14/08/2018
Au Gai Rossignol, c'est au sous-sol qu'il faut aller (underground, quand tu nous tiens...): la Caverne
Le "Gai rossignol", c'est le nom d'une librairie de soldes et d'occasions qui est rue St-Martin, entre la Tour St-Jacques et le Centre Beaubourg, à Paris. C'est le même emplacement qu'occupait jadis "Mona Lisait"... "Rossignol" est peut-être à entendre aussi, en creux, comme une allusion à l'argot des puciers selon lesquels un rossignol est un objet sans valeur, du moins "sans valeur", tant qu'on n'en a pas décelé l'intérêt caché.
Dans cette librairie, c'est surtout au sous-sol qu'on peut trouver quelques occasions délectables, dont des livres des éditions du Sandre (que l'on ne trouve pas toujours ailleurs dans cet ensemble), ainsi que des raretés bibliophiliques, des photographies originales, des gravures, voire, comme lorsque j'y suis passé récemment, une œuvre d'art brut, un fusil de Robillard (à 1600€ me semble-t-il). Un lieu secret à découvrir donc...
Ph. Bruno Montpied, août 2018.
Et, à signaler, l'inauguration de l'endroit, décalée par rapport à son ouverture...
00:17 Publié dans Art Brut, Galeries, musées ou maisons de vente bien inspirés, L'oeil du Sciapode, Littérature | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : gai rossignol, librairies parisiennes, art brut, rossignols, underground, andré robillard, éditions du sandre, bibliophilie, photographies originales, estampes, la caverne | Imprimer
Commentaires
Quelle caverne d Ali Baba ! J'en reviens, une pile de bons bouquins à petits prix sous le bras. Merci pour l info, cher Poignard.
Écrit par : Krusty | 15/08/2018
Répondre à ce commentaireTiens, encore une magnifique officine double (en haut la solderie, en bas la boutique à trésors du bouquiniste, qui, comme l’a bien noté le Sciapode, ne contient d’ailleurs pas, que des livres) (voir mon commentaire sur la boutique d’Antoine Gentil boulevard de Rochechouart). J’en profite pour noter que l’ambiance très particulière qui est en train de se constituer dans ce vaste sous-sol rempli de poésie m’a rappelé, quand j’y suis allé un après-midi où j’y étais seul, l’atmosphère charmante des bouquinistes moscovites, souvent placés eux aussi en sous-sol de librairies plus conventionnelles. Même type de mobilier, même multiplicité des fonctions, même parfum aussi. Vous avez raison, Krusty, n’en déplaise à Django, nous aimons lire et nous écrivons comme nous lisons.
Écrit par : Régis Gayraud | 21/08/2018
Répondre à ce commentaireJ'ai oublié de préciser un détail important, on peut s'y asseoir dans ce sous-sol, et pas sur des meubles tape-culs, faits pour empêcher le lecteur d'y rester trop longtemps, mais dans des vieux fauteuils, les pieds sur des tapis, et aussi assis sur des bancs devant des tables afin d'étaler ses trouvailles, les comparer, les choisir... Bref, l'endroit est accueillant, et l'on sent bien que le libraire n'a pas en tête d'abord l'appât du gain, mais avant tout le plaisir d'offrir aux lecteurs de passage une découverte possible, une lecture qui l'enrichira (pas seulement en espèces sonnantes et trébuchantes). Ne manquent que des distributeurs à café...
Écrit par : Le sciapode | 21/08/2018
Répondre à ce commentaireLe même soir que l'ouverture de l'exposition de collages à la galerie Amarrage. Cette fois, il y a un sacré dilemme. On aimerait se cloner.
Écrit par : Régis Gayraud | 06/09/2018
Répondre à ce commentairePour étayer votre prise de décision, il y a plus de jaja de prévu à la Caverne...
Écrit par : Le sciapode | 06/09/2018
Du jaja à température en plus.
Écrit par : Darnish | 10/09/2018
Répondre à ce commentaireAh, mais, c'est que cette Caverne est loin d'être une cave aussi fraiche que vous l'imaginez de loin....
Écrit par : Le sciapode | 10/09/2018
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