26/12/2016
Eloge de la pluie, en dédicace à Zébulon
Tenez, en spéciale dédicace à un de mes commentateurs distingués, et pour augmenter ma playlist éparse au fil des notes de ce blog, pour alimenter aussi les rubriques "poèmes choisis du sciapode" et "chanson poétique", voici un poème de Francis Carco, chanté par Monique Morelli (que l'on retrouve sur l'anthologie de chansons d'après Carco éditée sous le label EPM, collection "Poètes et chansons").
"Il pleut", par Monique Morelli
23:22 Publié dans Chanson poétique (ou non), Littérature, Poèmes choisis du sciapode | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : monique morelli, francis carco, chanson et poésie, chanson française, pluie | Imprimer
Commentaires
Quelle merveille !
Écrit par : Claire | 27/12/2016
Répondre à ce commentaireQuelle merveille en effet ! Mais - et c'est une banalité de le dire - la pluie est bienvenue lorsqu'on est blottis, amoureux, sous un même parapluie...
Écrit par : Zébulon | 27/12/2016
Répondre à ce commentaireLa pluie est belle à Paris, quand elle est franche et pas trop glacée, une belle pluie d'automne... Le bitume des rues prend des moirures de piano, miroir noir dans la nuit. Toute cette eau est désirable, rien ne pousse sans elle, elle est la vie sur terre. Je suis reconnaissant vis-à-vis de la pluie. J'aime le verbe "arroser"... J'aime la rosée, et je ne déteste rien tant que les zones arides et desséchées. Les forêts sont inspirantes quand elles ont des feuilles, des ramures sombres et nocturnes, des troncs épais, des chemins creux. Tandis que les pinèdes et les maquis ne peuvent égaler les anciennes forêts des contes, verdoyantes et ténébreuses... Grâce à l'eau qui gorge leurs humus fertiles...
Écrit par : Le sciapode | 27/12/2016
Francis Carco n'est pas seulement un bon poète, c'est aussi un excellent romancier, hélas trop oublié aujourd'hui. Je recommande "L'Équipe", et son évocation des hauteurs de Belleville, hantées d'escarpes et de fières filles, écrite dans un style populaire non affecté qui n'a rien à voir avec la langue artificielle du faiseur Céline.
Écrit par : L'aigre de mots | 27/12/2016
Répondre à ce commentaireJ'approuve tout à fait votre avis relatif au style comparé entre Carco et Céline. Indépendamment de ce que l'on sait par ailleurs de l'abjection de Céline, son style est cousu de fil blanc et son point de vue littéraire est celui d'un entomologiste qui regarde grouiller la fourmilière. Regardez cette fange humaine, semble-t-il dire au lecteur avant de s'y rouler avec délectation pour mieux justifier sa haine de lui-même.
Écrit par : RR | 27/12/2016
Céline, c'est ce triste sire qui s'est permis d'écrire cette saloperie: « L’amour, c’est l’infini mis à la portée des caniches ».
Écrit par : Le sciapode | 27/12/2016
J’avais vu votre notice et entendu cette belle chanson, et ensuite, j’ai vu l’exposition Walasse Ting cet après midi au musée Cernuschi, et tout de suite, j’y ai vu une connivence avec ce que vous écriviez.. Il y a aussi, chez Walasse Ting, une sorte d’éloge de la pluie. Un grand tableau représentant un parapluie coloré et mille gouttes de couleurs qui tombe tout autour. Ce tableau se nomme « Naissance de Vénus », et le cartel m’a appris que la pluie, en Chine, est un motif qui renvoie à l’amour physique, à l’érotisme.
Écrit par : Régis Gayraud | 28/12/2016
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire