26/11/2016
Télescopage à la prémonition balbutiante
Photo Bruno Montpied, 2016
Cette rencontre entre deux enseignes dans un village dont je n'ai pas gardé le nom, non loin de Gien, probablement dans l'Yonne, m'a paru – outre l'exemple de contre-aptonymie possible entre le poignard et l'activité pâtissière (l'artisan ayant dévié de l'attirance pour l'assassinat, genre Tugh, vers une activité beaucoup plus pacifique) – comme une prémonition balbutiante de mon propre nom de blog. Poignard insolite, ça n'est pas loin de poignard subtil, non?
12:05 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poignard insolite, poignard subtil, inscriptions insolites, télescopages, aptonymes, noms prédestinants | Imprimer
30/07/2010
Tarzan aussi a un poignard subtil
16:55 Publié dans Art immédiat, Environnements populaires spontanés, Littérature jeunesse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : léon evangélaire, environnements spontanés, tarzan, poignard subtil | Imprimer
22/12/2007
Couteau subtil, il cherche la brèche...
Ce cliché d'un ami photographe autodidacte, José Guirao, date d'une trentaine d'années à présent.
Pris dans une cour d'école où l'ami en question officiait, il est très énigmatique. L'enfant coiffé d'un chapeau de Zorro éprouve de son doigt ganté de noir le tranchant d'une lame qu'il destine à un usage que l'on peut interpréter comme inquiétant...
Pour moi, cependant, il y a là une provocation inconsciente, un jeu théâtral avant tout, un théâtre spontané qui ne maîtrise pas toutes les interprétations que les adultes pourraient faire du geste de l'enfant. Il y a du sadisme implicite dans ce geste, certes. Il y a aussi, simultanément, du mimétisme et du détournement dans cette attitude. De la provocation. Je privilégie cette dernière hypothèse, vous savez, le "geste surréaliste le plus simple consisterait à descendre dans la rue le revolver au poing," etc... Et pour moi, ce porteur de couteau, qui est un jouet, cherche aussi à percer une brèche dans l'espace-temps, car l'enfant de par sa nature tend à faire communiquer les mondes parallèles entre eux.
Cet enfant préfigure Will et Lyra les héros d'A la Croisée des mondes, ce magnifique chef-d'oeuvre de la littérature de fantasy que l'on doit à l'écrivain Philip Pullman (à qui j'ai emprunté son poignard subtil). Rien n'empêche d'interpréter aussi cette photo dans ce sens.
13:20 Publié dans Art de l'enfance, Photographie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : José Guirao, Philip Pullman, A la Croisée des Mondes, Art enfantin, Poignard subtil | Imprimer