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28/02/2009

Pensons-nous à la même chose?

     Oui, pensons-nous à la même interprétation devant une image sans identification précise, image qui sollicite l'imagination? Je propose un jeu encore, dire ce que l'on voit dans l'image insérée ci-dessous. Je donnerai, seulement au bout d'un moment, ma propre interprétation (le titre de la photo qui existe donc avant les interprétations des lecteurs que j'espère voir venir). A mes yeux, c'est évident (surtout dans ce cadrage resserré sur un seul détail au sein d'une série de formes dûes à un raclement). Mais "l'évidence" est-elle la même pour tous?

       Donc, pour vous que représente cette image?

Photo Bruno Montpied, Brioude, 2007.jpg
Photo Bruno Montpied, Brioude, 2007

 

Commentaires

Selon qu'on regarde l'image verticalement telle que présentée ou horizontalement, la vision n'est pas la même. Verticalement on voit évidemment un personnage (une tête, un corps, deux bras, deux jambes). Que fait-il ? Il tient un plateau, ou un journal ou une carte... Si par contre on regarde horizontalement en faisant pivoter l'image sur la droite, on voit alors le vol d'un oiseau au long cou filant dans les airs à vive allure. En faisant pivoter l'image dans l'autre sens je ne vois par contre rien du tout.

Écrit par : RR | 28/02/2009

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On va s'en tenir peut-être seulement à la version verticale pour le moment, M.RR (Roger Rudigoz?).

Écrit par : Le sciapode | 01/03/2009

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Un agneau fermier du Quercy.

Écrit par : Petit Prince | 01/03/2009

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L'auteur du blog en train d'examiner attentivement une "image sans identification précise" et se demandant ce qu'elle peut bien représenter.

Écrit par : Zébulon | 01/03/2009

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Je vois un personnage assis devant son ordi pendant que son chien s'accroche à sa jambe...

Écrit par : Alex Fatta | 01/03/2009

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Bruno Montpied, plongé dans la lecture du dernier numéro de l'Art immédiat, bute sur un accordéon posé à terre, au milieu d'une plantation d'épinards.

Écrit par : L'aigre de mots | 02/03/2009

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Un chien monté sur le dos d'un pauvre gars qui cherche à jouer d'un orgue portatif posé à terre. Du coup, ce dernier en a vraiment plein le dos, c'est le cas de le dire.

Écrit par : Aldous Cariâtre | 02/03/2009

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Je crois que vous pouvez désormais remettre le couvercle : on voit bien que vous avez la tête sur les épaules mais le visage dans la boîte (qui me fait penser qu'il s'agirait éventuellement d'une glacière).

Écrit par : Valérie | 03/03/2009

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Une ballerine en pleine arabesque se saisissant d'un accordéon à terre.

Écrit par : MB | 03/03/2009

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Jolie, l'idée de la ballerine... Je la vois du coup moi aussi, mais elle est dressée sur une seule jambe, faisant une pointe, tandis qu'elle fait 180° d'écart avec l'autre jambe dressée vers le ciel, elle ramasse effectivement ce que l'on peut voir comme un accordéon. Cela tient de l'exploit tout cela. (Ce n'est pas ce que j'ai vu au départ de ce jeu, cela dit, mais vais-je me laisser gagner par vos interprétations au bout du compte?). Attendons voir...

Écrit par : Le sciapode | 03/03/2009

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Je pense surtout à Rorschach, ses tests, et les innombrables victimes innocentes de ses taches d'encre (ou autres raclements).
Vous avez, avec ce jeu-test projectif, emprunté au courant anthropologique Culture and Personality (des années 1950...), trouvé le moyen de fidéliser quelques-unes de vos ouailles et autres passants. Bien joué !
Continuez, Big Brother prend des notes, quant à moi, je réintègre ma coquille érémitique...

