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Projection d'un film de Rémy Ricordeau à Nuitdencre galerie 64
Une deuxième chance pour voir le film suivant:
Les anges de la piste
Un documentaire de Rémy Ricordeau ,2008, 76’
Produit par Zarafa films
La troupe de cirque “Fei Fei” sillonne les routes de la province chinoise du Shanxi pour tenter de vivre de cette activité traditionnelle de divertissement populaire. Entre spectacles et déplacements, ambiances foraines et véhicules en perdition au bord des routes, moments de joie, de peine ou de fatigue, la vie de la troupe est confrontée aux rudes conditions d’existence des campagnes chinoises. Une métaphore de la Chine rurale contemporaine ...
Vendredi 27 juin 2008, à 20 hNuitdencre galerie 64
64, rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
Métro Parmentier
(Information transmise par Nuitdencre)
17/06/2008 | Lien permanent
Une berge prédestinante
« Bérégovoy, Pierre. 1926-1993 (Premier Ministre de la Ve République). Lorsqu’il mit fin à ses jours en se tirant un coup de revolver dans la tête, le 1er mai 1993, à Nevers, sur la rive du canal, on se rappela que son nom, d’origine ukrainienne, signifiait : "l’homme de la berge". »
Claude Gagnière, Pour tout l’or des mots, rubrique "Mots d’où ?", Robert Laffont, coll. Bouquins, Paris, 1996, p.623.
13/09/2017 | Lien permanent | Commentaires (3)
Trois générations de Sendrey à Bayonne
C'est étonnant comme ces trois-là, le "patriarche" de la Création Franche, j'ai nommé Gérard Sendrey, plus son fils qui signe Pierre Silvin, et enfin son petit-fils se présentant sous le seul prénom de Frédéric, se ressemblent dans leurs productions picturales. On a l'occasion du côté de Bayonne, au Couvent des Méduses (d'où l'on sort médusés?) de les voir exposés tous les trois ensemble en ce moment, du 3 décembre 2011 au 8 janvier 2012. Je glisse ci-dessous quelques reproductions d'œuvres du père et du fils qui font partie de ma petite collection. Peut-être différentes de ce qui est montré en ce moment à Bayonne. Chez Silvin, c'est le noir et blanc qui m'a touché. Chez Gérard, j'aime beaucoup ses peintures à l'encre tracées au calame.
Gérard Sendrey, visage, 32x24cm, encre, 13-11-2001, coll Bruno Montpied
Gérard Sendrey, Composition, (acrylique?) 19x26 cm, 2003
Des dessins de G.Sendrey à la récente expo de la collection Eternod-Mermod (9 avril au 28 août 2011) au LaM de Villeneuve-d'Ascq
Pierre Silvin, sans titre, 32x24cm, crayon graphite et feutre, 1995 (coll BM)
11/12/2011 | Lien permanent
Martha Grünenwaldt dans l'Oeil...-Art
Jean-Louis Faravel nous fait part d'une nouvelle exposition consacrée entièrement à Martha Grünenwaldt prévue pour commencer le 2 septembre, date du vernissage, à la Galerie de la Halle Saint-Pierre, rue Ronsard à Paris, au pied de la Butte Montmartre, parmi les marchands de tissus du célèbre marché Saint-Pierre. Elle doit se terminer le 28 septembre suivant.
Il y aura vernissage mais aussi "conférence-découverte", pour en apprendre davantage sans doute sur cette dame primitivement violoniste amateur, ancienne domestique dans un château (où on lui interdisait de jouer de ce fameux violon justement), qui se prit d'amour pour le dessin à 71 ans (elle est disparue dans sa quatre-vingt-dix-huitième année en 2008) en chipant les crayons de couleur de ses petits-enfants, remplissant toute la journée toutes sortes de papiers sans qualité, tracts, affichettes, lambeaux de papier peint, factures, à Mouscron en Belgique... Parfois des deux côtés par manque de support, pour optimiser les surfaces disponibles. Martha qui, d'après sa fille Josine Marchal (voir ses confidences dans le "Bulletin n°6" de l'association Art en Marge en 1987 à l'occasion de la première exposition à Mouscron), se trouvait dans une sorte de refus vis-à-vis du monde extérieur: "Personne autour d'elle n'a plus d'importance... n'existe plus... Alors, c'est une des facettes... à vivre... à encaisser...", refus des relations avec ceux de sa famille aussi, qui peut expliquer que celle-ci ait pu par rancoeur se laisser aller une fois à jeter une partie de sa production pléthorique.
