvrir tant de choses intéressantes.
Écrit par : Claire Elena | 05/06/2017
Bon anniversaire et longue vie au pachyderme !
Écrit par : Zebulon | 05/06/2017
Pachyderme toi-même...
Écrit par : Le sciapode | 06/06/2017
Vous avez la trompe bien mal embouchée, mon cher, il fallait lire "Longue vie au pachyderme" dans un sens générique, bien sûr...
Écrit par : Zébulon | 07/06/2017
Ouiche... Ce n'est pas au vieux singe (pour rester dans le bestiaire) qu'on apprend à faire des grimaces...
Écrit par : Le sciapode | 07/06/2017
Merci pour votre persévérance. Votre blog est devenu incontournable depuis quelques années déjà pour tous ceux qui s'intéressent à l'art brut et aux arts populaires "spontanés". Sans le vouloir et peut-être le savoir vous avez contribué à former toute une génération de chercheurs sur ces sujets trop peu connus. En vous attachant à restituer la poésie des lieux et des créations que vous présentez vous avez par ailleurs permis de prendre le contre-pied de ceux qui ne voient dans l'art brut qu'un marché en pleine expansion. Encore merci et continuez sur le même pied (sciapode).
Écrit par : Aristide | 05/06/2017
Bon anniversaire au Poignard subtil! Eléphant suit.
Écrit par : Emmanuel Boussuge | 06/06/2017
Sur la carte postale ancienne, je ne pense pas qu’il faille lire Duerée ou Duerec. L'initiale en lettre majuscule cursive anglaise est bien plus vraisemblablement un Q qu’un D. C’est donc Queree qu’il faut lire. Si j’en crois les archives généalogiques en ligne, Queree est un nom que l’on trouve à Jersey (c’est en fait un nom anglo-normand, Querée en français, transcrit et prononcé Queree avec un [ī]long en anglais.
Je ne vois pas non plus trop le mot Winter comme prénom. En revanche toujours à Jersey, il y a des habitants dont c’est le patronyme. Un nom double, alors?
La photo aurait été prise sur une plage de Jersey que cela ne m’étonnerait pas. A suivre...
Écrit par : Régis Gayraud | 06/06/2017
Je vous ferai remarquer, cher Régis, que je n'ai pas écrit que Winter pouvait être un "prénom". Quant au Q ou au D, je n'arrive pas à me prononcer personnellement. Si c'était un Q, je peux juste ajouter que cela me paraîtrait une façon de le tracer vraiment alambiquée...
La carte originale ne possède pas d'indication géographique. Au verso se trouve un texte qui pourrait bien être de la main de l'auteur des sculptures. Il donne apparemment à un ami le temps mis à sculpter les effigies de sable (deux jours), et ce que cela lui a rapporté (10 à 12 livres), moins les frais d'occupation de la plage (semble-t-il).
Écrit par : Le sciapode | 06/06/2017
Mais si, cher Sciapode, je vous assure, le Q majuscule, quand, à l’école primaire, nous apprenions l’écriture ronde cursive, se faisait comme un grand 2 majestueux. J’adorais cela, cette contamination des lettres par les chiffres, que j’ai retrouvé ensuite, dans l’alphabet cyrillique, avec la lettre « 3 » (équivalent du « z »).
Tenez, regardez cela :
http://luc.devroye.org/fonts-52824.html
Écrit par : Régis Gayraud | 06/06/2017
Bien, j'en accepte l'augure. Quérée se rapproche en effet d'autres noms aux mêmes racines que l'on rencontre en Bretagne: Quéré, Le Quéré...
L'hypothèse Jersey est également à retenir. Reste l'énigme des deux noms accolés, Winter et Quérée...
Écrit par : Le sciapode | 07/06/2017
Si les éléphants gazouillent, c'est que, dans notre imaginaire qui se plaît à marier les contraires, ils sont les plus proches parents des oiseaux. Animaux terriens par excellence, ils se font aériens par la puissance de nos désirs. Depuis notre enfance, nous les voyons déployer leurs vastes oreilles sur les membranes de l'air et planer au-dessus de notre sommeil. De la luisance argentine de leurs défenses, ils gardent ouverte la double porte d'ivoire de nos rêves.
Écrit par : L'aigre de mots | 06/06/2017
"Dumbo l’éléphant volant », charmant dessin animé de mon enfance...
https://www.youtube.com/watch?v=8V25cBtLCaM
Écrit par : Isa Molitor | 06/06/2017
Qu'on nous rende l'Éléphant de la Bastille, le monument le plus onirique qu'ait produit l'architecture napoléonienne !
Écrit par : Félicie Corvisart | 06/06/2017
Qu'on détruise surtout l'Arc-de-Triomphe, pour enfin construire à la place l'éléphant colossal de Charles Ribard qui devait, selon les plans, contenir trois niveaux (avec ,de mémoire, une salle de spectacle, de l'air conditionné, etc.) où le public pouvait donc déambuler. Ce projet, dont il ne nous reste que la description et des gravures était bien plus original que celui de Napoléon, qui en fait s'en est probablement inspiré. L'éléphant de Ribard avait été projeté en 1758, sous l'Ancien Régime donc, destiné à l'actuelle place de l'Etoile en haut des Champs-Elysées. Son apparition au bout de l'avenue aurait été proprement hallucinatoire...et pour le coup bien davantage "onirique" que le plagiat éléphantesque napoléonien, chère Félicie...