Écrit par : MV | 04/03/2009

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Oui, mais, MV, la grosse différence entre le courant dont vous me parlez, entre "Big Brother" et ma modeste initiative, c'est que je ne cherche à soigner personne, à manipuler personne, à connaître personne. Je cherche seulement, en réutilisant ces méthodes qui sont désormais diffuses dans nos sociétés, et pourquoi pas en effet les tests de Rorschach, à créer collectivement, à inciter à la création collective, et à la récréation collective aussi bien. Pour les taches de rorschach, je connais ainsi un ami qui procède de cette façon en reprenant le test à des fins purement créatives et ludiques, il se nomme Gérald Stehr, et j'en ai parlé sur ce blog même ainsi que dans la revue Création Franche. En cela, comme ailleurs, je ne fais que suivre le surréalisme réemployant les méthodes de Freud, avec les techniques d'association, d'écriture "automatique", méthodes que le surréalisme détournait en quelque sorte afin de les faire servir, hors usage médical ou de manipulation psychologique, à des fins de libération de l'expression, à des fins de dévoilement des vérités et des désirs refoulés.
Ca fait une grosse différence avec ce dont vous me rapprochez, non?

Écrit par : Le sciapode | 05/03/2009

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Je me trompais : Bruno Montpied n'était pas plongé dans la lecture de l'Art immédiat au milieu du champ d'épinards et ne butait donc pas dans l'accordéon de Marcel Azzola. Non il vient lui-même de jouer les Fiancés d'Auvergne au piano à bretelles et satisfait de l'effet produit par la douce musique sur les pousses d'épinard, empoigne une washboard pour racler un blues à faire rougir les rwans.

Écrit par : L'aigre de maux | 05/03/2009

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Un livreur de fruits et légumes un matin dans une rue de Paris !

Écrit par : josé | 06/03/2009

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J'ai d'abord vu un oiseau, et puis assez vite un personnage qui portait à deux bras quelque chose - comme un couvercle lourd qu'il allait bientôt poser sur une boite à ses pieds. Etc.

Écrit par : thierry | 07/03/2009

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Je connaissais Van Vogt qui était à la poursuite des Slans dans un de ses romans, mais je ne connaissais pas encore les "rwans", M."L'aigre de maux" (ou "de mots"). C'est quoi ces derniers rwans? Merci d'éclairer ma lanterne, please...

Écrit par : Le sciapode | 07/03/2009

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On dirait ma foi Monsieur Hulot, le pied sur une valise, et une carte en mains.

Écrit par : L. Watt-Owen | 08/03/2009

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Un coq, un boulet au pied.

Écrit par : pulmoll | 09/03/2009

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Cher Sciapode, les rwans sont aux noirs ce que les beurs sont aux arabes en verlan de collégien.

Écrit par : L'aigre de mots | 11/03/2009

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Bien, peut-être est-ce le moment de donner le titre que j'ai donné primitivement à ma photo. C'était "Le lecteur de journal, le pied posé sur la boîte du cireur de chaussures" (le cireur n'étant pas encore arrivé bien entendu).
Je dois dire que ce sont messieurs RR et Watt-Owen qui étaient assez proches de cette interprétation, le premier ayant même prononcé le mot de journal dans son commentaire. Cependant, la "carte" de Watt-Owen est tout à fait plausible. Par contre personne ne voit la boîte du cireur de chaussures... M.Watt-Owen n'en est certes pas loin, il voit le pied levé et posé sur une forme parallélépipédique, valise dit-il, proche de ma boîte à cirage. Thierry aussi voit une boîte. Tandis que d'autres, plus mélomanes sans doute s'accordent sur un accordéon.
Cependant, la ballerine de MB m'a presque convaincu que cette vision venue d'autres coordonnées pouvait s'imposer à moi, métamorphosant la vision initiale.

Écrit par : Le sciapode | 12/03/2009

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C'est bien joli tout ça mais j'aimerais bien savoir le lot que j'ai gagné: une petite pièce de votre collection personnelle, un Week End thématique art brut en votre compagnie, ou simplement le droit de rejouer la semaine prochaine ?

Écrit par : RR | 13/03/2009

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Tout simplement le pur plaisir d'être en phase... Je vous pardonne l'absence de vision de la boîte à cirage, ce genre de posture n'étant pas votre fort, à ce que je présume.

Écrit par : Le sciapode | 13/03/2009

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Faust, de dos, dans son cabinet, consulte un vieux livre de magie.

Écrit par : David N | 23/03/2009

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