11/06/2014
Guylaine, son bestiaire, ses portraits à la galerie Feuillantine
Exposée naguère à la défunte galerie Nuitdencre du XIe arrondissement (et aussi à l'Inlassable Galerie pour une expo liée à la revue L'Or aux 13 Iles), la voici qui resurgit dans le Ve à la galerie Feuillantine. Auteur de nombreux dessins à l'encre noire, j'avoue que chez Guylaine, pour le peu que j'ai pu voir à travers le petit écran de la Toile, ce que j'aurai tendance à préférer, ce sont les portraits de quelques icônes de notre modernité, André Breton, Alfred Jarry ou ce portrait de Mme Cravan (Mina Loy?) que je reproduis ci-dessous.
Guylaine, Mme Cravan
Elle expose à partir du 12 juin et ce jusqu'au 5 juillet dans cette galerie située au bout de la rue Gay-Lussac ("où les rebelles n'avaient que les voitures à brûler", le 10 mai 1968, comme le dit une chanson connue) non loin du parc du Luxembourg. C'est une sorte de figurative poétique d'où l'ingénuité ne s'est pas envolée...
10:04 Publié dans Art immédiat, Art naïf, Art singulier, Surréalisme | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : guylaine, guylaine bourbon, art naïf, surréalisme ingénu, réalisme intellectuel, galerie feuillantine, art immédiat, madame cravan, arthur cravan | Imprimer
Commentaires
Je me souviens de la chanson du CMDO de 1968....
Max Stirner
Écrit par : Stirner Max | 13/06/2014
Répondre à ce commentairePour informer la jeunesse, la chanson du CMDO, ça commençait comme ça :
Rue Gay-Lussac, les rebelles
N'ont qu'les voitur's à brûler
Que vouliez-vous donc, la belle,
Qu'est ce donc que vous vouliez ?
REFRAIN :
Des canons, par centaines.
Des fusils, par milliers.
Des canons, des fusils,
Par centain's et par milliers.
etc.
(Sur l'air de «Nos soldats à La Rochelle», chanté par Jacques Douai)
Texte complet in René Viénet, «Enragés et situationnistes dans la mouvement des occupations», Gallimard, Paris, 1968.
Écrit par : Félicie Corvisart | 15/06/2014
Répondre à ce commentaire... Et musique dans le beau disque "Pour en finir avec le travail..." (production Jacques Le Glou), réédité par la suite en CD.
Écrit par : Isabelle Molitor | 06/07/2014
Répondre à ce commentaireJ'aime bien ce côté Léonor Fini en moins sophisticated. Mina Loy, dites vous? Oui, pourquoi pas, à la petite différence que les cheveux de Mina Loy n'avaient pas cette blondeur éclatante. Toutefois, le visage peut concorder. Mais j'avoue être heureux de voir évoquée par notre Sciapode cette femme étonnante dont la silhouette traverse la vie de tant d'artistes et poètes du XXe siècle (de Cravan à Ernst et d'Ernst à... mon cher Iliazd, par exemple -pardonnez mon obsession... ), et qui était elle-même poétesse (dont hélas, je ne peux juger, n'ayant jamais rien lu d'elle - hormis son essai de souvenirs de sa vie avec Cravan). (Au fait, amateurs de hasards, avez-vous remarqué qu'elle a quitté ce monde exactement trois jours avant André Breton, au moment même où celui-ci commença à sentir le mal qui l'emporta?).
Écrit par : Régis Gayraud | 06/07/2014
Répondre à ce commentaire"Ce côté Léonor Fini en moins sophisticated"... C'est assez sophistiqué comme phrase.
Écrit par : Le sciapode | 18/07/2014
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire