25/11/2011
Une voix de robot
Dans le train, la voix de robot de la SNCF tutoie tout à coup familièrement les voyageurs en proférant cet ordre insolite: « Prochain arrêt, jouis ! ». Je lève, étonné, les yeux de ma lecture, mais nous faisons halte à Jouy. Ah, bon…
(Octobre 2011)
19:33 Publié dans Papillons de l'immédiat | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : jouy, jouissance, lapsus auditifs, robot, sncf, paranoïa-critique | Imprimer
Commentaires
Il est décidément encore bien vert, ces temps ci, notre vieil unipodiste.
Écrit par : RR | 25/11/2011
Répondre à ce commentaireEn vert et contre tout.
Écrit par : Régis Gayraud | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireJouit-il sur la toile ... du même nom?
Oui, j'ouïe qu' il jouit!
De Jouy à Sens, il l'e-crie...
Écrit par : Avec entrain | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireAvec entrain et plein de Sèvres, babil One!
C'est la forme!
Écrit par : jean-marie Staive | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireOn entend aussi, sur une autre ligne : « Prochain arrêt, Plaisir ! ».
Écrit par : L'aigre de mots | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireA la reflexion, votre réaction est finalement assez normale pour un sciapode: prendre votre pied, vous ne pensez qu'à ça, non...?
Écrit par : RR | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireBande de voyeurs, je n'ai pas dit que j'avais obéi au robot.
Écrit par : Le sciapode | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireC'est bien dommage, si ce n'est pas le cas.
Écrit par : Isabelle Molitor | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireVous jouissez sur commande, vous, Isabelle (Molle y tord)?
Écrit par : Le sciapode | 26/11/2011
Répondre à ce commentaireJe jouis le plus possible, et bien sûr je n'ai pas besoin qu'on me le demande, mais j'avoue que si on sait s'y prendre, si on me commande au bon moment d'une voix convaincante de jouir, et si celui qui me le commande a su mener sa barque, alors, je ne me contrôle plus... On a quelquefois besoin d'être commandée, savez-vous? Ca vous convient?
Écrit par : Isabelle Molitor | 27/11/2011
Répondre à ce commentaireCertains se souviennent peut-être, dans mon très jeune temps, d'un roman écrit sous le pseudonyme de Bethsabée Bouthzobi, où je faisais voyager mes personnages obscènes de Condom sur Baïse à Bandol, en passant encore par d'autres lieux aux noms évocateurs que j'ai un peu oubliés.
Écrit par : Régis Gayraud | 27/11/2011
Répondre à ce commentaireVoilà un texte qui mériterait d'être exhumé, voire exhibé, pour rester dans la tonalité de cette notice. Quel était le titre de ce récit de voyage licencieux ? "A dada sur mon bidet" comme parodie de la traversée des Cevennes par Stevenson, ce pourrait être très vendeur, non ?
Écrit par : RR | 27/11/2011
Répondre à ce commentaire"Le Roman de Remugle". Et - comment ai-je pu oublier? - l'essentiel de "l'intrigue" se passait à Béziers, où l'héroïne allait voir de près les Biterrois. Mais je n'ai jamais pu finir le deuxième volume, c'était trop fatiguant...
Écrit par : Régis Gayraud | 27/11/2011
Répondre à ce commentaireVos propos me rappellent une épopée scatologique serbo-croate méconnue, « La Chanson de relent », par le barde monténégrin Dragan Jevunic...
Écrit par : L'aigre de mots | 28/11/2011
Répondre à ce commentaireOn pourrait vendre le livre en signalant justement que c'est un roman inachevé parce que trop épuisant pour un auteur qui l'écrivit à deux mains ("la main à plume vaut la veuve Poignet" pourrait constituer le slogan vendeur placé en bandeau rouge comme il se doit au bas de la couverture... Ou sous la couverture, ce qui serait encore plus évocateur...).
Sinon, je crois me rappeler que l'action se passait aussi à Besançon, ville dont l'auteur oubliait la cédille.
Écrit par : Le sciapode | 28/11/2011
Répondre à ce commentaireDes Bisantines [des "Bisontines" plutôt, non? NDR] allant à la rencontre de Bittérois (en passant éventuellement par Montcuq et Montégu, la digue, la digue...), il y a effectivement là une trame narrative riche de promesses.
Écrit par : RR | 28/11/2011
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