02/11/2019
Pierre Caran, Demin, Pascal Hecker, Bruno Montpied, un carré magique tout le mois de novembre à la Halle St-Pierre
De temps en temps, ça fait du bien de se tresser des lauriers tout seul...
Sur ces quatre-là, trois sont des artistes intimistes (Caran, Hecker, Montpied), le quatrième, Demin, étant plutôt du genre hyper-actif à exposer tous azimuts. Ici, j'en parlerais moins, que l'on veuille bien se reporter à une ancienne note de ce blog où j'avais dit tout le bien que je pensais de lui. Caran, j'en ai aussi déjà parlé, certaines oeuvres de lui à cette expo au rez-de-chaussée de la Halle Saint-Pierre viennent de la récente expo qui s'est tenue à l'Usine, boulevard de la Villette, d'autres sont inédites (la majorité en fait).
Exposition au rez-de-chaussée de la Halle St-Pierre, avec à gauche le mur consacré à Demin et à Pierre Caran dans son prolongement, et, plus à droite, le début du mur avec des Montpied (14 œuvres). Photo Bruno Montpied, 2019
Pascal Hecker, c'est l'un des deux libraires de la Halle, qui en 33 ans de bons et loyaux services, a été constamment aux petits soins avec le public, les visiteurs et les artistes, éditeurs, écrivains qui passent dans ce centre culturel essentiel à la culture atypique parisienne. Ce médiateur, dévoué à tous donc, n'avait jamais osé demander à bénéficier des murs de cette Halle pour montrer ses collages picturaux discrets, secrets, intimes, manifestant pourtant plastiquement sa précieuse sensibilité d'amoureux de la poésie écrite et visuelle.
A droite, deux murs pour Pascal Hecker, et un peu de Montpied à gauche. Ph. B.M., 2019.
Quant à moi, votre serviteur, j'ai eu plus souvent le privilège d'exposer dans ce lieu que j'aime profondément, vers qui je vais en voisin qui plus est. Je suis un artiste montmartrois, en fait, sans rien à voir avec les rapins d'antan à lavallière et grand chapeau noir, écharpe rouge...
Bruno Montpied, Le culbuto sauvage, 31 x 23 cm, 2017. Ph. B.M.
Cette fois, je présente des oeuvres sans les proposer à la vente (du moins, si quelqu'un se montrait intéressé, on pourra toujours voir par la suite...), avec en effet l'idée de ne présenter cette fois que des oeuvres que je garde pour une bonne part par devers moi, parce que particulièrement chéries, ou des oeuvres qui par leur taille seraient peut-être difficiles à négocier.
Bruno Montpied, La double veille, 31 x 23 cm, 2017. Ph. B.M.
L'exposition dure tout le mois de novembre, à la Halle Saint-Pierre, rue Ronsard dans le XVIIIe ardt, à Paris, au pied de la Butte Montmartre. Le vernissage a lieu le jeudi 7 novembre à partir de 18h30. Plus de renseignements? Suivez ce lien....
13:00 Publié dans Art singulier, Art visionnaire, Galeries, musées ou maisons de vente bien inspirés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pierre caran, demin, pascal hecker, bruno montpied, art singulier, art d'autodidactes, collages, halle saint-pierre, médiateurs | Imprimer
Commentaires
Ce lieu a refusé d'exposer une artiste, il y a un an, que je connaissais bien
Prétextant, je les cite, qu'"elle n'est pas une vraie artiste".
Aujourd'hui, ils exposent Demin ... Un vrai artiste l
Du genre de ceux si pressés d'arriver qu'ils font tellement de bruit qu'on les entend davantage qu'on ne les voit.
Quand ce monsieur copiait un artiste mort, c'était encore acceptable, mais là ce qu'il fait n'a strictement plus aucun intérêt.
De qui se moque la Halle St Pierre ?
Écrit par : Epinette | 03/11/2019
Répondre à ce commentaireMonsieur, ou madame Epinette, votre commentaire sent le fiel et la jalousie à plein nez (et une rancœur mal placée sans doute aussi) à l'égard de Demin.
Ce que vous rapportez, qui plus est, de cette amie artiste "que vous connaissez bien" (ce ne serait pas vous, des fois?), et de la prétendue répartie que le "lieu" lui aurait rétorquée, me paraît de la plus haute fantaisie. La Halle Saint-Pierre, à travers ses trois zones distinctes (la librairie, la galerie du rez-de-chaussée et les grands espaces d'expo temporaires du rez-de-chaussée et de l'étage), est connue pour donner l'hospitalité régulièrement à toutes sortes de créatrices et créateurs qui ne sont pas nécessairement des artistes au sens professionnel du terme. Ce qui en fait un endroit précieux dans le paysage culturel de cette ville et de ce pays. On imagine mal, par conséquent, qu'on ait pu dire une telle chose à votre amie.
Vous avez le droit de penser ce que vous voulez de la valeur artistique des dessins de Demin. Mais je pense que vous faites fausse route en le qualifiant d'arriviste. Selon moi, ce n'est qu'un hyper-actif qui a la bougeotte.
Écrit par : Le sciapode | 03/11/2019
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