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28/11/2021

C'est parti pour Fatima-Azzara Khoubba à la Galerie Dettinger-Mayer

     J'en remets une couche pour inciter tous les Lyonnais et autres à aller voir les nouveaux dessins de Fatima-Azzahra chez Dettinger (du 27 novembre 2021 au 1er janvier 2022), œuvres proposées pour les Fêtes, à mettre dans toutes les hottes, toutes les bottes, entre deux oranges, surtout si l'on manque d'idées de cadeaux cause pénuries diverses...

 

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Oeuvre de Fatima-Azzahra Khoubba (son titre n'a pu être retenu par moi, en raison de son aspect un peu "cabalistique" (il est composé de lettres détachées, dont je n'ai pas saisi le sens)

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Fatima-Azzahra avec un admirateur, ph. non référencée, arch. Galerie Dettinger-Mayer, 2021.

 

     Falaises, découpures bleues, ocellées, sont ses dernières créations (curieux comme les yeux envahissent Fatima en ce moment, jusqu'à ces boucles d'oreille ocellées arrachées à la queue d'un paon, qu'elle portait à la séance de signature de son recueil de poèmes, Nuit intranquille, signé seulement de son deuxième prénom, Azzahra, le jour du vernissage de son exposition). Falaises, si on les regarde dans le sens vertical qu'elle préfère, mais, à l'horizontal, on songe aussi  à une cartographie de pays imaginaire, archipel ou continent aux côtes crevées de déchirures. Et sur tout cela, des yeux qui pullulent, dardant vers ceux qui les regardent.

podcast

"Eternelle saison", poème d'Azzahra lu par elle-même, décembre 2021.

 

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Fatima-Azzahra Khoubba campant fièrement devant ses œuvres devant les objets africains épars dans la galerie d'Alain Dettinger, 2021, archives Galerie Dettinger-Mayer.

 

14/12/2020

La poésie aujourd'hui (2): les poèmes de mots collés de Vanessa Ancelot

         Il y a quelques années, alors que je travaillais encore en Bibliothèque Centre de Documentation (BCD) d'une école primaire du Bas Belleville, je proposais de temps à autre aux enfants dans mes ateliers d'écriture organisés le soir pour des CE1 (des 7-8 ans) d'écrire des phrases en piochant dans des boîtes de mots  découpés au préalable par d'autres enfants, notamment des CP, pendant le service d'interclasse du milieu de journée. L'essentiel étant de réaliser des phrases "qui tiendraient debout", qui seraient syntaxiquement valables. J'étais un animateur et non pas un enseignant, et je proposais cela comme une expérimentation ludique. Le collage des mots avec leurs couleurs, leurs typographies variées, souvent attractives, plaisait aux enfants qui fréquentaient l'atelier et la BCD (ils avaient choisi cet atelier-lecture (et écriture) avec leurs parents et étaient a priori motivés).

La nouvelle vie, Fatima (2).jpg

Collage de Fatima (toute une philosophie du comportement à avoir vis-à-vis de son enfance parmi les autres condisciples quand on est une très jeune fille), vers 1996, archives Bruno Montpied.

Le corbeau ne va pas à l'école; Tseman Magassa.jpg

Collage de Tseman M., (qui soupirait peut-être de ne pouvoir faire comme le corbeau, au plumage noir comme la couleur de sa peau ; d'origine africaine, Tseman, par ce texte, retrouvait (ou répercutait?) le ton des proverbes africains par ailleurs), archives B.M.

Comment vivre avec.jpg

Collage de Arnaud (grave question...), archives B.M.

Tu es comme ça, mystère, Christine Wang.jpg

Collage de Christine W., (un coup de dés n'abolit jamais le hasard?), archives B.M.

Choisis la vie facile, Léa Morel 1, 96.jpg

Collage de Léa M. (qui dans ses collages aimait les phrases lapidaires mais  au sens - comme le lait - condensé), archives B.M.

 

       Les résultats étaient curieux. Le hasard nous donnait des sortes de poèmes impromptus. On s'accordait eux et moi sur le fait que la phrase devait avoir quelque sens. Je n'étais jamais été sûr qu'ils en perçoivent toutes les dimensions. Pour m'en assurer davantage, je leur demandais d'illustrer ensuite la phrase obtenue.

Mots collés d'Aragon, cat de l'Invention du surréalisme.jpg

Poème de mots collés de Louis Aragon, extrait d'un cahier de collages de 1924, (exposé actuellement à "L'Invention du surréalisme", jusqu'au 7 février 2021, à la Bibliothèque Nationale de France, site Mitterrand).

