Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/06/2014

Dessins de José Guirao

     Il y a quelque temps j'avais publié une photo au "couteau subtil" de José Guirao, datant d'une époque déjà ancienne. Et le voici qui dessine à présent. J'en profite pour inaugurer une catégorie nouvelle (voir colonne de droite), sans commentaires, que j'intitule "Tel quel" (je sais, ça existe déjà, mais là je l'emploie dans le sens ordinaire).

 

josé guirao,dessin,autodidacte,photos de josé guirao,art singulier

josé guirao,dessin,autodidacte,photos de josé guirao,art singulier

josé guirao,dessin,autodidacte,photos de josé guirao,art singulier

josé guirao,dessin,autodidacte,photos de josé guirao,art singulier

josé guirao,dessin,autodidacte,photos de josé guirao,art singulier

josé guirao,dessin,autodidacte,photos de josé guirao,art singulier

    Le dernier a un petit côté Albert Louden, je trouve (ah, zut, j'avais dit, pas de commentaire...)

 

Commentaires

Mitaines qui enserrent les doigts, tours de cou et chevelures sont faits d'une même matière qui paraît élastiques, et procèdent, aussi, de la cote de maille. De quoi se protègent-ils, ces visages éberlués, hébétés ou rageurs? Il y a quelque chose du collage dans ces implants glandulaires, ces ombres portées aux doigts de poulpes. Guirao est ici tout près du collage, à une encablure de l'art alogique, avec bien sûr un peu d'allégeance au Sciapode - faudrait-il le cacher? - dans sa période déjà ancienne des profils arcimboldiens comme il s'en affichait, jadis dans la revue "La Vie exactement". Le dessin qui me plaît le plus, le plus original dans ce qu'il raconte, est l'avant-dernier - cette femme rugueuse, type de visage comme on en voit parfois au Sud, à la fois attirant et repoussant (on devine sa voix éraillée de vieille cigarière qui se rêvait Carmen) à demi nue sous son étole qu'elle rajuste mollement, à la porte de l'arène où elle attend, nerveuse, la mort des toreros.

Écrit par : Régis Gayraud | 06/07/2014

Répondre à ce commentaire

La vieille salope de la deuxième image me rappelle mon institutrice de CM1. Ca me déprime. Encore merci, Monsieur Guirao...

Écrit par : Atarte | 07/07/2014

Répondre à ce commentaire

Oui d'autres en gestation...toute une vie pour mouvoir un crayon sur une feuille blanche... Une réflexion... Une lenteur créative... Une humilité...

Écrit par : josé Guirao | 11/09/2014

Répondre à ce commentaire

Faites gaffe, M. Guirao, à force, avec toute cette humidité, pardon, toute cette humilité, vous allez finir mal. Mais peut-être êtes-vous déjà en cellule avec votre cilice?

Écrit par : James Song | 14/09/2014

Répondre à ce commentaire

Rire... À la cellule et au cilice, je préfère la liberté... La liberté des créateurs insoumis...

Écrit par : guirao | 17/09/2014

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire