10/12/2014
Du griffonnage dans les centres d'appel téléphoniques suisses
Comme le dit M. Léo Ramseyer, qui m'a communiqué le lien vers son blog (qui s'appelle Tropicalizer et où l'on cause parfois d'art brut parmi d'autres choses, par exemple des merveilleuses broderies minuscules et naïves du prisonnier Ray Materson), où il a initialement mis en lecture le cahier que je mets en lien (repérez le mot "jus") ci-dessous rempli de griffonnages collectés dans un centre d'appels téléphoniques, qu'y a-t-il de plus idéal pour rencontrer du griffonnage et du "dessin de téléphone" que ce genre d'endroit où tous les employés griffent à qui mieux mieux les pages de leurs blocs-notes ? Feuilletez-le et vous trouverez là du griffonnage pur jus. Moi j'aime ceux des pages 12, 13, 14, 15, 17, 35, 40, 41...
23:31 Publié dans Art Brut, Art immédiat, Art populaire contemporain | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : leo ramseyer, tropicalizer, art de prison, griffonnage, centres d'appels téléphoniques, dessins de téléphone, ray materson, broderies naïves | Imprimer
Commentaires
Encore de bonnes adresses sur votre site. Merci Bruno.
J’aime bien la double-page 22-23, c’est plein de poésie, c’est beau comme du Miro.
Dessiner inconsciemment en rêvant, je suis accro à cette manie du griffonnage au stylo-bille sur les journaux. On ne voit plus les articles comme un texte mais comme un fond rythmé par l’empreinte des caractères. C'est éphémère comme les rêves et comme les journaux.
Écrit par : lucm.reze | 11/12/2014
Répondre à ce commentaireBonjour Lucm,
Ne vous privez pas de m'adresser en privé des photos de vos griffonnages. Si c'est intéressant, on pourrait commencer une collection sur ce blog. J'en ai moi aussi toute une flopée. J'ai même, je dois dire, commencé par là avant de me mettre à dessiner et peindre systématiquement dans la lumière du non conscient. Le griffonnage, c'est le terreau des automatistes de tous poils.
Écrit par : Le sciapode | 13/12/2014
Répondre à ce commentaireBonjour Bruno,
Je doute de l’intérêt de mes petits griffonnages et d'ailleurs, ils finissent à la poubelle avec le journal du jour. Je ne garde que ceux qui pourraient être à la base d'un tableau, pour ne pas oublier une idée intéressante. Généralement, ceux-là ne sont pas automatiques, ce sont plus des études que je reprends dans un carnet.
Si un jour mon inconscient produit quelque-chose de plus remarquable, je vous l'adresserai.
Très cordialement,
Luc Moreau
Écrit par : lucm | 14/12/2014
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