21/02/2010
Playboy communiste, le DVD
Annoncée par commentaire interposé grâce à David Thouroude, il est peut-être bon d'insister quelque peu en lui faisant accéder à la dignité d'une note, voici donc la sortie , prévue pour mars, d'un DVD tiré du documentaire consacré par DT et Pascal Héranval à celui que j'appelle "Le griffonneur de Rouen", c'est-à-dire Alain R., vagabond des rues rouennaises, qui couvre en lettriste sauvage conséquent les murs de la ville de ses mots graffités dans des palimpsestes parfois aux limites de la lisibilité (voir l'armoire électrique près de la Poste en centre-ville). On se reportera pour en savoir plus sur ce sujet à la note que je lui ai déjà consacrée ainsi qu'au site "Playboy communiste" signalé sur ce blog dans mes "liens", où l'on peut voir des extraits du film, entre autres.
Pour se le procurer, on écrit à MIL SABORDS, 9, rue Georges Braque, IMM. ALPHA, 76000 Rouen. Le DVD vaut 12 € + 3€ de frais de port. Paiement par chèque à l'ordre de MIL SABORDS.
12:16 Publié dans Art immédiat, Art populaire contemporain, Cinéma et arts (notamment populaires), Fantastique social | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : alain rault, playboy communniste, david thouroude, graffiti, art immédiat | Imprimer
Commentaires
Merci!
Écrit par : thouroude | 24/02/2010
Répondre à ce commentaireIl va toucher un peu de sous, ce Monsieur, sur le DVD qu'on fait sur lui ?...
Écrit par : Valérie | 27/02/2010
Répondre à ce commentaireBonne question, que l'on se pose souvent avec les auteurs "d'art brut" et qu'il faut adresser aux auteurs et producteurs du film. On peut peut-être esquisser un début de réponse en avançant l'argument de la publicité (qui apporterait la reconnaissance) faite à un homme dont l'activité peut engendrer des réactions hostiles de la part des riverains et autres spectateurs oppositionnels de toutes obédiences. Le film lui confère une certaine valeur. De prime abord, ce dernier ne paraît pas fait pour gagner avant tout de l'argent.
Écrit par : Le sciapode | 27/02/2010
Répondre à ce commentaireBien sûr, c'est la moindre des choses puisqu'il est co-auteur du film. Mais demandez-vous s'il n'y a pas quelque chose de plus important dans la vie d'un homme que l'argent ...
P. Héranval
Écrit par : david | 27/02/2010
Répondre à ce commentaireAh, Valérie, on peut dire qu'avec ce commentaire, vous en avez eu...pour votre argent!
Écrit par : Le sciapode | 27/02/2010
Répondre à ce commentaireDe quoi repriser mon vieux paletot, alors que "je m'en allais les poings dans mes poches crevées", comme disait Rimbaud.
Merci messieurs.
Écrit par : Valérie | 28/02/2010
Répondre à ce commentaireC'est une question intéressante qui est ici posée: celle du statut de ces "personnages" que des documentaristes se proposent de traiter cinématographiquement. Ici Alain R est présenté dans la fiche technique comme étant co-auteur. Si c'est assurément tout à l'honneur des co-réalisateurs de l'avoir ainsi associé à la création du film, il y a cependant une ambiguïté sur la nature de la collaboration. Est-il co-auteur au titre de la création de ses graffittis que l'on voit dans le film ou au titre d'une participation à l'élaboration cinématographique du projet ? Si c'est le premier cas, on pourrait dire alors que tous les personnages de documentaires sont co-auteurs des films dont ils sont l'objet. Ou au moins "acteurs" statutairement reconnus de leurs propres rôles, ce qui ferait assurément jurisprudence et rendrait alors presque impossible tout tournage de film documentaire. Cela n'empêche cependant évidemment pas des rétributions mais sous forme de dons, lesquels sont fonction des moyens mis en oeuvre.
Écrit par : RR | 01/03/2010
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