22/08/2010 | Lien permanent
Masques et métamorphoses au musée des Amoureuxd'Angélique
Voilà l'été comme disaient les Négresses Vertes. Et le temps des expos estivales qui vont avec. A Carla-Bayle, en Ariège, dans ce village perché, le joli et inventif musée de Martine et Pierre-Louis Boudra vit cette saison sous le signe du masque. Tout le monde là-bas a posé, le samedi 26 juin sur la place du village, sous ces visages étranges, la plupart du temps en bois, et rappelant singulièrement les masques de carnaval des régions suisses du Lötschental ou de l'Appenzell (que l'on se rappelle des "Sylvester Klaüse", ces hommes sauvages aux faces de troncs et aux bras noueux couverts de feuilles qui errent entre les maisons du côté d'Urnäsch en dessous du massif du Santis au tournant de l'année, vers la fin décembre). C'est donc carnaval tout l'été à Carla-Bayle.
Un livre paraît à l'occasion de leur exposition, aux éditions de la Boîte à Gants, son titre? "Peaux masques" (wow, le calembour). Les auteurs en sont Vincent Pachès, Pierre-Louis Boudra et Béatrice Jan. Les espaces d'expo temporaires, déjà réduits d'ordinaire, sont complètement réquisitionnés par cette pluie de masques au reste fort réussis. Qu'on en juge.
12/07/2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
La rivière a coulé sous les géants de Robert
Petite note au passage, mais parce que c'est urgent à signaler. Je ne connaissais que de nom la Chaussée des Géants à Alas, près de St-Girons dans l'Ariège (région du Couserans). Ce sont des statues et des patchworks de pierres assemblées qui ont été dressés en travers d'une rivière (la ou le Lez). Il me semble qu'un film, diffusé il y a quelques années sur Arte, montrait le site, parmi d'autres jardins ou créations de bord des routes.
L'auteur, Robert Mathey, nous a quittés il y a environ deux mois. Je tiens l'information de Martine et Pierre-Louis Boudra du musée d'art brut Les Amoureux d'Angélique. Il y a urgence pour tous ceux que le site intéresse. Les détériorations ont déjà commencé. Les vandales sont à l'oeuvre. Plus personne ne défend l'endroit, site peut-être voulu éphémère par son auteur, puisque bâti sur l'eau, comme un mirage et un défi au temporel. Mais qui a dit que nous ne pourrions pas faire durer cette poésie éphémère, comme un défi plus grand d'être relevé collectivement?
J'espère pouvoir revenir bientôt sur la question avec des images plus éclairantes à la clé. En attendant, on peut aller voir quelques photos supplémentaires sur le site d'Archi Libre.
17/07/2008 | Lien permanent | Commentaires (2)
Marcel Katuchevski
A l'exposition L'Eloge du dessin, qui se tient actuellement à la Halle Saint-Pierre (au 1er étage), parmi de nombreux artistes fort intéressants à découvrir (Patrick Gimel notamment qui se fait rare, à Paris en tout cas, et à qui on aimerait voir consacrer une exposition tout entière), j'ai eu plaisir à voir les grands dessins à la mine de plomb de Marcel Katuchevski. Le catalogue livre sur lui quelques informations succinctes, notamment le fait que né en 1949, il a commencé à dessiner au moment où il a découvert l'art brut, ses premières expositions datant du milieu des années 80. Je gage cependant que ces expos ont été du genre confidentiel, mais bon, je ne passe pas non plus partout.
En tout cas, on peut admirer ses grandes compositions achevées/inachevées (je suis particulièrement admiratif devant cet aspect de l'oeuvre) à la Halle Saint-Pierre jusqu'au 29 août. Et puis, à signaler aussi que commence le 24 avril tout proche une autre exposition de dessins de Katuchevski à la Galerie Polad-Hardouin, rue Quincampoix dans le 4e arrondissement à Paris, tout prés du centre Beaubourg. Durée prévue: du 24 avril au 31 mai.
En même temps que l'expo Katuchevski, on pourra également découvrir les travaux récents de Michel Nedjar.
21/04/2008 | Lien permanent | Commentaires (2)
Info-miettes (10)
Cécile Reims graveuse à la Maison du Tailleu
La Maison du Tailleu, "le plus grand musée de Savennes" (Estaque, petit plaisantin!), au fond de la Creuse, offre une exposition de gravures de Cécile Reims, proposée par l'association Artémis en Creuse. Les Parisiens avaient eu l'occasion d'admirer d'autres travaux montrés il y a peu à la Halle Saint-Pierre dans le cadre d'une grande expo avec Fred Deux. Le carton d'invitation montre en particulier un bel arbre strié de lianes et de tiges l'enlaçant ou sous l'écorce on ne sait. L'oeil hésite, arbre imaginaire, arbre imité?