 

     Il y avait des télescopages de mots qui donnaient des éclairs poétiques surprenants, déroutants. Sans bien le savoir, sans m'en souvenir précisément, on mettait nos pas dans ceux des dadaïstes qui avaient joué au début du XXe siècle de même que nous avec des mots découpés et collés, selon la technique que l'on appelle aussi, dans les manuels d'ateliers d'écriture, des lettres anonymes.

           On peut convoquer aussi le souvenir dans les années 1950-1960 des collages de mots de Guy-Ernest Debord dans ses livres, illustrés de "structures portantes" d'Asger Jorn, Mémoires ou Fin de Copenhague.

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Mots collés dans un carnet par Vanessa Ancelot, 2020. Photo et collection de l'artiste.

 

           Mais tout cela m'est revenu ces temps-ci grâce à d'excellents collages réalisés récemment par une jeune femme de nos amis, Vanessa Ancelot, qui excelle dans cet art, je dois dire, obtenant des poèmes très drôles, percutants, qui renouvellent avec bonheur la poésie contemporaine, faite de ronron et de vers obscurs très souvent enquiquinant. Jugez plutôt d'après les exemples ci-dessus et ci-dessous. Chaque poème, pour se distinguer des voisins, est entouré d'un trait de crayon.

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Vanessa Ancelot, ph. et coll. de l'artiste.

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Vanessa Ancelot, ph. et coll. de l'artiste.

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Vanessa Ancelot, ph. et coll. de l'artiste.

 

       Et cet avant-dernier pour la route, imprégné d'un bel humour noir, ce dernier prenant souvent le relais de la tendre moquerie, du goût de l'absurde aussi parfois, ou de la poésie directe à coloration narquoise.... :

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Vanessa Ancelot, ph. (détail) et coll. de l'artiste.

 

        Enfin, un dernier collage sur les structures portantes cette fois de l'ami Darnish, bien connu sur ce blog, par ses commentaires fréquents.

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Mots collés, Vanessa Ancelot, peinture, Darnish, ph.et coll. des artistes, 2020.

 

      Dernier?... Pas tout à fait cependant. J'oubliais de joindre aux collages ci-dessus cette affiche photographiée avenue Trudaine dans le IXe arrondissement ces jours-ci, alors que je méditais cette note:

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Adresse à l'attention de "Monsieur le Coronavirus" qu'on prie de s'en aller et de nous rendre toute liberté... Mais ce texte, s'il est réalisé par la technique des mots collés, n'est pas fait du tout au hasard, il est laborieusement volontaire ; ph. B.M. 2020

22/11/2020

La poésie aujourd'hui (1)

Cadavres exquis

 Darnish, Laurent Mahuas, Bruno Montpied

(séance de la nuit du 1er janvier 2016, vers 3h du matin)

 

1.

Et il s’est perdu.

 Oui, dans la boîte où étaient rangés les os de son père.

Pourtant, il était un modèle

Qui montrait de bien belles jambes.

J’aime les belles fesses, surtout les grosses.

C’est ce que tout le monde demande à Quentin.

 

2.

La barrière était trop mouillée pour un drapeau.

Elles levaient la main pour demander à ma femme de chanter à tue-tête.

Cela causait du tapage dans le garage de tous les jours,

Ton four rempli de grains de raisin qui fondent sur

Une grande maison pleine de singes qui grimpent aux rideaux en criant :

Je n’en peux plus !

 

3.

La couleur verte m’a longtemps ennuyé.

Elle est très belle, trop belle même

Mais je me sens un Superman.

A Concarneau, je pêchais le plus beau poisson du monde.

Certes !

Et on s’en ira vers le bord de mer des algues qui ressemblent aux cheveux, bien sûr !

Car je suis un cochon.

 

4.

(Laurent Mahuas, Bruno Montpied)

 

L’ourlet déchiqueté de sa jupe,

Je n’en ai rien à foutre.

Là, au fond de la trompe de l’éléphant,

Une petite chapelle inconnue

Baisse les yeux

Avec le temps.