Écrit par : Le sciapode | 06/06/2017
On dessine toujours les éléphants plus petits que nature, mais une puce toujours plus grande.
Écrit par : Jonathan Swift | 06/06/2017
Cher Jonathan Swift
autrefois il y avait énormément d'attaques d'éléphants commises par des puces
donc on les dessine plus grandes afin que les éléphants puissent mieux les voir
x
Écrit par : x | 06/06/2017
Tout à fait d'accord avec vous, cher Sciapode, pour construire l'éléphant de Charles Ribard sur la place de l'Étoile. Je propose juste d'ajouter un aménagement secondaire : que l'on place dans la perspective, sur l'esplanade de la Défense, un gigantesque rhinocéros ailé en hommage à Maldoror. Cela permettrait de nous débarrasser de l'horrible grande arche (qui n'a aucunement la forme d'une arche, d'ailleurs, mais plutôt celle d'un tabouret), et de raser toutes les tours et buildings de l'inutile quartier d'affaires qui se développe comme un chancre aux abords de Paris depuis plus d'un demi-siècle.
Écrit par : L'aigre de mots | 06/06/2017
Oui, l'Aigre, tout à fait d'accord, et l'on pourrait aussi continuer en restituant, sur la Place de la Nation, les crocodiles qui y étaient installés, avant la deuxième guerre, autour de la fontaine centrale, avant que les Nazis ne les envoient se faire fondre pour en faire des canons. Un camarade, Guy Girard, pour ne pas le nommer (j'adore ce genre d'expression contradictoire...), m'a un jour appris que ces crocodiles portèrent, au moins temporairement, des hauts-de-forme symbolisant les financiers et autres spéculateurs. Je n'ai jamais trouvé confirmation de cette affirmation qui est peut-être une légende forgée de toutes pièces par l'ami en question, jamais en retard question imagination...
Le photographe Pierre Jahan (je cite ce nom de mémoire, j'espère ne pas me tromper), qui fit un album (préfacé, je crois me souvenir, par l'infâme Cocteau) sur les statues détruites par les forces d'occupation, montre sur une d'entre elles ces fameux sauriens empilés en vrac dans un quelconque dépôt. Mais on n'aperçoit aucun haut-de-forme...
Écrit par : Le sciapode | 08/06/2017
C’est curieux, car ce matin, je pensais à ces crocodiles à haut-de-forme et je voulais ajouter un même genre de commentaire avant d’y renoncer, faute de temps et par flemme. Oui, j’ai vu aussi des photos où ces crocodiles (du sculpteur Georges Gardet) symbolisant le grand capital rodant autour de la République ( de Jules Dalou) portaient des hauts-de-forme, mais j’ai l’impression d’avoir déjà écrit un jour sur ce blog quelque chose à leur sujet (d’où mon hésitation de ce matin aussi). Le plus étrange est que toutes les photos que je trouve aujourd’hui de ces crocodiles disparus en 1942 sont sans les chapeaux.
Écrit par : Régis Gayraud | 08/06/2017
Merci Bruno de te casser le derrière pour alimenter ton Poignard de si belles notices aussi régulièrement. C'est un des rares aspects positifs d'internet, un blog comme celui ci que je regarde systématiquement quand j'allume mon ordinateur et que je m'empresse de retrouver en cas d'absence prolongée...Plus de Poignard me créerait un sacré manque et il n'existe pas de lieu de cure...
Écrit par : Darnish | 07/06/2017
Exactement, il y a une addiction à ce poignard-là.
Écrit par : Bousquetou | 07/06/2017
Sans oublier l 'éléphant Fritz
http://stephane0369.over-blog.com/article-tours-l-elephant-fritz-50694662.html
Écrit par : Geo Dasner | 03/07/2017
Votre blog est un peu le manuel de l’art brut, hors les normes, singulier, des passerelles, etc. Il est un manuel pour nous tous, un Baedeker intuitif. En quelque sorte, il est un "enkheiridion" grec, un poignard glissé sous la ceinture, qu’on a sous la main pour parer à toute éventualité. L’"enkheiridion", c’est le manuel par excellence, le manuel philosophique qu’Arrien proposait pour tous ceux qui progressaient vers la sagesse stoïcienne. J’aime cette idée.
Écrit par : Siger du Haryag le retour | 16/07/2017
"un poignard glissé sous la ceinture..."
Pas trop sous la ceinture quand même, la sagesse stoïcienne a ses limites !
Écrit par : Bousquetou le retour | 16/07/2017
Dites donc, il y a des usurpateurs d'identité, dans ce coin?
Écrit par : Bousquetou | 22/07/2017
Je confirme. "Bousquetou le retour" usurpe la moitié de votre pseudo...
Écrit par : Le sciapode | 22/07/2017
Par ici, dans ces commnentraîtres parfois, on se dit que c'est plutôt les coups sous la ceinture que l'on préfère, non?
Écrit par : Jim Tonic | 17/07/2017