Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2023

A l'Atelier Véron, Sylvia Katuszewski, dès le 16 novembre

       Du 16 Novembre au 31 Décembre 2023, "Nos yeux reçoivent la lumière d’étoiles mortes" est le titre de la nouvelle expo de Sylvia Katuszewski, qui présente une trentaine de céramiques, de pastels et de gouaches à cette occasion à l'Atelier Véron, rue Véron à Montmartre. Sur le site web de cette dernière galerie, on trouvera les renseignements essentiels sur cette artiste dont j'apprécie, par pure préférence personnelle, les travaux en deux dimensions surtout (comme je crois l'avoir déjà dit il y a une douzaine d'années, à l'occasion d'une précédente exposition). Plusieurs œuvres sont affichées dans la rubrique qui est consacrée à Sylvia sur ce site web.

Portrait 1 rue Cyrano de B (2).jpg

L'artiste chez elle à côté d'une de ses céramiques et d'un de ses grands dessins, photo Bruno Montpied, mars 2023.

 

          Les étoiles mortes que cite le titre de l'exposition renvoient entre autres à ces figures qui paraissent hanter l'artiste, anges (parfois comme divinisés), êtres nimbés de mémoire floue, potentialités anéanties, qui continuent de pousser leur existence non développée à travers ses mains, jusqu'à revenir par la grâce de l'art du fond des fours, à céramique s'entend.

Commentaires

"... des fours, à céramique s'entend". Votre humour est d'un goût que je ne saurais qualifier.

Écrit par : Atarte | 15/11/2023

Répondre à ce commentaire

Je sais bien qu'Atarte adore faire battre les montagnes, mais le goût douteux qu'il croit entrevoir dans la dernière phrase de ma note ci-dessus n'illustre ici cependant que la perversité qui se manifeste si souvent dans plusieurs de ses jugements.
Il n'y a rien de douteux dans cette phrase, qui ne fait pas recours à l'humour d'ailleurs, mais fait écho à un texte de Simone Schwarz-Bart qui est admiré je pense par Sylvia Katuszewski, et qui sert de présentation à la newsletter de son expo à l'Atelier Véron.
Voici l'extrait auquel je fais écho:
"Ce jour-là, j’ai rencontré Sylvia Katuszewski dans son atelier, parmi celles qui la hantent et jamais ne la quittent. Il se dégage de son regard une tendresse et une innocence - le visage d’une femme blessée jusqu’au fond, inconsolée, et qui continue à sourire.
Une grande table occupe tout l’espace. Et sur ce monumental parvis apparaît alors un défilé de femmes que l’artiste a façonnées dans la glaise des origines. Puis, dans une vision hallucinatoire, elle leur a fait subir l’épreuve du four – pour sacraliser le recommencement de leur souffle.
L’une après l’autre, elle les a ressorties du feu et qu’aucune ne manque : assises, debout, toujours les mêmes, jamais les mêmes, elles nous parlent en silence, tels ces êtres de rêve que nous côtoyons pendant notre sommeil."
(Extrait du texte "Sylvia Katuszewski, Une étoile vivante" de Simone Schwarz-Bart)

Écrit par : Le sciapode | 15/11/2023

Répondre à ce commentaire

Voilà, au moins, c'est plus clair. Car sans cette explication, on pouvait vous chercher des noises. Mon intervention a eu le mérite de la susciter, cher Sciapode.

Écrit par : Atarte | 15/11/2023

Votre soupçon quant à une éventuelle ambiguïté ne vous honore pas. Penser que j'aie pu faire une blague douteuse est bien mal me lire. Sur ce blog et ailleurs.

Écrit par : Le sciapode | 15/11/2023

Écrire un commentaire