Cécile Reims, Plaies d'arbre, gravure, burin sur papier, exposition réalisée en partenariat avec la galerie Michèle Broutta et le Musée de l'hospice Saint-Roch à Issoudun
Cécile Reims expose en trois lieux en réalité, en plus de Savennes, à Aubusson et à Felletin aussi. L'image reproduite sur le carton d'invitation m'a permis de davantage faire attention à l'oeuvre originale de cette artiste que j'avais imparfaitement vue à la Halle Saint-Pierre où je n'avais perçu qu'un aspect avant tout virtuose de son art.
Jean Branciard s'expose à nouveau
Samedi 2 octobre, c'est aujourd'hui. Ceusses qui voudraient aller du côté du Beaujolais découvrir l'oeuvre brinquebalante de Branciard, avec ses véhicules bizarres et autres navires improbables, toujours prêts à s'effondrer dirait-on, fragilités faites intangibles, il faut vous rendre à la Galerie Chybulski entre le 2 et le 17 octobre.
Lieu-dit Le Cosset, Ville-sur-Jarnioux dans le Rhône. Tél 04 74 03 89 94.
Du côté de nos poètes
Le sérénissime Joël Gayraud publie Clairière du rêve avec des illustrations de Jean-Pierre Paraggio dans la collection de l'Umbo.
Les Cahiers de l'Umbo de leur côté cessent de paraître. Ils se sont arrêtés sur leur n°12, et plus précisément sur un cahier d'errata, supplément au cahier 12 (oui, faut les suivre, c'est un vrai foutoir, avec tous leurs suppléments, tirés à part, and so on...), avec tout plein de poètes et illustrateurs estimables (Peuchmaurd, Albarracin, Olivier Hervy, Alice Massénat, Emmanuel Boussuge, votre serviteur...). Les Cahiers de Dumbo sont morts, vive désormais L'Impromptu n°0 (on retrouve parfois les mêmes que ci-dessus, plus quelques autres, comme Barthélémy Schwartz, Jean-Yves Bériou, Philippe Lemaire, etc.).
Toute correspondance/ Jean-Pierre Paraggio, 33, ave Jules Ferry, 74100 Annemasse. jeanpierreparaggio@yahoo.fr
Rétrospective Jan Svankmajer au Forum des Images à Paris
C'est un événement bien sûr pour tous les amateurs de cinéma surréaliste ou de cinéma d'animation poétique, il sera bientôt possible de voir l'ensemble des longs et des courts-métrages du surréaliste tchèque Jan Svankmajer, bien connu pour son Quelque chose d'Alice, mais qui a réalisé nombre d'autres films dont plusieurs restent inconnus en France, comme Démence ou le dernier intitulé Survivre à sa vie, et ce du 26 au 31 octobre prochain au Forum des Images dans le Forum des Halles à Paris. L'auteur n'est pas qu'un cinéaste, on le comprend aisément en voyant le film de Bertrand Schmitt et Michel Leclerc, Les Chimères des Svankmajer, qui sera projeté aussi dans cette rétrospective et où l'on voit quelques images de la demeure créée par ce créateur prodigieusement inventif, également adepte d'un certain art médiumnique dont on avait vu quelques exemples à l'expo de la Halle saint-Pierre sur l'Art Brut tchèque.
Si on veut prendre connaissance du programme complet on va là. Ou bien, y a aussi le programme du Forum des Images of course... A signaler aussi que l'on peut trouver plusieurs courts-métrages de Svankmajer sous le label Chalet Pointu, qui a une boutique à Paris dans le Xe arrrondissement rue des Goncourt (3 DVD parus).
02/10/2010 | Lien permanent | Commentaires (2)
Zon'Art tire sa révérence
Zon'Art s'arrête, vive autre chose? Je ne sais pas, faut voir...
Pour son dernier numéro, ce mince bulletin proche du fanzine qui était épris d'une humilité dans les commentaires (que je trouvais de façade) sur des sujets qu'il affectait de trouver eux-mêmes modestes, mais qui apportait à l'occasion des informations nouvelles sur l'art brut et consorts (les environnements surtout), à la différence de soi-disant spécialistes du même champ recyclant leur éternel ronron conformiste, ce bulletin, donc, a obtenu de la Halle St-Pierre la permission de monter une exposition et une projection de films durant le mois d'octobre prochain. On y verra de l'art singulier, des évocations photographiques d'environnements spontanés que j'aime aussi beaucoup (voir notes récentes sur Donadello, et les photos que j'insère ci-dessous) et les cartes postales anciennes de Jean-Michel Chesné (voir ma note du 8 juin 2008). Sur Donadello (Bépi Donal), on pourra voir le film de Noémie Dumas que j'ai cité récemment (probablement grâce à l'Association Hors-Champ de Nice).
