25/03/2017
Carnaval chez les chiens
Chiens habillés, Paris Xe ardt, photo (prise à la volée) Bruno Montpied, octobre 2013.
M'avaient frappé l'esprit, ces deux clebs vêtus par un automne commençant sans doute fraîchement, à tel point que je décidai de les saisir avec leurs beaux atours anthropomorphes... Aujourd'hui, retombant sur cette image, je me dis qu'il serait fort amusant, probablement, de colliger toutes les photos qui existeraient sur le même sujet, de façon à débuter d'envisager un carnaval de médors accoutrés de la manière la plus excentrique.
Il doit bien y avoir parmi ces vêtures insolites, des plus brutes que les autres, reflétant comme chaque fois la mentalité de leurs maîtres, car bien sûr, en principe...
11:37 Publié dans Art immédiat, Art involontaire, Fantastique social, Littérature jeunesse, Paris populaire ou insolite, Poésie naturelle ou de hasard, paréidolies | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : chiens habillés, anthropomorphisations, accoutrements d'animaux, poésie involontaire, littérature jeunesse, il ne faut pas habiller les animaux | Imprimer
Commentaires
Je trouve très sain votre intérêt pour la chose, surtout à une époque où on nous impose une ridicule bien-pensance vis-à-vis des animaux. Dans quelques années, vous verrez, il sera quasiment impossible de se dire carnivore sans passer pour un fasciste, comme il était déjà impossible pendant des années de railler l’arrivisme féminin qui fait si bien tourner les affaires du capitalisme sous couvert de féminisme, ou de se dire islamophobe. Et puis un jour, bien sûr, arrivera le moment où le balancier repartira dans l’autre sens avec violence...
Alors, montrer des animaux dans des atours ridicules, c’est quelque chose de sain auquel je souscris sans faute, d’autant que cela ne montre que la vulgarité des hommes (les animaux ne sont jamais vulgaires, eux... sauf les chiens, du reste, lesquels ne sont qu’une espèce inventée par les hommes, c’est pourquoi...).
Écrit par : Atarte-le-Viandard | 25/03/2017
Répondre à ce commentaireA Montpellier, il y avait (et il y a peut être encore) Pepito et sa chienne Mila. Pepito, un gitan à la voix éraillée, jouait de la guitare dans la rue pour gagner sa vie. C'était un peu "mon pote le gitan", le personnage de Germaine Montero en moins taiseux tout de même, en moins discret aussi...Il était assez brut de décoffrage et parfois, je crois que des amoureux buvant un verre à une terrasse lui donnait la pièce plus pour qu'il s'éloigne que pour témoigner de leur admiration. Il était toujours accompagné de sa chienne Mila, un petit caniche blanc taillé et toiletté. Ils formaient un improbable duo tous les deux surtout quand l'hiver venu et le mistral refroidissant sévèrement les rues piétonnes, Mila se trouvait accoutrée d'un joli vêtement rouge, en fait la manche d'un pull en laine dans laquelle des trous avaient été faits pour y passer ses pattes.
Écrit par : Darnish | 26/03/2017
Répondre à ce commentaireVotre photo me fait penser à Carette rapatriant les chiens à leur proprio dans Archimède le clochard...
Écrit par : Valérie | 31/03/2017
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire