10/01/2010
Kafkaïen
02:25 Publié dans Art singulier | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : art singulier, métamorphose, kafka, bruno montpied | Imprimer
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Commentaires
On ne peut plus expressif, impressionnant. Comment réussir à ne pas susciter de répulsion devant une laideur, c'est particulier car, ici, on est plutôt émue devant ce désarroi composé d'effroi et de désespoir. Étrange, vraiment, mais on a envie de le prendre et de le bercer ! Dessin d'une singulière beauté...
Écrit par : sandgirl | 13/01/2010
Répondre à ce commentaireLa prochaine fois qu'on me proposera d'en faire un produit dérivé, je plaiderai pour une peluche du genre doudou.
Comme ça vous pourriez satisfaire vos envies.
Merci de vos compliments cela dit qui me font chaud au coeur, ce qui par ces temps plutôt froids à Paris n'est pas à dédaigner.
Écrit par : Le sciapode | 13/01/2010
Répondre à ce commentaireAutoportrait, sorti d'un mauvais songe, comme K lui-même, le double cauchemardesque de son auteur ?
Auquel cas, si je comprends bien, il faudrait donc vous imaginer en peluche du genre doudou... Là ça frise la tentative de perversion de la jeunesse, au moins de la petite enfance, ce qui est plus grave encore! Faites attention à vos écrits, en ces temps de moralisme suspicieux, ça peut relever des tribunaux. Et votre cas serait difficile à défendre, vous n'avez même pas de circonstances atténuantes...
Écrit par : RR | 14/01/2010
Répondre à ce commentaireLe sciapode, RR est-il un sire qu'on se tance, Athènes huante ?!?
(Oui, sphynxez-moi, je sais bien que je ne ferai pas pire à Mide...)
Écrit par : sandgirl | 14/01/2010
Répondre à ce commentaireA moins que contrairement à son usage ordinaire et bien que cela ne se voit pas, ce soit un doudou à parents.
Écrit par : RR | 14/01/2010
Répondre à ce commentaireApparemment un doudou apparent, en toucan.
Écrit par : sandgirl | 14/01/2010
Répondre à ce commentaireEt que sont d'autres les doudous, mon cher RR, ces objets transitionnels, substituts peut-être du parent qu'on ne peut têter jour et nuit? Où serait la perversion dans ce cas? Et qui vous dit qu'il s'agit d'un autoportrait, je n'ai pas utilisé ce terme dans mon titre que je sache...?
Cela dit, je répondais à une adulte, la mystérieuse Sandgirl, au pseudo onirique, qui la première avait parlé de bercer cette bestiole kafkaïenne (personnage de la nouvelle "la Métamorphose", celui qui se transforme en cancrelat si je me rappelle bien...). C'est donc bien un doudou pour adulte qu'il fallait voir en l'occurrence , vous vous y êtes mis à deux commentaires pour y arriver, esprit de l'escalier, quand tu nous tiens...
Écrit par : Le sciapode | 14/01/2010
Répondre à ce commentaireL'autoportrait que je m'autoriserais à voir résiderait non pas tant dans la représentation de la bestiole elle-même que dans le regard de celui qui l'a mise en forme. Tout en nuances, empli de délicatesses, un sens esthétique -et coloré- achevé (l'"agencement" des couleurs est du plus bel effet), un univers dense (toutes ces figures et ces traits dont est drapée la dite bestiole)... Et l'expressivité, si bien rendue et si vive...
Vous ne nous dites pas : c'est du crayon couleur ou des encres ? Ou des techniques mixtes qui engageraient aussi l'acrylique ?
Il me plaît vraiment beaucoup, en tout cas. Je me répète, mais c'est qu'il le vaut bien.
Écrit par : sandgirl | 14/01/2010
Répondre à ce commentaireIt was a joke, my dear.
Je vous laisse entre de charmantes nageoires (que je me plais en tous cas à imaginer comme telles)
Écrit par : RR | 15/01/2010
Répondre à ce commentairePardon, je ne comprends pas l'anglais...
Arf.
Écrit par : sandgirl | 15/01/2010
Répondre à ce commentairePour répondre à Sandgirl sur la question de la technique, voici une citation qui fait toujours bien dans le décor, et si agréable à dire (ça vous pose l'artiste):
Ce n'est pas l'arme qui a de l'importance, c'est l'homme qui tient l'arme (C'est de Mesrine, mais avant lui, de Thoreau).
Écrit par : Le sciapode | 16/01/2010
Répondre à ce commentaireOui ? Eh bien, disons que l'homme en question fut un peu long à dégainer...
(Vous vous l'êtes zattiré, hein, paske moâ, ze souis zénérâlement d'oun natourell zentil.)
Ta ta !
Écrit par : sandgirl | 16/01/2010
Répondre à ce commentaireTrès beau! J'aime beaucoup les fleurs grises qui forment une sorte de motif. Un de vos plus beaux!
Écrit par : alex fatta | 27/02/2010
Répondre à ce commentaireMonsieur Fatta, merci bien de votre compliment qui va me donner l'occasion de trahir ma technique, ce qui répondra avec beaucoup de retard à Sandgirl habitante si je me souviens bien, comme vous je crois, de la belle province de Québec (qui me fait tant rêver).
Oui, les fleurs grises sont curieuses auour du personnage. Elles sont venues pour boucher quelque déséquilibre dans la composition. Très machinalement, ou automatiquement, en utilisant deux petits outils à gaufrage qui repoussent le papier ou autre support de mince épaisseur sans le découper (au rebours des emporte-pièces qui peuvent servir pour créer des pochoirs). C'était un peu expérimental. Je n'ai jamais recommencé depuis d'ailleurs. J'ai repassé au crayon par-dessus, comme pour un frottage, ce qui a fait ressortir les formes en relief des motifs floraux.
Pour la couleur, il y entre des encres, Miss Sandgirl, et du crayon de couleur, ou Conté, des marqueurs aussi, la petite tambouille que nous nous fabriquons au fil du temps dans nos petites tanières d'auto-surprises picturales. Chacun de nous tombe sur les techniques qui lui sont destinées par quelque obscure alchimie pas nécessairement valide pour un autre.
Écrit par : Le sciapode | 28/02/2010
Répondre à ce commentaireZ'êtes bien modeste, cher Sciapode, mais ne pourrait-on pas considérer que cette alchimie-là que vous dites peut-être invalide pour un autre a contribué à rendre ce qui vous inspira ? Dans ce cas kafkaïen, je ne vois pas comment, sans le concours - aussi imposé a-t-il pu vous être - de matériaux divers, vous auriez pu obtenir meilleur rendu.
Mon souci serait sa conservation. Et ma curiosité, de confronter l'affichage internet avec la réalité concrète (mais cela est tout aussi effectif que pour n'importe quelle autre image, d'art ou pas, découverte sur la toile).
En tout cas, mon affection pour ce dessin demeure tenace et vivace.
(Vous n'êtes vraiment jamais venu au Québec ? Ce serait intéressant de vous voir venir y découvrir notre art brut, en ma Gaspésie en particulier. Songez-y...)
Écrit par : sandgirl | 28/02/2010
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