02/03/2009
Dessins du sciapode à la Halle Saint-Pierre
Prévue pour débuter le 3 mars, il y aura bientôt une exposition intitulée "A chacun son dessin" à la Halle Saint-Pierre, dans l'espace consacré à des présentations quelque peu alternatives, à des essais si l'on veut (sur place, ils appellent cela la galerie). Et l'éternel débutant que je suis se trouve donc fort aise de se retrouver présent dans cette sélection de dessins (des encres dans mon cas), en compagnie de sept autres dessinateurs. Le vernissage est programmé pour le 24 mars, le même jour que le vernissage de la double exposition Michel Macréau-Anselme Boix-Vives qui commence à cette date. Rendez-vous est donné aux amis qui aimeraient se rendre compte plus physiquement - si je puis dire - de mes travaux, car le virtuel, ça va bien un temps...
A CHACUN SON DESSIN
Exposition collective
du 3 au 30 mars 2009
Jean-Michel CHESNE • Annie COHEN • Caroline DEMONGEL
Jean DEMELIER • Joseph KURHAJEC • Bruno MONTPIED
Jude MORNIER • Sylvia K. REYFTMANN
Bruno Montpied, Le Château qui prend vie, 30x37cm, 2006
Galerie Halle Saint Pierre
2, rue Ronsard - 75018 Paris
Entrée libre.Tous les jours de 10h à 18h
Renseignements : 01 42 58 72 89
(En partenariat avec le Salon du dessin contemporain)
01:00 Publié dans Art singulier | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bruno montpied, art singulier, à chacun son dessin | Imprimer
Commentaires
A l'attention du Sciapode et de ses honorables lecteurs, je signale que vient de s'ouvrir en la galerie Béatrice Soulié, sise rue Guénégaud à Paris, une exposition d'œuvres de Joël Lorand. Faces de limule sérieuses ou grimaçantes, guirlande d'œufs sauvages, orpiment d'ouroboros, la transmutation est réussie. La gaie science de l'ancien pâtissier mérite trois étoiles au Michelin de l'art singulier.
Écrit par : Joël Gayraud | 05/03/2009
Répondre à ce commentaireOui, mais si je ne l'ai pas annoncé, c'est que M.Lorand fait tellement d'expositions que je ne peux plus suivre. Vous découvrez un peu l'Amérique, M.Gayraud, je dois dire...
Écrit par : Le sciapode | 05/03/2009
Répondre à ce commentaireJ'ai vu ce jour vos 7 merveilles (dont le château vermeil).
C'est dommage, ils auraient dû tout mélanger comme dans un jeu de cartes, je trouve, une forme de brassage collectif qui aurait permis de donner cohérence au titre (et non d'en faire redondance en jouant sur la séparation spatiale), car on reconnait tellement facilement les styles de chacun que cela n'aurait posé aucun souci aux spectateurs passifs que nous sommes, et à qui on mâche beaucoup trop souvent les choses sans exiger de lui aucun effort participatif.
Écrit par : Valérie | 06/03/2009
Répondre à ce commentaireLe ton suavement agressif de votre réponse m'incite à vous suggérer d'assister au prochain congrès de l' Association des Amateurs d'Atrabilaires Aigris Acariâtres; je vous y présenterai comme un spécimen éminemment singulier, plutôt brut et moyennement outsider; et nous vous décernerons l'andouillette d'or distinguant le Roi des ronchons. Pour en revenir à l'Amérique, si vous relisez mon modeste commentaire, vous n'y découvrirez qu'une manifestation d'enthousiasme spontané, non une quelconque intention prescriptive. Je ne lis pas le Poignard subtil comme une sorte d'Officiel de l'art singulier, et que vous n'y signaliez point l'exposition Joël Lorand ne m'a en rien paru scandaleux. En revanche, le correspondant d'un blog, il me semble, est en droit d'ajouter des informations de son cru pour les autres lecteurs. Quant à l'artiste précité, ce n'est pas d'aujourd'hui que je le découvre, puisque c'est vous-même, cher Sciapode, voici plusieurs années, qui m'avez signalé son existence; et depuis lors, j'ai suivi assidûment son parcours.
Écrit par : Joël Gayraud | 09/03/2009
Répondre à ce commentaireFaudrait pas tout confondre, le Guère haut, en l'espèce le sciapodique et la famille Cariâtre. Nul plus que moi, mes frères ou mes soeurs ne mérite le titre envié de roi des ronchons. Le dit sciapode dans son commentaire à votre commentaire (qui était passablement festonné de zestes de pédanterie, si je peux me permettre)restait très modéré, je trouve. Vous confondez avec la famille Cariâtre, je pense (qui est un moment, une humeur, et qui n'en dit pas moins certaines vérités à la faveur de ses épanchements biliaires, in bilo veritas! Le latiniste que vous êtes corrigera mon latin probablement macaronique, je n'en doute point...).
Et au fait, si vous nous faisiez découvrir du nouveau?
A.Cariâtre
Écrit par : Aristide Cariâtre | 09/03/2009
Répondre à ce commentaireJe me suis permis de faire écho à cette exposition sur mon blog, en espérant que vous n'y voyez pas d'inconvénient.
Je compte profiter d'un rapide passage à Paris pour la voir ce mercredi 18. Comme vous le dites, le virtuel, c'est bien mais si seulement on en sort...
Écrit par : Charp | 11/03/2009
Répondre à ce commentaireIntéressante exposition et ravi surtout d'y découvrir vos superbes œuvres. Particulièrement apprécié "Ce qui se passe dans la montagne", assez différent que ce qu'on y entend au-dessus, d'ailleurs, et la "Reine des feuilles" (? Pas sûr du titre ["La Reine des feuilles mortes", B.M.])
Des tons superbes, des tableaux d'une densité onirique fascinante, et un jeu de matière très libre.
Écrit par : Charp | 20/03/2009
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