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04/06/2016

L'ogre...

dessin-pour-ma retraite-de-Lisa-(6 ans), juin 2016 (2).jpg

L'ogr bruno qui partait a la retraite, Lisa (6ans), qui a représenté l'animateur de ce blog, le livre à la main, après que je lui ai annoncé que "l'ogre" (ce qu'un adulte paraît pour un tout petit enfant) allait bientôt ne plus la voir... ; cette retraite touche aussi  le statut d'ogre, je l'espère aussi... (mon espoir ne portant pas sur la manière dont on se nourrit des enfants, mais faisant plutôt allusion à leur tour de taille...) ; juin 2016, coll. Bruno Montpied

Commentaires

Certes les ogres peuvent être bons et généreux ce qui fut ton cas.... mardi commence une nouvelle vie qui, je l'espère, ne sera pas l'occasion de baffrer un peu plus que de coutume.... d'ailleurs ne crois pas que les ogres font toujours peur.....elle t'a dessiné grand et mince..... donc voilà un nouveau challenge: mince...à toi de commencer ta désintox.....tu verras tu te sentiras... mieux ! un peu de marche, de nouvelles rencontres, des promenades ...... mais naturellement on attend de nouvelles oeuvres, un fameux bouquin et d'autres moments aussi riches que durant toutes les années consacrées à cet art qui t'est si proche....
bonne retraite, l'ogre Bruno!!!!

Écrit par : Landry | 05/06/2016

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Si j'en crois Landry, le départ en retraite c'est mardi? J'ai été une sorte de retraité pendant presque presque 20 ans avant de bosser, un retraité sans argent. J'en garde un excellent souvenir, se lever sans impératif, flâner à l'envie, peindre, coller quand ça me chantait sans impératif horaire, bref la liberté de jouir de mon temps. Les choses à faire, c'est pas ce qui va te manquer! Il parait qu'à Paris il y a plein de truc à voir, à faire et c'est tellement plus agréable de les faire quand les autres sont au turbin! Et puis il y a tes amis au quatre coins du pays à qui tu peux rendre visite...C'est une situation assez enviable il me semble, isn't it?

Écrit par : Darnish | 05/06/2016

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C'est tout à fait ça, Darnish, on redevient une sorte d'étudiant une fois la retraite sonnée. Comme un clebs furetant au ras des trottoirs, à l'affût de l'os de la poésie éventuelle... Ce que je faisais jusqu'ici de manière intermittente et saucissonnée.

Écrit par : Le sciapode | 05/06/2016

la beauté de l'art enfantin dans la spontanéité d’exécution et dans le choix des couleurs, des détails - un dessin à conserver Bruno !

Écrit par : Rémi Bézelin | 05/06/2016

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L'art des enfants, c'est certes le plus proche d'un véritable art de l'immédiat. Ils n'en ont aucunement conscience. Eux, ils voudraient dessiner et peindre ce qu'ils croient voir.

Écrit par : Le sciapode | 05/06/2016

Parmi tous les sens du mot retraite, il en est un, peu usité, qui est de circonstance : se dit des eaux qui rentrent dans leur lit et qui peut s'accompagner d'un autre sens : diminution de volume d'un corps qui se sèche...
Tu as encore quelques réserves avec cette retraite en ouvre-boite, l'ogre Bruno !

Écrit par : gilles manero | 06/06/2016

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A la retraite, les ogres prennent enfin le temps d'observer ce qui garnit leurs vastes assiettes. Et ils découvrent avec stupéfaction que la rosette, le jésus, l'andouillette, malgré leurs noms fleuris, ne sont pas des légumes, que les chipolatas ne poussent pas sur les arbres, et que la morteau, oh ! la délicieuse morteau, ne se laisse pas cueillir comme ses compagnes les lentilles dans le calme des mares peu profondes. Oui, à la retraite, les ogres, sans renoncer tout à fait à leurs voluptés charcutières, se convertissent à la fraise, à la mûre, à l'amour-en-cage, à la passe-crassane ou à la reine des reinettes, et quelque temps plus tard, ils voient leur taille s'affiner, leur bénard trop large s'effondrer sur leurs pieds allégés et leur corps aminci s'élancer encore plus vite par les chemins et par les grèves à la poursuite du millenium brut.

Écrit par : L'aigre de mots | 06/06/2016

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"Ce que je faisais jusqu'ici de manière intermittente et saucissonnée", "à l'affût de l'os de la poésie éventuelle"...La charcuterie hante son inconscient.

Écrit par : Darnish | 06/06/2016

Nous avions l’Aigre de mots, nous avons aussi l’Ogre de mai (il semblerait que celui-ci ait vu le jour en ce joli mois fleuri).

Écrit par : Siger du Haryag | 07/06/2016

Excellente contrepèterie, M. Siger du H... J'imagine cet ogre batifolant et folâtrant parmi les muguets et les petites fleurs du printemps... Irrésistible.

Écrit par : Le sciapode | 07/06/2016

Hum... Les lentilles se cueilleraient dans le calme des mares... Fichu auvergnat! Ou alors, pas de Haute-Loire, patrie de la lentille.

Écrit par : Isabelle Molitor | 06/06/2016

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Dans ce portrait dû à Lisa, fillette de 6 ans, je note quelques détails qui me font tiquer : d’abord «  l’ogr Bruno » à cinq cheveux rouges (dont l’un qui retombe sur le front). De là à penser que notre Sciapode se coiffait d’une perruque pour aller au travail...
Ensuite, quelles sont ces deux choses qui lui pendent de chaque côté de la taille, vertes et orangées? On dirait deux ailes d’insecte. Comme une de ces bestioles vertes qui se dissimulent dans les herbes l’été, une sorte de grand moustique que ses ailes de géant empêcheraient de marcher.
Enfin, il semblerait qu’au travail, là encore, M. l’Ogr s’affublât d’une jupe-crayon d’un rose fuchsia du meilleur goût.

Écrit par : Atarte | 07/06/2016

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