06/11/2011
Noms prédestinants toujours, une histoire de soif
En matière de noms prédestinants, les Auvergnats ont le vent en poupe en ce moment. Voici que, parallèlement à Régis Gayraud, Emmanuel Boussuge nous a adressé d'autres patronymes ayant eu de fortes influences sur l'activité de leurs propriétaires. Cela a aussi comme mérite de nous renseigner sur les lieux de prédilection de nos deux Arvernes. Si l'un s'intéresse plus au manger, l'autre à l'évidence a plutôt soif. Voici les photos d'Emmanuel.
Photos Boussuge, 2011
Ces appellations sont authentiques d'après Emmanuel. A noter que le "Domaine Marsoif" aurait pu être appelé autrement car on entend "marre de la soif" dans son nom, ce qui pourrait être perçu par certains comme peu avenant, or l'appellation a été gardée. C'est que, quand on en a marre d'avoir soif, le meileur moyen de résoudre le problème, c'est de l'étancher.
11:50 Publié dans Noms ou lieux prédestinants | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : noms prédestinants, aptonymes, emmanuel boussuge | Imprimer
Commentaires
Ce vigneron fait très fort : http://www.domaine-pinard.com/
Écrit par : Cosmo | 09/11/2011
Répondre à ce commentaireBravo Cosmo, c'est sans conteste le meilleur.
Écrit par : Régis Gayraud | 10/11/2011
Répondre à ce commentaireJe ne peux m'empêcher, sans vouloir faire le rabat-joie, de me méfier de ce nom de Pinard un peu trop évident... En même temps, c'est un nom commun je crois.
Écrit par : Le sciapode | 10/11/2011
Répondre à ce commentaireD'après l'INSEE, le patronyme "Pinard" est porté actuellement par 4819 personnes en France, il est le 1082e nom de famille pour la fréquence, ce qui n'en fait pas un nom très fréquent, mais pas rare non plus. Sa localisation géographique d'origine est précisément la bordure nord et ouest du Massif central. Il est 24e nom en Creuse (164 personnes) et 29e en Corrèze (253 personnes). Dans le Cher, département limitrophe de la Creuse, et où se trouvent les établissements Vincent Pinard, il est porté par 52 individus. D'après mes investigations (coup de téléphone), Vincent Pinard n'est pas un pseudonyme. Notons qu'il s'agit d'un double aptonyme, puisque Saint Vincent est un des saints patrons des vignerons. Peut-être ce brave homme est-il tout simplement le descendant d'une longue lignée viticole? Je vous rappelle d'autre part que d'après Alice Becker-Ho, le mot "pinard" viendrait du tzigane, comme déformation du verbe grec "pinein" (boire). On sait par ailleurs que l'étymologie est un des dadas de toute sorte d'excentriques littéraires de la tendance scientifique.
Écrit par : Régis Gayraud | 11/11/2011
Répondre à ce commentaireComme l'a dit un grand homme de lard, « le pinard, ça devrait être o-bli-ga-toire ! ».
Écrit par : L'aigre de mots | 11/11/2011
Répondre à ce commentaireS'il descend d'une longue lignée de viticulteurs, ça n'est pas vraiment un nom prédestinant, mais bien plutôt une existence prédestinée, car chez les Pinard on serait ainsi voué au pichtogomme depuis toujours, depuis le premier vigneron appelé en Grèce Pinard par des Roms voleurs de grumes (mot de la région de Cluny signifiant grain de raisin), à croire Miss Becker-Ho.
Le métier ici a des chances de précéder le patronyme. Donc, dans ce cas pas d'aptonyme.
Écrit par : Le sciapode | 11/11/2011
Répondre à ce commentaireJe signale aux aptonymophiles et autres amateurs de vérités cryptées sous la benoîte apparence des mots le livre d'Etienne Klein et Jacques Perry-Salkow "Anagrammes renversantes ou le sens caché du monde", qui vient de paraître aux éditions Flammarion (10 euros). Je cite simplement pour vous appâter ces deux anagrammes cachées sous le syntagme "Le Marquis de Sade" : "Disséquer la dame" et "Démasqua le désir". Mais rien que pour le divin Marquis, il y en a quatre autres, et il se trouve encore dans ce livre moult patronymes qui dissimulent le sens redoutable que les anagrammes révèlent.
Écrit par : Régis Gayraud | 16/11/2011
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