04/12/2010
Une sirène africaine à Pamiers
Les Amoureux d'Angélique m'ont fait un magnifique cadeau avant l'heure, en se baladant aux Puces de Pamiers, où ils ne se sont pas pâmés devant des puciers, non, au contraire, ils sont tombés sur une petite merveille, une sirène à queue bifide, c'est-à-dire deux queues. Qui a tout l'air d'une Mami Wata, avec ce serpent qui lui passe sous les reins, en tout cas, eux comme moi avons plaisir à nous l'imaginer... Elle valait 1 €. Comme quoi nul besoin de s'en aller faire ses emplettes avec la Jet Set de l'art brut du côté des grandes foires d'art brut à la mode pour trouver de la poésie populaire à portée de tout un chacun.
Anonyme, sirène, peut-être une Mami Wata africaine, des traces de trous sur le haut de la pièce peut laisser imaginer qu'elle servit peut-être de figure de proue sur quelque grosse barque, comme image propitiatoire chargée d'éloigner les esprits malins des eaux ; dénichée par Martine et Pierre-Louis Boudra à Pamiers, 2010, photo BM
06:13 Publié dans Art immédiat, Art populaire insolite | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amoureux d'angélique, mami wata, sirènes, art immédiat, art populaire africain, puces de pamiers | Imprimer
Commentaires
A propos des Mami Wata me trotte toujours dans la tête cette formule remontant aux lectures d'enfance : «Davy Crockett et son ami Wata». Etymologie sauvage, voire brute, assurément!
Écrit par : L'aigre de mots | 04/12/2010
Répondre à ce commentaireCe genre d'étymologie par association d'idée étant aussi à la base de ce très joli opuscule intitulé "Le petit Dictionnaire des Mots retrouvés" que l'on réédite ces temps-ci, avis aux amateurs.
Écrit par : Le sciapode | 04/12/2010
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