30/10/2010
Sculpture d'eau
Photo Bruno Montpied, Paris, octobre 2010
Sur qui va s'abattre cette main, ce poing, ou cette badine, suspendue par la photographie ? Sur quelle infante en mantille qui tente vainement de se protéger? L'écume n'est cette fois pas seulement montée aux lèvres, elle a envahi les deux protagonistes, elle les a littéralement bâtis de sa colère blanche et grasse.
21:23 Publié dans Photographie, Poésie naturelle ou de hasard, paréidolies | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie naturelle, art immédiat, bruno montpied, sculpture d'eau | Imprimer
Commentaires
J'apprécie toujours autant ta veine poétique commentant une image,
elle est plutôt rare mais toujours belle et inspirée...
Écrit par : gilles manero | 02/11/2010
Répondre à ce commentaireL'écume, c'est la fine lame de la vague, cette inutilité pourtant nécessaire à son existence... On peut comparer cela au monde de l'art. Toutes les productions artistiques et extra artistiques sont nécessaires à la vie de l'art, même celles que l'on croit inutiles, dérisoires ou futiles. Même les croûtes les plus anodines sont nécessaires pour que ce monde perdure! Oui, l'écume de l'eau, l'écume de l'art!
Écrit par : versubtil | 02/11/2010
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