02/05/2011
Coup de fusil
Tous les jours j'arpente ce trottoir pour descendre au turbin et en revenir. Cela fait déjà un paquet d'années que je l'use, et mes grolles aussi dessus. Je ne l'avais pas remarquée cette lézarde.
Les fentes sur le goudron, je ne les vois pas toujours, même si autrefois il m'est arrivé de faire un petit film Super 8 à leur sujet (cela s'intitulait Sur les trottoirs de nos villes). Celle-ci, vue en perspective, dans le sens de la marche, cadrée comme je l'ai fait avec mon portable, pourrait faire penser tout au plus à une espèce de profil aux lèvres pincées, pas très folichon. Ce soir-là, je n'ai rien vu pourtant, que des lignes tremblotantes. et puis tout à coup ce fut là, évident.
Un fusil, et un immense qui plus est. Tracé avec un réalisme étonnant. Tellement étonnant qu'on en venait à imaginer un signe prophétique.
21:00 Publié dans Poésie naturelle ou de hasard, paréidolies | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bruno montpied, poésie naturelle, pareidolies, images cachées | Imprimer
Commentaires
Mais vers quelle cible le canon est-il pointé ?
Écrit par : gilles | 03/05/2011
Répondre à ce commentairela créativité est partout pour toi.
Écrit par : dahyot | 03/05/2011
Répondre à ce commentaireIl n'y a pas de cible à mon avis. Le fusil est posé au sol, abandonné, mais tout le monde peut le ramasser, ce qui crée un risque latent...
Écrit par : Le sciapode | 08/05/2011
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