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11/01/2021

Petit supplément sur Mauquest et ses mosaïques de timbres

       Après avoir remercié comme il se doit ce fou de web qu'est Régis Gayraud, toujours prêt à nous délivrer toute fiche signalétique sur le moindre inconnu laissé sur le bord de la route de la grande Histoire de l'Art, en l'occurrence les dates de naissance et de mort de Mauquest (1906-1993 donc ; Régis a même déniché un tweet du Musée de la Poste concernant le même monsieur colleur de timbres, voir ici)), prénommé donc Robert, auteur de fleurs et rosiers en timbres découpés et collés, que j'avais évoqué dans ma note précédente, il me restait à retrouver dans mes albums une carte postale qu'il me semblait avoir acquise auprès dudit Mauquest (et non pas de Guy Môquet) lorsque nous l'avions rencontré, les amis Cerisier et moi, lors de notre balade le long de la Marne vers 1990. La voici, repêchée tout à l'heure:

Robert Mauquest et son rosier en timbres (2).jpg

Robert Mauquest et le fameux rosier du Concours Lépine de 1933, conservé chez lui., avec ses 32 000 timbres et ses 20 000 à la surface de son bac.

Et à son avers, ça donne ça:

Robert Mauquest et son rosier en timbres, verso carte (2).jpg

 

    Au Concours Lépine de 1933, M. Mauquest avait 27 ans donc (si Régis Gayraud ne s'est pas trompé dans ses explorations d'état-civil, mais c'est exclu...). Cela fait jeune pour un passe-temps qui paraît davantage celui d'un homme âgé, comme les puzzles, les châteaux de cartes, les architectures d'allumettes, les rideaux en capsules de bouteilles, etc. Cette carte postale avait été commandée par lui, qui s'était également fabriqué les tampons que l'on voit dessus. Il se bricolait ainsi une modeste et embryonnaire campagne de communication.

Commentaires

Bigre, 52 000 timbres, ça coûte un bras ! Si on devait s'adonner à ce passe-temps aujourd'hui, à plus d'1 €, le timbre, on pourrait se payer une bicoque sur les îles grecques pour le prix d'un rosier.

Écrit par : L'aigre de mots | 11/01/2021

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A examiner attentivement ces réalisations en timbres découpés (un découpé, ça fait déjà plusieurs morceaux, monsieur l'Aigre, qui aimez les raisonnements économiques) utilisent entre autres des timbres tamponnés par l'administration des Postes. Ce qui signifie que les colleurs récupéraient une partie de leurs timbres sur des lettres... En les décollant à la vapeur? Ou en les arrachant...? On n'avait pas peur de perdre du temps à l'époque pour sacrifier à ce genre d'exploit : raccorder des objets sans points communs au départ, timbres d'une part et images résultant de leur mosaïque d'autre part.

Écrit par : Le sciapode | 11/01/2021

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Questions que je n'aurais pas manqué de lui poser si j'avais croisé ce Monsieur, car vous savez que je suis le fidèle auxiliaire qui s'enquiert des détails techniques : comment avez-vous fait pour collecter tant de timbres? Aviez-vous des collecteurs bénévoles qui les rassemblaient pour vous?
Fou de web, faut pas exagérer...

Écrit par : Régis Gayraud | 12/01/2021

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Découpés ou non, 52 000 timbres, même oblitérés, ça fait beaucoup d'enveloppes à décoller. M. Mauquest aurait-il eu des assistants ? Et où les a-t-il trouvées ces enveloppes ? Questions passionnantes que je pose à ce fin limier du ouèbe et d'ailleurs qu'est M. Gayraud.

Écrit par : L'aigre de mots | 12/01/2021

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Et les 52 000 timbres, ça n'était qu'un seul rosier... Je me souviens que dans son garage, j'avais vu une belle plantation de dizaines de rosiers similaires. Faut croire qu'il avait des rabatteurs à l'imprimerie des Postes en plus de passer ses journées à décoller des timbres sur enveloppes...

Écrit par : Le sciapode | 12/01/2021

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