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21/03/2015

Lucienne Peiry éditée en Chine

    On apprend sur le site web, que Lucienne Peiry continue d'animer sur internet, Notes d'Art Brut, (site que j'ai récemment ajouté à la liste de mes "doux liens" en colonne de droite), après l'avoir créé au départ je crois à l'intérieur du site de la collection d'Art Brut de Lausanne dont elle fut la conservatrice puis la directrice des relations internationales jusqu'à décembre dernier, que son livre L'Art Brut de 1997, paru chez Flammarion, paraîtra en Chine à l'enseigne des éditions Shanghai University Press en juin prochain.

 

couv art brut édition chinoise.png

Couverture de l'édition chinoise de L'Art Brut de Lucienne Peiry 

 

    Nul doute que cette traduction (on l'espère fidèle) permettra aux amateurs d'art brut chinois de saisir plus exactement ce que Dubuffet entendait par art brut, catégorie inventée par lui qui ne se limitait ni à l'art des fous, ni aux productions des spirites et ne voulait pas être confondu avec l'art des enfants, l'art naïf ou l'art populaire. Ce que je ne sais pas, c'est si Lucienne Peiry aura songé, ou pu, opérer quelques mises à jour du côté des découvertes qui furent faites depuis 1997 concernant certains créateurs chinois comme Guo Fengyi en Chine populaire ou Hung Tung et Lin Yuan à Taïwan (a-t-elle fait attention aussi aux articles que Remy Ricordeau a aussi publiés sur notre blog même, concernant certains environnements sur l'ancienne île de Formose?)

Commentaires

Voilà une nouvelle dont on ne peut que se réjouir. Elle témoigne en tous cas d'un intérêt nouveau en Chine pour l'art brut. Espérons que cette publication contribuera à développer des recherches sur des créateurs locaux encore inconnus. Concernant la question de la traduction, si le titre reprend la notion à mon sens confuse d'art "primitif , (telle que je l'ai déjà expliqué sur ce blog dans un autre fil de discussion), il est à noter que l'éditeur a ajouté un sous titre en anglais (qui n'existe pas dans l'édition originale française) qui introduit la notion "d'outsider", traduite en chinois par trois sinogrammes qui signifient littéralement "ceux qui sont à l'extérieur du monde". Cela confirme à mon avis le fait que le seul titre a été jugé par l'éditeur (ou le traducteur) source d'ambiguïté et qu'il était nécessaire de lever la confusion relative au "primitivisme" dont le titre fait état. Cela m'incite à penser que le livre est bien traduit.

Écrit par : RR | 21/03/2015

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