22/09/2017
Un poème du sciapode
Fin flux
La pendule s’est mise à chanter
Son oiseau ébouriffé s’époumone
Les cloches minuscules tintent
Une flûte dessine dans l’air
Les arabesques désinvoltes d’un automate chorégraphe
La brume estompe le pied des montagnes
Entêtantes êtes-vous flûtes, clochettes et gamelan
Et cet oiseau qui tintinnabule
Le petit marteau minuscule, le marteau qui insiste
Tape et tapote
Les lamelles
Tape et tapote tandis que la flûte fluide
Comme un soupir au murmure sinueux
Fin flux
Obsédant
Revient sans fin sur elle-même
Dans l’air
Main qui caresse
Emprisonnant l’esprit
Dans le lacis des tintements
De l’aigu
Du fin flux
(Bruno Montpied, mai 2014)
18:54 Publié dans Poèmes choisis du sciapode | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : flux, fin flux, poèmes de bruno montpied, poésie, flûtes | Imprimer
Commentaires
Magnifique ! On aimerait en lire d'autres, cher sciapode !
Écrit par : L'aigre de mots | 22/09/2017
Répondre à ce commentaireLa rareté fait ressortir le blanc des yeux de mes poèmes....
Écrit par : Le sciapode | 22/09/2017
Répondre à ce commentaireD'un érotisme torride, pour le moins...
Écrit par : Zébulon | 23/09/2017
Répondre à ce commentaireZébulon, vous devriez cesser, vraiment, c’st un conseil.
Écrit par : Le cheval | 24/09/2017
Répondre à ce commentaireCesser quoi ? je ne comprends pas très bien votre hennissement.
Écrit par : Zébulon | 24/09/2017
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