19/04/2016
Une sirène humoreuse
René Maltête, Sirène, années 1950-1960 ; voir le site web du fils de ce photographe épris d'humour, disparu en 2000
00:20 Publié dans Photographie, Sirènes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : rené maltête, sirènes, photographie humoristique | Imprimer
Commentaires
C'est drôle, à me renseigner un peu, je lui trouve un coté Jean l'Anselme à ce Maltête.
A ce propos, connaissez-vous d'autres photographes adeptes de ce genre de photographie ''humoristique'' ?
Écrit par : Florian M. | 21/04/2016
Répondre à ce commentaireDans ma note du 1er avril dernier, j'avais insérée une note sur un télescopage d'inscriptions photographié par un certain Maurice Bonnel, qui paraît avoir eu une prédilection pour ce genre de captation humoristique, sans que ce soit exclusif du reste de sa production. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il y ait des photographes nombreux à s'être uniquement consacrés à cette thématique. L'humour apparaît au détour de l'œuvre de plusieurs photographes, Doisneau lui-même y a souvent sacrifié par exemple (je pense à cette photo où, sur un trottoir, un mari lorgne sur un tableau de femme nue tandis que sa femme à côté de lui regarde plus classiquement les articles de mode présents dans la même vitrine de magasin -la photo étant prise à leur insu de l'intérieur de la boutique)...
D'autre part, je ne vois pas le rapport avec Jean l'Anselme... Simplement, un rapport avec l'humour de ce dernier? Car il ne faisait pas de photographie, il me semble? Je le connais mal, je dois dire...
Écrit par : Le sciapode | 21/04/2016
Répondre à ce commentairePetite précision à propos de cette photographie de Doisneau qui va casser un peu la poésie mais pas l'humour : il s'agit d'une pure mis en scène orchestrée par Doisneau interprété par des comédiens professionnels, il a d'ailleurs réalisé toute une série dans différentes postures, ne retenant qu'une prise, comme au cinéma...
Écrit par : gilles | 22/04/2016
Répondre à ce commentaireAh oui... Alors, comme le "Baiser de l'Hôtel de Ville"? Effectivement ça casse la poésie du hasard objectif. Et rassure l'esprit réaliste triste qui susurre devant ce genre de photos: c'est pas possible, comment il a pu faire...
Écrit par : Le sciapode | 22/04/2016
Répondre à ce commentaireLa plupart des photos de Maltête ont l'air d'être des mises en scène aussi. Il n'en demeure pas moins qu'elles sont fort délicieuses.
Écrit par : Régis Gayraud | 22/04/2016
Répondre à ce commentaireRégis Gayraud? N’est-ce pas celui qui a sorti un recueil « Et mes moi l’un après l’autre décrochent » dans la collection Passage du Sud-Ouest de JP Paraggio il y a quelque temps? On n’en a pas beaucoup parlé. Si je ne m’abuse, même pas dans ce blog. C’est plutôt un bide, on dirait, pour un premier recueil après trente ans d’absence...
Écrit par : SorcièresNRV | 04/05/2016
On n'en a pas beaucoup parlé car les nectars se dégustent en silence et se digèrent lentement, amoureusement. En ce sens oui, ce fut un bide, mais quel bide délicieux après une si longue absence !
Écrit par : Zébulon | 04/05/2016
Zébulon a raison, faut le temps de digérer le nectar, après l'avoir butiné. Les réactions sont parfois lentes à se manifester. et puis ce sont des poèmes. Les poèmes aujourd'hui, plus qu'hier (quoique?), on les lit, et on les range dans les tiroirs secrets de l'âme, où une forme d'oubli anti-spectaculaire se tire dessus comme la couverture sur nos rêves... C'est dire que le silence autour de ces poèmes gayraldiens est plutôt une marque d'excellence. (Je m'en tire pas mal, hein, mesdames les énervées?). Et puis, je vous signale que le Poignard subtil a déjà consacré, avant la parution de ce recueil, une note sur l'un d'entre eux, avec, je crois me rappeler, une lecture audio de son auteur: http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2013/07/11/regis-gayraud-ce-poete-inconnu-5119315.html
Écrit par : Le sciapode | 04/05/2016
J'ai pensé à l'Anselme en lisant la bio de Maltete trouvée ici : http://artodyssey1.blogspot.kr/2010/09/rene-maltete-humor-rene-maltete-was.html
(où il est dit que ses photos sont bien de pures mises en scène).
Son intéret pour des dessinateurs de presse satiriques ne m'étonne pas trop... Comme l'Anselme (qui voulait ''dépolir ses vers'' pour amener sa poésie du coté de l'humour et du quotidien), Maltete se moque de la photo ''sérieuse'' et voit dans l'humour le grand remède...
Je vous conseille La foire à la ferraille de l'Anselme si vous ne l'avez jamais lu... c'est un petit bijou.
Écrit par : Florian M. | 23/04/2016
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