25/08/2007
Des arbres, crus-tu au cuir?
Pas grand-chose à se mettre sous la dent à Paris en ce mois d'août où pourtant, vu l'exode des Parisiens partis sous d'autres cieux chercher le soleil sacro-saint (moi, j'aime la pluie, et on peut dire que j'ai été gâté cet été), l'occasion est idéale pour flâner à la recherche de trouvailles, de surprises (les touristes ne gênent pas, ils sont tous agglutinés sur les mêmes pots de miels spectaculaires, Place du Tertre, Tour Eiffel, Louvre)...
Jusqu'à ces dernières semaines, je n'ai guère trouvé comme exposition intéressante que "Le cuir des arbres" à la Maison européenne de la Photographie, rue de Fourcy, près du métro St-Paul. Des photos de Marc Fumaroli, plus connu jusqu'ici comme historien et essayiste, académicien également, qui présente des photographies qui sont exposées jusqu'au 2 septembre relevant peut-être de son "jardin secret" (c'est le cas de le dire), partie souvent la plus vivante chez un individu...
L'exposition est minuscule, reléguée derrière une petite cafétaria, et ne comptant qu'une dizaine de photos qui toutes montrent avec un réalisme exacerbé avant tout la matière de l'écorce des arbres. Davantage la matière que l'image fantastique que d'autres mettent davantage en avant (c'est ma préférence). Du coup, les photos laissent le visiteur un peu sur sa faim. Malgré le propos de leur auteur auquel pourtant je souscris pleinement (et qui fait que je rattache ce travail au dossier fertile de la Poésie Naturelle): "Silencieuse, sans défense, leur beauté [celle des arbres] donne sans rien demander en échange...".
08:15 Publié dans Poésie naturelle ou de hasard, paréidolies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie naturelle, Marc Fumaroli, Maison Européenne de la Photographie, Le Cuir des Arbres | Imprimer
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