22/09/2017

Un poème du sciapode

Fin flux

  

La pendule s’est mise à chanter

Son oiseau ébouriffé s’époumone

Les cloches minuscules tintent

Une flûte dessine dans l’air

Les arabesques désinvoltes d’un automate chorégraphe

La brume estompe le pied des montagnes

Entêtantes êtes-vous flûtes, clochettes et gamelan

Et cet oiseau qui tintinnabule

Le petit marteau minuscule, le marteau qui insiste

Tape et tapote

Les lamelles

Tape et tapote tandis que la flûte fluide

Comme un soupir au murmure sinueux

Fin flux

Obsédant

Revient sans fin sur elle-même

Dans l’air

Main qui caresse

Emprisonnant l’esprit

Dans le lacis des tintements

De l’aigu

Du fin flux

 

(Bruno Montpied, mai 2014)

20/06/2017

La folle complainte, une chanson que je verrai bien à mon enterrement

      Daniel Darc, l'interprète (et sorte de dandy rock plus ou moins fracassé...) de la chanson La folle complainte de Charles Trénet, que j'écoutais par hasard ce matin, a si parfaitement raison d'affirmer (dans un murmure, au début de l'enregistrement, qui va en s'évanouissant) que c'est  la "chanson la plus belle de tous les temps...." Ou, du moins, l'une des plus belles... Elle me colle à la peau en tout cas, je m'y retrouve moi aussi, et je la trouve digne de ces morceaux que l'on diffuse lors du clap de fin dans les cimetières ou les incinérateurs...


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26/12/2016

Eloge de la pluie, en dédicace à Zébulon

      Tenez, en spéciale dédicace à un de mes commentateurs distingués, et pour augmenter ma playlist éparse au fil des notes de ce blog, pour alimenter aussi les rubriques "poèmes choisis du sciapode" et "chanson poétique", voici un poème de Francis Carco, chanté par Monique Morelli (que l'on retrouve sur l'anthologie de chansons d'après Carco éditée sous le label EPM, collection "Poètes et chansons").


podcast

"Il pleut", par Monique Morelli

09/09/2016

Jacques Bertin, une chanson: Louvigné-du-Désert

    Une petite chanson pour partager un moment mélancolique et de pure poésie, loin de cette poésie cérébrale que l'on imagine comme seule possible)... Par Jacques Bertin, poète-chanteur que j'apprécie énormément (il est né à Rennes, voici 70 ans cette année). 


podcast

Jacques Bertin, Louvigné-du-Désert, album "Une fête étrange" (1970)

07/01/2016

Claude Haeffely, à découvrir sur le blog de Jean-Louis Bigou dans l'Aude

Claude Haeffely, 22 poèmes en pointillés, blog Bigou.jpg

Claude Haeffely, à Mlle Bonbon, blog Bigou.jpg

    Claude Haeffely, né à Tourcoing en 1927, est un dessinateur et un poète qui apparemment a longtemps vécu au Québec, ayant travaillé là-bas dans l'édition et aussi à l'Office national du film du Québec (faisait-il du cinéma d'animation?). Jean-Louis Bigou lui a consacré une série de photos de ses dessins, qui sont appelés par Haeffely "poèmes en pointillés", et une notice sur son blog excellent, De l'art improbable aux jardins insolites dans l'Aude et les environs. Je renvoie bien entendu les lecteurs intéressés à sa note, où l'on trouve beaucoup d'autres photos des dessins de Claude Haeffely, légers, désinvoltes, tout en ayant surgi automatiquement semble-t-il dans le droit fil d'une certaine tradition surréaliste (l'auteur a fréquenté autrefois Roland Giguère, qui lui-même avait côtoyé le surréalisme à Paris dans les années 1950 ainsi que l'animateur de la revue Phases, Edouard Jaguer). J'aime beaucoup ces œuvrettes funambulesques, tracées sans pesanteur aucune.

15/11/2014

Dialogue de 1974 Joël Gayraud/Bruno Montpied

Dialogue

  

Apercevant quelques centimètres de cendre sur la chaussée, que me direz-vous ?

C’était un tic-tac d’insolite, un autre rêve à trouver

De quel côté, le rêve ?

Passage du Désir, en ville

De quel métal, son portail ?

In memoriam

Cette situation n’a rien de réjouissant

Il y a des tristesses bien situées

Le flou n’est-il pas condamnable ?

Où ?

Dans leur mémoire

On rôde toujours autour de son absence

Ou de son manque ?

Ou de sa perte ?

 Suffit ! Je ne rôde qu’en ma présence.

Avec le passé pour complice

Dans celui-ci, la lumière est rassurante.

La belle lumière noire

 

 Bruno Montpied/ Joël Gayraud ,26-IX-1974

 

14/12/2013

Rafiot dans le raffut, Albarracin pensait sans le savoir à Jean Branciard

 

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Jean Branciard, la Grande Limule (crabe des Moluques), 2009, ph. Bruno Montpied


    "Regardez comme le papillon roule et tangue sur les très réels et enivrants flots du néant, il a l'air d'un rafiot dans le silencieux raffut."

(Laurent Albarracin, Le Ruisseau, l’éclair, Rougerie, 2013).

