09/06/2012
"Unfinished Italy", un film de Benoît Felici
J'ai trouvé la référence de ce film documentaire de 32 min. (ça pourrait passer pour Hors-Champ, n'est-ce pas, Pierre-Jean?) par une annonce de Cinéréseaux dans la région de Bordeaux, qui l'a inscrit à son programme pour bientôt. Cela m'a tout l'air d'un très bon film (il date de 2010). En Sicile, ça se passe, où il y a paraît-il environ 600 bâtiments laissés en plan, pour diverses raisons. L'une d'entre elles paraissant fortement liée à de la corruption et à des malversations. "Italie inachevée" (ou "Italie infinie"?), dit le titre, et en même temps, c'est l'occasion pour le réalisateur de montrer comment le peuple se saisit de ces "ruines modernes" pour y exprimer sa créativité.
Cinéréseaux, au cinéma Jean Eustache de Pessac (Gironde), mercredi 20 juin à 21h.
14:58 Publié dans Cinéma et arts (notamment populaires) | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : unfinished italy, architecture détournée, détournements architecturaux, benoît felici, cinéréseaux, ruines modernes | Imprimer
Commentaires
Non-non, Unfinished Italy c'est vraiment Italie inachevée, pas Italie infinie.
Écrit par : Valérie | 10/06/2012
Répondre à ce commentaireétrange....
Écrit par : dahyot | 11/06/2012
Répondre à ce commentaireJe voulais dire quelque chose comme "Ialie non finie" plutôt... Parce que "inachevée", ça n'est pas si bien en français. "Italie non finie", ça ajoute un sens en français, lié à la notion de fini, qui enrichit le titre, et qui est peut-être dans le propos du film je ne sais pas... Ca ajoute une dimension d'espoir je crois.
Écrit par : Le sciapode | 11/06/2012
Répondre à ce commentairePeut-être qu'en effet la notion d'inachevé côtoie vite dans le cas présent celle de l'abandon, alors que le non-fini est une ouverture.
Il y a comme ça parfois aussi des tableaux qui n'ont pas été terminé, et dont on est vite persuadé qu'ils donnent plus à voir que s'ils l'avaient été.
J'ai lu l'interview du réalisateur, mais pour cette question de surmodernité qui élude tout phénomène particulier à la Sicile, je reste d'autant plus dubitative que j'ai vécu et travaillé en Italie (certes, cela remonte à la période où le juge Falcone a été assassiné, donc autour de 92, mais bon).
Ceci dit, le film à l'air chouette.
Écrit par : Valérie | 13/06/2012
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