08/03/2019
"L'art brut existe-t-il?", Colloque à la Fondation John et Eugénie Bost
Un colloque, un de plus, avec son lot de spécialistes, de conservateurs, d'universitaires, de personnalités historiques (Michel Thévoz qui s'en vient nous dire de manière provocatrice: "l'art brut n'existe pas"...), et quelques francs-tireurs (André Stas, et le signataire de ces lignes), assez peu membres de la grande cohorte des "officiels". Organisé par quatre personnes, Laurence Bertrand-Dorléac, Laurent Gervereau, Pascal Rigeade et Nicolas Surlapierre. Si on veut lire le programme en PDF, il faut cliquer ICI.
Le 26 mars, projection de Bricoleurs de paradis, le film réalisé par Remy Ricordeau, mais que j'ai co-écrit avec lui, comme je l'ai corrigé sur ce flyer (dans le programme du colloque, en effet, on a recommencé l'erreur fréquente qui consiste à nous attribuer la réalisation conjointe du film).
Personnellement, j'y viens porter la parole de l'art brut envisagé du point de vue des arts populaires spontanés anciens ou contemporains, dont, à mes yeux, font partie les environnements populaires spontanés que j'ai recensés en 2017 dans mon inventaire Le Gazouillis des éléphants. J'interviens donc le mardi 26 à 17h pour une projection et un débat autour des Bricoleurs de paradis, et le lendemain, le mercredi 27, pour une petite intervention lue-parlée sur la question de cet "autre" art brut, plus extraverti, plus communicatif, et plus connecté à une poétique de l'immédiat. A noter que les textes des différentes interventions des participants à ce colloque devraient être publiés dans un livre édité chez Lienart, disponible dès le premier jour de cette manifestation.
13:59 Publié dans Art Brut, Art immédiat, Art populaire contemporain, Environnements populaires spontanés | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fondation john et eugénie bost, art brut, colloque l'art brut existe-t-il?, michel thévoz, laurent gervereau, andré stas, bricoleurs de paradis, le gazouillis des éléphants | Imprimer
Commentaires
Dommage de vous avoir raté à La Force!
Je n' y étais que le premier jour...Et suis rentré par la route de la forêt.
Cela aurait pu être comme en 89...! à Bègles!?
Écrit par : Jean Marie Staive | 28/03/2019
Répondre à ce commentaireJe signale que le livre-bilan contient page 235 une reproduction d'une oeuvre de Chantal Gontarczyk , véritable et étonnante artiste .
J'ai regretté cependant l'absence de M. Thevoz et de A. Stas.
Le photographe suisse Mario del Curto m'a séduit par la qualité de son travail et la vérité de ses propos ,mais ce n'est pas le seul intervenant que j'ai apprécié .
Vraiment, un grand bonheur que ce colloque qui s'est terminé par une exposition des oeuvres de résidents de la fondation J. Bost et des photos de Bruno Montpied.
Écrit par : kolotoko | 18/04/2019
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire