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09/11/2008

De la sirène d'Europe à la Mami Wata, sirène africaine

    Cela fait longtemps qu'en rêvant à mon sciapode, emblème et logo que je me sens davantage que d'autres (les éditions Zoé en Suisse par exemple) fondé à brandir, étant donné mon patronyme, cela fait longtemps que je me dis que si je devais trouver une épouse à mon sciapode, son pendant féminin ne saurait être autre qu'une sirène.

Roger-Jeanton,-Sirène,-sans.jpg
Sirène de M.René Jenthon, autrefois installée dans son jardin de silhouettes en tôle peinte et découpée à côté de St-Pourçain-sur-Sioule (Allier), coll.privée, ph.Bruno Montpied

     Cela recoupe mon histoire sentimentale, j'ai connu il y a des lustres une femme, désormais disparue, qui était fascinée par ces mêmes sirènes, ayant été sans doute l'une d'entre elles dans une vie onirique parallèle. Elle avait commencé une esquisse de collection sur ce thème. Cela n'avait pas été loin. Cependant, pendant les mois de gestation intra-utérine de ce qui allait devenir par la suite sa charmante fille, elle la rêva comme une sirène, ce à quoi ressemblent les foetus d'ailleurs...

Cariatides avec siréneau et sirène, porte de la maison d'un viticulteur de l'Entre-Deux-Mers à Rauzan (merci à Anne Billon et à Gilles Manero pour l'indication ; ph B.Montpied, 2008.jpg
Maison de viticulteur à Rauzan (Gironde), ph.B.M., 2008

    Ce rapport aux sirènes connut un épisode posthume assez merveilleux. Cette amie avait fait planter un rosier devant sa maison en Brière. D'une variété nommée Mermaid... Quelques semaines après sa disparition, nous nous trouvions, sa fille (âgée alors de douze ans), son mari et moi ensemble dans cette maison. Un matin, en sortant sur le pas de la maison, sa fille eut la surprise de voir qu'une des roses de l'arbuste s'était tournée vers le seuil, avec cette étrange impression que la rose la regardait... J'apprends à cette occasion le nom de cette variété de rose. Mermaid veut dire Sirène comme on sait. Je me demande si la disparue savait le nom de la rose, sans doute que oui, connaissant son goût pour les coïncidences. Mais alors, dans un second temps, le mot sonne autrement, j'entends tout à coup: Mère m'aide... Signal post mortem d'une mère errant parmi les choses, du souvenir de la mère flottant dans le décor de sa vie pour une petite fille désormais orpheline?

     L'iconographie sur la sirène est vaste et variée, bien davantage que sur les sciapodes, bien moins connus. Elle contient parfois des images un peu effrayantes, comme ce bébé en bocal que garde paraît-il le musée de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (signalons au passage à nos lecteurs qu'il vient de réouvrir après deux ans de travaux de restauration, merci à Jean-Raphaël pour l'info), ou des images plus sensibles comme cette sirène peinte sur un bombardier pas spécialement conçu pourtant pour l'expression de la sensibilité...

Enfant-Sirène du musée Fragonard de Maisons-Alfort, les jambes soudées ressemblant à une queue de poisson.jpg

Enfant-"sirène", musée Fragonard de Maisons-Alfort ; les jambes soudées par malformation les font assimiler à une queue de poisson

Sirène peinte sur un bombardier américain, années 40 sans doute, vu sur anonymousworks.jpg
Photo insérée sur le site Anonymous Works, années 40 peut-être 
 
      Or, le hasard m'a mis récemment sur la piste des "Mami Wata", ces esprits de l'eau plus ou moins maléfiques, sirènes à la mode togolaise, béninoise, ghanéenne ou encore congolaise, dont le nom dériverait de l'anglais "Mummy Water" (Mère eau).Mami Wata, groupe de statues,Tsevie, Togo, sur le site web art-vs.de.jpg Il y a eu il y a déjà quelque temps un ouvrage, Mami Wata, la peinture urbaine au Congo, de Bogumil Jewsiewicki (éd. Gallimard, coll. Le temps des images, 2003), qui présente ces esprits complexes comme des symboles de la femme libre, peut-être inspirée des femmes européennes (l'Europe aussi a eu ses sorcières, femmes libres réprimées), dont l'imagerie emprunte ses différents styles à des sources semble-t-il multiples (à une imagerie populaire venue de l'Inde notamment), et utilisée par différents discours politiques (Mobutu se servait de son image).Mami Wata, par Cheri Benga sur le site web ananzie.net.jpg La Mami Wata aux "mille aspects" fait, entre autres, trembler le phallocrate africain, par la liberté sexuelle qu'elle manifeste (la femme libre, la maîtresse, est surnommée "la deuxième bureau"). "Son aspect principal paraît puiser dans le fonds folklorique européen passé par la littérature scolaire se référant en particulier à Mélusine"... écrit M.Jewsiewicki.Mami wata sur le site web ananzie.net.jpg Les affiches de cirque européens montrant des charmeuses de serpents ont pu influencer les représentations peintes au Congo (pays où l'on ne trouve apparemment que des peintures sur le thème de la sirène, tandis que dans les autres pays d'Afrique occidentale ce sont davantage des oeuvres en trois dimensions), ainsi que des figures de proue sur les bateaux... 
Mami Wata peinte sur une maison du Bénin, site de partage de photos d'une certaine Laurence.JPG
 
    Passant récemment par Lyon, le galeriste Alain Dettinger m'a mis sous les yeux une remarquable sculpture éwé qui proviendrait peut-être du Ghana. Ce serait une représentation de Mami Wata là aussi.
Mami Wata, objet sculpté Ewé, provenance Galerie Dettinger-Mayer, Lyon, ph.Bruno Montpied.jpg
Esprit de l'eau, Mami Wata, origine Ewé, peut-être Ghana, coll.privée, ph. B.Montpied, 2008
 
     Je trouve l'objet saisissant, combinant les formes du poisson et de l'être humain de façon inversée par rapport à la norme. C'est le torse et la tête qui sont poisson cette fois et le bas du corps qui appartient à l'homme (au verso est figuré le postérieur). Inversion qui me paraît rare et qui justifiait cette note un peu hétéroclite sur le thème des sirènes. De plus, on notera, les amateurs de sciapodes noteront, que ce poisson à jambe n'en possède qu'une. C'est un poisson monopode. Pourvu de deux fesses néanmoins (car un sciapode ne devrait avoir qu'une fesse, on n'y pense pas suffisamment). Une Mami Wata un peu sciapode en somme.  

Commentaires

j sui interéssé par les histoires des sirénes pk j n arrive ap imaginé une histoire pareil j coné mami wata elll eisé a l epoque kan ma g.mere etai jeune ell a raconté tjr k une foi o zoo il' avai attrapé mami wata et tous le monde venaient la voir ell la vu vite fai et en foto ossi ,pk les gens bousculé la ba ,ils disent k les sirénes sont bell mai d aprés les foto k j ai vue j nn comprenn plu rien ...alor j veu konetre la vraie histoire des sirénes si ell existe ou pa ??

Écrit par : mariem | 16/06/2009

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C'est curieux, parce que nous sommes, en cette mi-juin,chez les Slaves orientaux, en pleine semaine des Roussalki, ces sirènes fluviales, farouches et cruelles ondines dont il convient à l'homme de se prémunir en gardant sur soi un long morceau de raifort. Cette semaine, on doit les amadouer par toute sorte d'offrandes tout en évitant de les croiser. La Roussalka tendre et sentimentale n'est qu'une apparence moderne, post-romantique, vouée à discréditer la vraie Roussalka absolument méchante. O! Mariem à l'orthographe brisée, ne seriez-vous point une de ces roussalki resurgie quelque part des eaux du Congo ou de l'Oubangui? A noter que chez les mêmes Slaves orientaux, la sirène maritime conserve sa forme originelle de femme-oiseau, telle qu'Ulysse a pu en apercevoir et en entendre le long des rochers d'Otrante et du côté de Lampedusa. C'est sous cette forme qu'elle apparaît dans le loubok, cette image populaire colportée à travers la Russie qui a donné naissance à toute une branche de l'art moderne.

Écrit par : Régis Gayraud | 16/06/2009

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Donc si je comprends bien, ce qui distingue la sirène maritime de la sirène fluviale, ce serait que la première est ailée contrairement à la seconde. C'est vrai que ce semble être également le cas de cette autre célébrité qu'est la Lorelei dans les eaux du Rhin. Mais c'est à vérifier pour leurs consoeurs africaines du Congo ou de l'Oubangui. Appel à témoignage, donc.

Écrit par : RR | 16/06/2009

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Les sirènes maritimes ailées, c'est pour les "Slaves orientaux", à ce que dit Régis, mon cher RR... Du côté des Bretons, je ne vois pas que les sirènes soient autrement terminées que par une queue de poisson. Ou du côté de Copenhague, au pays d'Andersen...
Les sirènes ailées, (et non pas aillées, comme mon clavier a d'abord tapé, voulant suggérer des sirènes qui ne peuvent du tout charmer en chantant car elles pueraient vraiment trop du bec, c'est le cas de le dire...), chez les Grecs,c'était les Harpies, non?
Il y aurait une autre catégorie de sirènes, les femmes-serpents, comme Mélusine de Lusignan (où la mémoire populaire la représente plutôt avec une queue de poisson, voir une enseigne sur le pignon d'une maison à Lusignan même)...

Écrit par : Le sciapode | 16/06/2009

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Il serait intéressant de faire une recension selon les cultures des animaux auxquels on associe la femme pour mettre en garde les hommes contre l'expression du désir féminin, toujours perçu par ceux-ci comme le danger suprême car envoûtant et les menant irrémédiablement à leur perte. En Chine par exemple c'est la femme-renard qui joue ce rôle symbolique. Considérée comme fantôme par l'imaginaire collectif, celle-ci n'apparaît qu'à la tombée de la nuit pour disparaître aux aurores.
Mais peut être ce travail de recension a-t'il déjà été fait.

Écrit par : RR | 17/06/2009

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Non, mon cher, les Sirènes ailées et les Harpies, ce ne sont pas tout à fait la même chose même si on les a souvent confondues, et j'avoue que n'en ayant jamais vu, je ne saurais tout à fait les différencier au premier coup d'oeil. Mais les harpies sont laides, elles ont une voix éraillée, caquetante comme de vieilles poules, elles dévorent tout sur leur passage en ne laissant que leurs fientes comme seule trace de leur vol effroyable. Surtout, elles ne sont que trois, les filles de Thaumas, divinité marine, certes, et d'Electre (elles ont comme soeur Iris, qui elle est la superbe et bienfaisante messagère des dieux ) et vivent à l'opposé de l'endroit où Ulysse va croiser les Sirènes, puisque le néfaste repaire des Sirènes se trouve en pleine mer Ionienne.
Les Sirènes que rencontra Ulysse, elles, vivent sur des îles qui se trouvent au large de la Sicile, les îles des Sirènes, près du cap Faro mais aussi à Capri, donc dans la baie de Naples. Elles sont plus nombreuses, elles n'ont pas l'air revêche des Harpies et attirent les marins : vous admettrez que ce n'est pas avec des caquètements de poules qu'elles réussiraient leur coup. Elles ont un chant mélodieux et ne cherchent pas à tout détruire, seulement à faire sombrer les bateaux sur les rochers, c'est plus cool. Et puis elles n'ont pas du tout la même origine, et celle-ci mérite de s'y arrêter parce que elles aussi, finalement, comme les Roussalki, ont quand même une origine fluviale. Elles ont en effet comme géniteur un fleuve, Acheloos, qui les a conçues en engrossant Calliope, la Muse de l'éloquence et de la poésie épique, ce qui n'est quand même pas n'importe qui, vous en conviendrez là aussi. Du coup, les Sirènes sont quand même les demi-soeurs d'Orphée. Total respect, non?
En fait, les sirènes auraient d'abord été des vierges, chargées de garder Corê, future Perséphone, fille de Zeus, mais elles l'ont laissée filer avec Hadès, le Dieu des Enfers. Du coup, Zeus (ou Aphrodite, ça n'est pas bien clair, moi j'aurais plutôt tendance à croire que c'est Zeus, mais bon, on verra pourquoi) les a punies en leur octroyant ce physique d'oiseaux de mer. Mais leur chant est si gracieux qu'elles n'y ont pas trop perdu. C'est pour ça que je pense que c'est Zeus qui les a punies, c'est un bon zig, je connais Aphrodite, elle, ne leur aurait pas laissé une chance.
Quoi qu'il en soit, les Sirènes sont assez fières de leur chant et ont même défié les Muses, dont l'une, rappelons-le, est leur mère. Eternelle histoire d'adolescentes. Mais les Muses ont gagné et les Sirènes se sont fait littéralement plumer, puisque les Muses ont demandé comme tribut une couronne tressée avec les plumes des sirènes! De ce fait, les Sirènes ne peuvent plus voler. C'est pourquoi elles vivent comme des petites vieilles dans leurs rochers escarpés de la côte italienne, tout en continuant à chanter après les matelots.
Bon, j'espère ne pas m'être trompé, je ne suis quand même pas l'helléniste de la famille...
Régis Gayraud

Écrit par : regis gayraud | 19/06/2009

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j'aimerai bien savoir si les mamy water existent elles vraiment?
si oui , 'est ce possible qu'elles possèdent l'esprit et l'ame des gens ?

Écrit par : Marie rose | 13/08/2012

Ce matin j'ai vu cette affiche dans le métro (visible sur ce site ci-dessous) pour un festival de l'eau. Je ne sais pas qui est l'auteur de la sirène qui y figure (sans doute un dessin d'enfant à mon avis), mais je la trouve charmante.
http://www.cg94.fr/festival-oh-2009

Écrit par : RR | 20/06/2009

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L'image en question est en effet fort jolie. Je fais une note sur elle, pour prolonger ces histoires de sirène. Ce peut être un enfant, mais aussi un adulte qui est resté enfant. Et probablement un adulte d'Afrique de l'Ouest, puisque le festival de l'Oh! en Seine-et-Marne se tourne cette année vers cette partie du monde. A noter qu'il n'y a aucune référence à l'auteur de cette image sur le programme du festival, par ailleurs pourtant prolixe en détails sur les animations et spectacles, balades proposés...
Et qu'on ne me reproche pas de sous-entendre que les Africains sont de grands enfants... Si cette généralisation était vraie, ce serait à mes yeux comme un immense compliment et une immense admiration, un peuple qui garderait présente à l'âge adulte son regard enfantin serait en effet un peuple de génies. C'est le genre de rêve qui a tendance à se porter vers l'Afrique en effet.

Écrit par : Le sciapode | 20/06/2009

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C'est vrai qu'elle est bien jolie cette sirène, avec son bateau-bigoudis sur la tête. L'Afrique est peut-être la dernière terre de mythes. En tout cas, c'est bien une sirène poisson et non oiseau celle-là. Dans mon petit commentaire pédant de l'autre soir (dont je constate qu'il vous laisse absolument indifférent, sec comme la plume du canard brut sur laquelle roule l'eau usée de l'érudition), je me suis rendu compte que j'avais oublié de mentionner comment d'oiseau la sirène était devenue poisson. Peut-être cela réusira-t-il à vous intéresser? Apparemment, c'est au Moyen-âge que ça a eu lieu. Je ne sais plus, mais il me semble qu'un jour j'ai lu que la première mention des sirènes poisson en littérature était sous la plue de Tirso de Molina, ce qui est assez tard, finalement. Tirso a inventé tellement de choses (Don Juan, par exemple) que les Sirènes en plus, pourquoi pas? Il faudrait vérifier dans une encyclopédie.
Régis Gayraud

Écrit par : régis Gayraud | 21/06/2009

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Votre "petit" commentaire comme vous dites n'était pas pédant, du tout. Erudit, ça oui. Mon silence ne veut pas dire indifférence, ne confondez pas, je vous prie.
J'admirais l'artiste, c'est tout. Et les grandes émotions restent muettes. Je n'ai pas à me lancer - qui plus est dans le format d'un blog, pas trés adapté à ce genre d'entreprise - dans un déploiement d'érudition supplémentaire qui lasserait tout le monde (et me pousserait sans doute à commettre quelques bourdes).
Les sirènes ont fait l'objet d'études à n'en pas douter. Je me souviens notamment d'un petit ouvrage de la collection Découvertes chez Gallimard, dû à un certain Vic de Donder, intitulé "Le chant de la sirène" (toujours disponible paraît-il) qui remontait les pistes et les courants marins de la question. Je l'avais offert à mon ex-dulcinée, amateur de sirènes, Christine, vers 1992... Je ne l'avais pas lu (j'offre ainsi parfois des livres aux autres pour qu'ils les lisent à ma place et me les résument ensuite: gain de temps!). Mais le temps est peut-être venu de le lire à présent. Je me le suis commandé.
Une question cependant: pourquoi cette idée qu'une invention comme la queue de poisson puisse venir toute entière d'un seul homme (votre Tirso)? Pourquoi ne peut-on imaginer que ce genre d'invention, de dérivation, s'est construit peu à peu, par couches successives, collectivement?

Écrit par : Le sciapode | 21/06/2009

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Vous avez raison, bien sûr, comme toujours, cher Sciapode, bien entendu cette idée de la femme-poisson ne peut venir d'un seul homme, fût-il médium, comme, je pense, l'était le grand Tirso (ce Freud, avant la lettre!). Et entre-temps, la référence sur Tirso et les sirènes, m'est revenue à l'esprit. C'est chez Borges, dans son "Livre des êtres imaginaires" que je l'ai lu ( j'en profite pour dire que Borges, je le trouve fade et étriqué, assez surfait, très latin en somme. Voilà, c'est dit, ça va déplaire à maints, je pense...)
Régis Gayraud

Écrit par : regis gayraud | 26/06/2009

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Je relis votre commentaire du 21 juin. Votre "'ex-dulcinée", dîtes-vous? Quelle manière cavalière de parler de votre muse absolue, mon cher, dont nous savons bien qu'elle fut l'être le plus magique de sa génération. (Tant pis, c'est dit!) Enfin, vous seul peut-être en avez le droit, mais quand même, vous m'étonnez.
RG

Écrit par : régis gayraud | 26/06/2009

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Je suis matérialiste. Elle n'est plus que mon "ex-dulcinée" parce qu'elle n'est plus. Mais il est bien entendu que sur un plan "absolu", je l'aimerai toujours. Il y avait un fil élastique, à l'élasticité incroyablement extensible, entre nous qui certains jours arriverait presque à me faire croire que je peux jouer Orphée à la recherche de son Eurydice (du reste, n'est-ce pas vous qui précisez que les sirènes se trouvent être "les demi-soeurs d'Orphée"...?). Hélas...

Écrit par : Le sciapode | 27/06/2009

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moi je suis au Cameroun ici on raconte que certains personnes en avait vu on disait qu'il etait fou mes on a montre une photo prise a limbe par un photographe vous pouvez dire qu'il existe pas mais moi je crois en eux

Écrit par : jugy | 23/01/2013

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"Ce n'est pas parce que c'est inventé que cela n'existe pas", M. Jugy (Comme il est écrit dans ce joli petit film d'animation français, "Kérity, la Maison des Contes").

Écrit par : Le sciapode | 24/01/2013

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Monsieur le Poignard subtil, vous avez intérêt à y croire, sinon, vous
allez attirer sur blog les foudres de toute la grande magie d'Afrique.

Écrit par : Mbili | 26/01/2013

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je cherche a devenir membre de la religion sirène ( mami wata) mais; je ne connais l adresse de Kinshasa parce que je vie a Kinshasa si j ai l avoir par SMS

Écrit par : buzika armand | 24/12/2013

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Moi aussi je voudrais faire partie de la religion sirène, me prosterner devant leurs courbes délicieuses, apprendre comment elles se reproduisent, si elles ont un sexe, si ellles sentent le poisson (ça casserait le mythe à n'en pas douter, quoique?), peigner leurs longs cheveux d'or, savonner leurs cambrures vertigineuses, mais ne pas les suivre au fond des eaux sombres même si elles habitent des palais de marbres multicolores aux plaisirs suaves...

Écrit par : Rêveur | 24/12/2013

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j'aimerai etre en contact avec vous

Écrit par : nazaire zos | 21/04/2015

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je veux fait partie des membres sirène

Écrit par : esta | 22/04/2017

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Que voulez-vous dire au juste? Vous souhaiteriez que votre membre se mette à frétiller?

Écrit par : Rêveur | 22/04/2017

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