29/12/2009
Ephémère enfant des parapets
Une minute plus tard, je ne l'aurais pas vu, nous ne nous serions jamais rencontrés. Il ne devait son existence qu'à cette grosse goutte d'eau qui s'évaporait lentement, teintant le parapet de brun. Parapet qui paraissait sous la belle lumière de ce jour-là, sur le Pont du Carrousel, fait de nougat. Il était à "croquer", mais non, je préférai me rabattre sur un instantané. Un clic et ce visage enfantin, en trois trous et deux pieds patauds, fut figé dans le souvenir.
14:58 Publié dans Poésie naturelle ou de hasard, paréidolies | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie naturelle, images cachées, doubles images, paris insolite | Imprimer
Commentaires
un cousin en bois :
http://monotarcie.blogspot.com/2009/12/je-me-sens-observe.html
Écrit par : Cosmo | 04/01/2010
Répondre à ce commentaireLe mien est plus éphémère. Sans la goutte qui se dissolvait, il n'y aurait rien eu, ou bien autre chose de moins figuratif.
Mais ce cousin en bois (joli blog au fait, qui donne le sentiment d'éternelles vacances rêvées loin des villes mais seulement pour ceux qui ne peuvent sortir des villes, déracinés qu'ils sont) est fort joli. Merci du lien.
Écrit par : Le sciapode | 04/01/2010
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