20/07/2013

Régis Gayraud, ce poète inconnu

     Voici un poème qui mérite d'être porté à votre attention, avec en prime à la fin, une lecture par son auteur (mais j'espère que vous parviendrez à l'entendre correctement, car il me semble que la qualité sonore est moyenne):

 

Les sinuosités des lacets de ses bottes

Me font signe de les suivre

Dans l’arsenal de stupidités sensuelles

Où j’aspire à une place d’essayeur.

 

Je sue ma semence d’assoiffé

Au son des sirènes,

J’expulse mille pulsions de supplices,

Je délaie la laideur des plaids

Dans des chambres d’hôtels où les gerflex flapis

Exigent leur offrande de javel.

 

Chaque matin face au miroir

Je décolle du bord de mes yeux

Les plumes poisseuses de l’ange de la mort

Qui s’est cogné la nuit aux murs de ma chambre.

 

Chacun sa coquille

Son bloc de glace son ruisseau de lave.

Et sous le crépitement de l’eau

Qui invite le feu

Dans leurs grandes noces aux habits de vapeur

Nul ne perçoit rien de nos balbutiements.

 

 Régis Gayraud

20-29 juin 2011


podcast

23/03/2013

Il y a une fleur qui pousse à l'ouest, poème de Steinn Steinarr

     Dans une traduction de Régis Boyer, intégré dès aujourd'hui dans mon choix de poésies, voici un poème de Steinn Steinarr, qui m'émeut tout particulièrement. Poète islandais qu'appréciait mon ancienne amie et muse Christine Bruces-Cerisier, je décidai de le lire à voix haute à la cérémonie de son incinération au Père-Lachaise en juillet 2001.

 


podcast

 

Il y a une fleur qui pousse à l'ouest, Steinn Steinarr, in Le Temps et l'Eau, éd. Actes Sud
 

10/03/2013

Le visage à l'intérieur, un parallèle Gilles Manero/Steinn Steinarr

 

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Gilles Manero, sans titre, mine de plomb, crayons et collage de tarlatane sur papier photographique ancien, env. 39x29 cm, 2010, coll. Bruno Montpied

 

Dans ta conscience

Il y a un visage qui regarde

Steinn Steinarr

Dans ta conscience il y a un visage qui regarde,

Visage que nul ne voit et qui ne doit trouver place nulle part.

Son regard est le rêve, sombre et brûlant,

Qui se cache dans l'ombre de tes sentiments.

Il ne se trompe pas de direction, il prend bien garde à soi,

Il s'enterre dans l'ombre profonde et intime.

Il va incognito, ce visage,

Par les recoins les plus taciturnes de ton âme.

Rien n'est aussi profondément celé sur terre,

Tu séjournes longtemps à distance, faible et diminué.

Ta requête est faite pour rien,

Ce visage n'existe plus, qui fut toi-même.

(extrait de Le temps et l'eau, trad. Régis Boyer, éd.Actes Sud, 1984)

03/03/2013

Poèmes choisis (2)

    Pour alimenter le plus rapidement possible ma nouvelle catégorie de poèmes choisis, il faut que je procède à marche forcée. Voici un deuxième poème de Henri de Régnier cette fois, Le voeu. Toujours par ce même lecteur à la voix rauque, comme enrhumée, à moins que ce ne soit lendemain de cuite.

 

podcast

 

Le Vœu de Henri de Régnier

28/02/2013

Poèmes choisis du sciapode

    Le sciapode, dans les dîners en ville (comme on dit), fait souvent profession de ne pas aimer la poésie en vers. C'est bien sûr qu'il n'aime pas une certaine sorte de poésie contemporaine, abstruse, cérébrale, hermétique, y compris celle qui se complaît dans l'image détachée de toute référence au vécu, l'image pour l'image comme il y a de l'art pour l'art, exercice, gymnastique rhétorique tendant à l'abstraction (la soupe déshydratée dont parlait Benjamin Péret), toutes choses qui lui paraissent bien vaines...

    Alors, pourquoi ne pas tenter de dresser a contrario la citadelle des poèmes qu'il préfère, et qu'il considère comme le contraire de la poésie décriée ci-dessus? Et donc à partir d'aujourd'hui de commencer à élaborer un florilège poétique en vers de pièces choisies par le sciapode? Une nouvelle "catégorie" est née, "les poèmes choisis du sciapode", qui s'alimentera peu à peu. La maison, ne reculant devant rien, s'est payé le luxe d'embaucher un lecteur professionnel, à la voix bien rauque. Ecoutez ci-dessous :


podcast

L'Horloge de Charles Baudelaire