28/04/2016
André Robillard, un proto fusil?
Il y a quelques jours, j'ai publié une photo en faible résolution d'un fusil apparemment primitif d'André Robillard. Il paraissait pouvoir se dater des années 1980, dates auxquelles son propriétaire (qui s'en est désormais défait, inutile d'écrire...) l'avait acquis dans les locaux de l'Aracine à Neuilly-sur-Marne (ouverts en 1984). On sait cependant que Robillard a commencé plus tôt ses pétoires symboliques, connues pour leurs agrégations d'accessoires multiples et variés. Et, à contempler l'engin –dont je produis ci-dessous une image, un peu meilleure j'espère, accompagnée des inscriptions qui se trouvent par dessous–, on peut légitimement se demander s'il ne faut pas le considérer comme un prototype, ou mieux, un proto-fusil... Un squelette, une matrice avant le développement ultérieur, rendu aujourd'hui un peu trop systématique du fait d'une demande des collectionneurs? Celui qui le possède aujourd'hui aurait en ce cas une pièce assez historique, dans la perspective de l'œuvre robillardesque...
André Robillard, fusil "le serpent indien", années 1980? Ou plus ancien?, coll. privée, ph. Bruno Montpied
André Robillard, inscriptions en dessous du fusil, la signature de l'auteur et le titre, "le serpent indien", ph. B.M., 2016
00:41 Publié dans Art Brut | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : andré robillard, art brut, proto fusil, matrices, prototypes, fusils symboliques, aracine | Imprimer