Autant vous donner tout de suite le programme général de l'exposition:
Pour la parution de son dernier numéro,
Zon’Art présente (du 3 au 30 octobre 2008) : «SUITE & FIN»
[Galerie de la Halle St-Pierre (Rez-de-chaussée), Paris 18e]
Dessins, sculptures, documents :
Stéphanie Buttay, Gustave Cahoreau, Chomo, Clem,
Jacques Karamanoukian, Sam Mackey, Raâk, Gérard Sendrey.
Environnements d’hier et d’aujourd’hui :
Cartes postales anciennes de la collection Jean-Michel Chesné.
Photos de sites et sculptures
Bar du Mont Salut [André Morvan, dans le Morbihan, souches d'arbres assemblées en plein air]
Joseph Donadello
Jean Grard
Emile Taugourdeau
Samedi 4 octobre 2008 à l’auditorium, à partir de 14 heures
Festival audiovisuel (3e édition)
Programme des projections :
N’oubliez pas l’artiste ! (Cartes postales anciennes), diaporama de Jean-Michel Chesné, 45 mn
Vladan Popov de Jean-Michel Zazzi (1999), 13 mn
Raymond Reynaud de Jean-Michel Zazzi (1999), 18 mn
Le jardin de Bépi (Joseph Donadello) de Noémie Dumas (2007), 17 mn
La porte du mystère (Raâk, l’eau, la terre, le feu) deStéphanie Buttay (2008), 12 mn (En présence de la réalisatrice)
C’est le matin... ((Gérard Sendrey, la fabrique de galaxies) deStéphanie Buttay (2008), 8 mn
Poétique mécanique (Le manège de Petit Pierre), de Jean-Michel Zazzi (2007) 4:30 mn
L’émotion est au bout de la route, diaporama (1984 à 2008 : le bar du Mont Salut, François Lozevis, Joseph Le Bail, Emile Taugourdeau) de Michel Leroux, 45 mn
L'univers de pierres de Nek Chand,diaporama de Laurence Savelli, 40 mn [Voici un bel exemple de ronron et de redite...]
Film surprise : 13 mn
Halle Saint-Pierre
2, rue Ronsard - 75018 Paris
M° : Anvers ou Abbesses - Tél : 01 42 58 72 89
16/09/2008 | Lien permanent
Joseph Donadello, suite, un Panthéon passé à la loupe
Suite à la note récente sur l'environnement de statues et de maquettes créé par Joseph Donadello à Saiguède en dessous de Toulouse, et en particulier suite aux commentaires de Michel Valière sur certains détails du Panthéon où ce dernier semblait reconnaitre un Roi Salomon cher au Compagnonnage (à gauche sur notre photo) - effectivement, les motifs décoratifs sur le poitrail du personnage semblent bien représenter une équerre et un compas croisés des emblèmes compagnonniques -, j'ai reçu de la part de Pierre-Louis Boudra, responsable du musée des Amoureux d'Angélique, quelques précisions, ou rectifications, à ce sujet.
Il connaît assez bien le lieu et le créateur, pour y être passé plusieurs fois. Lui et sa femme ont fait des photographies du site avant moi qui montrent des statuettes qui ont disparu depuis (sans doute vendues). Deux statuettes, un Pinocchio et une représentation de la fille de leurs voisins, encadraient, à une date pas encore déterminée, le Panthéon aux extrémités de la terrasse avec les colonnes. En outre, certaine statuettes qui sont encore en place avaient d'autres noms. En haut à droite, Le "Louis Seize" d'aujourd'hui s'appelait autrefois "Charles" (ce serait Charlemagne pour Pierre-Louis). La photo qu'il m'a envoyée le montre clairement. A noter aussi que Bepi a incorporé au décor de cette maquette deux oeuvrettes de son ami Séverino De Zotti (voir photo au début), autre sculpteur populaire contemporain de la même région, qui joue souvent aux boules avec lui. Cette présence d'autres oeuvres, même réduite, à elle seule, introduit l'idée pour cet environnement d'une tentation de faire oeuvre collective...
Le personnage au chef semble-t-il couronné (à moins que ce ne soit une sorte de calot, ou de toque), et portant jupette, que Michel Valière interprète comme un Roi Salomon, représentait, paraît-il Catherine de Russie... Mais là, pas de preuve. Pierre-Louis tient sans doute cela de la bouche de Bepi (Donadello). Par contre, en zoomant sur ma photo du Panthéon de juillet 2008, j'ai découvert qu'en fait un prénom était inscrit sur ce "Roi-Salomon-de-Russie-en-jupette": IRENE... Les emblèmes compagnonniques restent-ils toujours reconnaissables ou sont-ce seulement des ornementations en croisillon !
Bepi Donal est un farceur qui nomme ses personnages selon des géométries variables, semble-t-il. De quoi bien énerver les commentateurs de tous poils, et générer de potentiels crépages de chignons...
13/09/2008 | Lien permanent | Commentaires (2)